DUBAÏ: La mannequin palestino-néerlandaise Bella Hadid s’est confiée cette semaine au sujet de son rôle dans la troisième saison de la série Ramy sur Hulu.
Cette série, nominée aux Emmy Awards et mettant en vedette l’humoriste Ramy Youssef, raconte l’histoire d’un Américain d’origine égyptienne vivant dans le New Jersey, déterminé à devenir un meilleur musulman à l’âge adulte, mais qui se heurte souvent à des obstacles en chemin.
Dans une interview accordée au magazine GQ, Hadid, qui joue le rôle de la «petite amie bizarre», se souvient de moments sur le plateau qui lui ont fait chaud au cœur. Le premier jour, l’équipe l’a surprise en lui offrant un t-shirt sur lequel il était écrit «Libérez la Palestine».
«Je n’arrivais plus à gérer mes émotions», dit-elle. «En tant qu’Arabe, c’était la première fois que je me retrouvais avec des personnes qui pensent comme moi. J’étais capable de me voir», raconte-t-elle.
Ramy Youssef et Bella Hadid sont entrés en contact pour la première fois lorsque le lauréat d’un Golden Globe a envoyé un courriel à la star des défilés de mode pour lui demander si elle serait intéressée de jouer dans la série. Après une longue conversation sur Zoom, la jeune femme a accepté.
«Je me suis dit que c’est parfait», indique Hadid. «Nous ne nous étions jamais rencontrés, mais j’avais le sentiment que cette rencontre devait avoir lieu.» La mannequin, qui a toujours exprimé son soutien à la Palestine, mentionne que son amitié avec Youssef s’est consolidée au cours du tournage. «Une fois, pendant le ramadan, Ramy m’a permis de prier avec lui», raconte-t-elle au magazine. «C’était l’un des plus beaux moments de ma vie d’adulte.»
Hadid, qui est née à Washington, précise que sa famille a déménagé en Californie lorsqu’elle n’était qu’une enfant. «Avant cela, je vivais avec le côté palestinien (de la famille à Washington)», déclare-t-elle.
Ce déménagement n’a pas été facile pour elle. «J’aurais aimé grandir et voir mon père tous les jours, et j’aurais aimé en savoir plus sur l’islam et le pratiquer, vivre dans une culture musulmane en général», confie-t-elle. «Mais je n’ai pas eu cette chance.»
«Je parle de tout cela pour les personnes âgées qui vivent encore là-bas et qui n’ont jamais pu voir la Palestine libre, et pour les enfants qui peuvent encore avoir une belle vie à l’avenir», ajoute-t-elle.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com