RIYAD: L'Organisation de coopération numérique (DCO), une initiative mondiale visant à améliorer l'économie numérique, cherche à encourager les jeunes entreprises à exploiter les marchés internationaux grâce à son programme startup.
Baptisé «Startup Passport», ce programme aide les startups à opérer plus efficacement au-delà des frontières tout en maintenant leur empreinte dans leur pays d'origine, explique Hassan Nasser, vice-président des affaires internationales de la DCO.
Le programme a ouvert des marchés potentiellement lucratifs avec une population de plus d'un demi-milliard de personnes et un produit intérieur brut s'élevant à près de 7,5 trillions de riyals saoudiens (1 riyal = 0,26 euro), rapporte l'Agence de presse saoudienne (SPA).
« La création d'une nouvelle expansion du marché dans les pays de l'Organisation et même au-delà aura un impact positif sur les autres marchés », précise Nasser.
L'expansion des startups permettrait de créer de nouvelles entités économiques, d'améliorer l'emploi au sein des États membres de l'Organisation et de favoriser les solutions innovantes, dit-il.
« La création d'une nouvelle expansion du marché dans les pays de l'Organisation et même au-delà aura un impact positif sur les autres marchés ».
- Hassan Nasser
Selon Nasser, ces solutions innovantes pourraient être adoptées plus largement, étant donné que la plupart des startups misent sur la durabilité et la conservation.
En effet, la série de tables rondes mondiales de l'Organisation, qui s'est déroulée lors de la Conférence mondiale de développement des télécommunications en juin, avait pour but de réunir des leaders mondiaux afin de faire évoluer la prospérité numérique.
Les tables rondes sont l'occasion pour les dirigeants du monde entier d'échanger leurs points de vue sur l'amélioration de la coopération dans l'espace numérique et la mise en place d'une économie numérique inclusive et durable, indique Nasser.
La première table ronde a réuni environ 35 participants de 20 pays différents.
EN BREF 2 TRILLIONS DE DOLLARS
Le programme a ouvert des marchés potentiellement lucratifs avec une population de plus d'un demi-milliard de personnes et un produit intérieur brut s'élevant à près de 7,5 trillions de riyals saoudiens (1 riyal = 0,26 euro).
Nasser estime que la coopération transfrontalière est l'une des raisons essentielles de l'existence de la DCO. «L'Organisation existe en partie pour contribuer à la coopération transfrontalière et la stimuler», affirme-t-il.
Le développement d'un modèle efficace nécessite une coopération, une réduction des coûts et une augmentation du retour sur investissement. Il s’agit de trouver la meilleure solution possible.
« Les défis sont nombreux en termes d'investissement, de compétences et d'autonomisation numériques. Ce sont des domaines où nous avons besoin de plus de coopération », déclare Nasser.
Il explique ensuite que le but de l'Organisation n'est pas d'entrer en concurrence avec qui que ce soit, mais de combler des lacunes et de répondre à des besoins.
La DCO organisera ses futures tables rondes en Amérique latine, en Europe, en Asie et à l'Assemblée générale des Nations Unies à New York.
Par ailleurs, Nasser estime que l'Assemblée générale des Nations Unies « sera un lieu propice à la mobilisation d'une audience mondiale pour cette session importante ».
« L’une des composantes essentielles de la mission de l'Organisation consiste à lancer des initiatives qui profiteront à tous les États membres », ajoute-t-il.
La DCO aspire à promouvoir une croissance inclusive de l'économie numérique dans ses 11 pays membres : le Bahreïn, le Djibouti, la Jordanie, le Koweït, le Maroc, le Nigeria, Oman, le Pakistan, le Rwanda, l'Arabie saoudite et Chypre.
L'Organisation a été lancée au début de l'année 2022 à l'occasion d'un événement mondial consacré aux technologies du futur (LEAP) qui s'est tenu à Riyad.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com