La menace du nucléaire iranien s’invite au sommet de l’ONU

Antony Blinken, s'exprime lors d'une réunion avec les États parties au Traité de non-prolifération des armes nucléaires, à l’ONU, le lundi 1er août 2022 (Photo, AP).
Antony Blinken, s'exprime lors d'une réunion avec les États parties au Traité de non-prolifération des armes nucléaires, à l’ONU, le lundi 1er août 2022 (Photo, AP).
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Publié le Mercredi 03 août 2022

La menace du nucléaire iranien s’invite au sommet de l’ONU

  • Le président de la 10e conférence d'examen du TNP déclare à Arab News que la question de l'Iran sera soulevée à la lumière du rapport de l'AIEA
  • Le monde arabe est préoccupé par l'incapacité des États dotés d'armes nucléaires à respecter les appels du TNP en faveur de l'élimination des armes atomiques

NEW YORK: Les États-Unis restent convaincus qu’un retour mutuel au respect de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien constitue le meilleur moyen «de s’assurer que nous remettons le programme nucléaire iranien à sa place et d’éviter toute forme de crise», a déclaré lundi le secrétaire d’État, Antony Blinken.

Blinken s’est exprimé lors d’une conférence de presse organisée au siège des Nations unies à New York et à laquelle Arab News a assisté. Il dirigeait une délégation de soixante personnes, chargée de donner le coup d’envoi des négociations nucléaires de haut niveau qui auront lieu ce mois-ci.

Il a précisé que les États-Unis avaient accepté une proposition de l’UE, rédigée «après plusieurs mois de discussions, de négociations et de conversations», ajoutant qu’il reste à voir si l’Iran suivra.

«Nous sommes prêts à aller de l’avant selon ce qui a été convenu. On ignore toujours si l’Iran est prêt à le faire», a indiqué Blinken.

Ses commentaires sont intervenus peu de temps après que les États-Unis ont imposé à Téhéran une nouvelle série de sanctions sur le pétrole et les produits pétrochimiques. Ils font suite aux déclarations du directeur l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran (OEAI), Mohammed Eslami, selon lesquelles Téhéran a la capacité de fabriquer une arme nucléaire, «mais ne prévoit pas de le faire».

Les États parties au traité sur la non-prolifération des armes nucléaires se réunissent tous les cinq ans à New York pour examiner le fonctionnement de l’accord et la mise en œuvre de ses dispositions: empêcher la propagation des armes nucléaires, détruire l’arsenal nucléaire existant afin de parvenir à terme à un monde sans armes nucléaires, et promouvoir les utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire.

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a ouvert la conférence en signalant qu’elle se déroulait à un moment critique pour la paix et la sécurité mondiales, «car l’humanité risque d’oublier les leçons tirées des terribles incendies d’Hiroshima et de Nagasaki».

Selon Guterres, les tensions géopolitiques atteignent de nouveaux sommets, tandis que les États «cherchent un faux sentiment de sécurité en stockant et en dépensant des centaines de milliards de dollars pour des armes apocalyptiques qui n’ont pas leur place sur notre planète».

La dernière conférence d'examen a eu lieu en 2015 et la conférence actuelle aurait dû avoir lieu en 2020, mais elle a été retardée par la pandémie.

Avec ses 191 pays membres – dont cinq États dotés de l'arme nucléaire, à savoir la Chine, la Russie, la France, les États-Unis et le Royaume-Uni – le TNP est l'accord multilatéral de contrôle des armements le plus étendu. Il est entré en vigueur en 1970 et constitue la pierre angulaire du régime mondial de non-prolifération.

L'accord sur le nucléaire iranien, officiellement connu sous le nom de plan d'action global conjoint (JCPOA), a été convenu après la conférence d'examen de 2015, de sorte qu'il n'a jamais été discuté par les États parties auparavant.

Gustavo Zlauvinen, président de la 10e conférence d'examen du TNP, a déclaré à Arab News qu'il pensait que les États-Unis et d'autres États parties exprimeraient des inquiétudes concernant les programmes nucléaires iraniens, en se référant au dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique qui a révélé «des incohérences et une multitude d'autres questions qui jettent une ombre sur le programme nucléaire iranien et qui ont soulevé des questions sur le caractère réellement pacifique ou non de ce programme».

Zlauvinen a déclaré qu'il s'attendait à ce que l'Iran défende son programme comme un programme pacifique. «Ensuite, la question sera de savoir à quel point les États-Unis et les autres pays feront pression pour que cette question soit incluse ou non dans tout document final.»

«Je crois que plus nous ferons de progrès dans les pourparlers de Vienne concernant le JCPOA, moins le niveau des discussions de la conférence d'examen sera élevé. Mais si aucun progrès n’est effectué lors de ces discussions, il y aura probablement plus de débats ici», a-t-il ajouté.

S'exprimant au nom du groupe arabe, Ayman Safadi, ministre jordanien des Affaires étrangères, a affirmé que les États arabes considéraient le régime du TNP comme extrêmement important                               et reconnaissaient l'AIEA comme la seule agence ayant pour mandat de vérifier les incidents liés à l'utilisation pacifique des matières nucléaires.

Il a déclaré aux ambassadeurs et ministres du monde entier que le traité était fondé sur un accord qui demandait aux États nucléaires d'éliminer leurs armes atomiques et à toutes les autres nations de s'engager à ne pas produire de telles armes.

«Les États dotés d'armes nucléaires ne se sont pas conformés. Le monde arabe est préoccupé par cette situation», a souligné Safadi, qui a exhorté ces États à adopter la transparence concernant leurs arsenaux nucléaires.

Il a appelé à la création d'instruments contraignants pour rassurer les États non nucléaires sur les garanties internationales contre l'utilisation des armes atomiques.

Safadi a également évoqué l'interdiction claire des transferts de technologie nucléaire vers des États qui ne sont pas parties au traité, en pointant du doigt Israël, l'un des quatre pays n’ayant pas adhéré à l'accord, ainsi que le Pakistan, l'Inde et le Soudan du Sud.

La conférence d'examen de 1995 s'est clôturée par la décision de créer une zone exempte d’armes nucléaires au Moyen-Orient.

Safadi a signalé que «le Moyen-Orient a déjà suffisamment de problèmes à gérer sans nouvelle forme de crise ou l'entrée d'armes nucléaires dans nos pays».

La Jordanie «s'engage pleinement à respecter le TNP», a-t-il ajouté.

Toutefois, Safadi a indiqué que l'objectif de parvenir à un Moyen-Orient exempt d'armes nucléaires va de pair avec la résolution de tous les problèmes du Moyen-Orient, notamment la situation en Palestine, la guerre en Syrie, le conflit yéménite et les tensions en Libye.

«Ce sont de véritables obstacles, qui se renforcent mutuellement. Sans résolution mutuelle de tous ces problèmes, nous continuerons à voir le Moyen-Orient en difficulté», a-t-il soutenu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com