En images: Le festival de street art «Jidar» orne les façades de Rabat

Par Amine Naim (Photo fournie).
Par Amine Naim (Photo fournie).
Par Yassine Mandar (Photo fournie).
Par Yassine Mandar (Photo fournie).
Par Juraj Ďuriš (Photo fournie).
Par Juraj Ďuriš (Photo fournie).
Par Doha El Mohamadi (Photo fournie).
Par Doha El Mohamadi (Photo fournie).
Par Bryan Beyung (Photo fournie).
Par Bryan Beyung (Photo fournie).
Par Ed Oner (Photo fournie).
Par Ed Oner (Photo fournie).
Par Tima (Photo fournie).
Par Tima (Photo fournie).
Par Beaugraff (Photo fournie).
Par Beaugraff (Photo fournie).
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Publié le Mercredi 03 août 2022

En images: Le festival de street art «Jidar» orne les façades de Rabat

  • Malgré un soleil de plomb, le rendez-vous annuel qui réunit des artistes marocains – ainsi qu'internationaux – a pu mettre en exergue le travail de 9 artistes
  • Dans le quartier de l’Océan, c’est au niveau d’une mur collectif que se sont donnés rendez-vous plusieurs artistes pour l'embellir

RABAT: Tenue du 21 au 31 juillet, la 7ᵉ édition du festival de street art de Rabat – «Jidar» – s’est achevée. Arab News en français s’est rendu sur place pour observer la façon dont des artistes locaux et internationaux ont choisi d'égayer, en couleur, les murs de la capitale.

Malgré un soleil de plomb, le rendez-vous annuel qui réunit des artistes de tous bords a pu mettre en exergue le travail de 9 artistes dont les fresques ont orné 9 murs de la capitale Rabat et sa banlieue. De surcroît, d'autres activités auxiliaires ont été organisées lors de cette manifestation culturelle, telle qu’un atelier de sérigraphie ou encore un mur collectif.

Organisé par l’association à but non lucratif EAC-L’Boulvart (Éducation artistique et culturelle), le festival s’inscrit dans le cadre du programme «Rabat ville lumière, capitale marocaine de la culture» ayant vocation à transformer la capitale du Maroc en destination culturelle de premier plan. Un programme lancé en 2014 par Sa Majesté le roi Mohammed VI, qui compte également la construction d’infrastructures culturelles, notamment le Grand Théâtre de Rabat de l’architecte anglo-irakienne Zaha Hadid.

 

Les fresques

  • Juraj Ďuriš

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L’artiste slovaque né à Nitra a imprégné une façade dans le quartier de l’Agdal d’un navire aux couleurs vives, inspiré du pop-art (Photo fournie).

  • Twoone

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Quant à cet artiste japonais, c’est de la légendaire chanteuse arabe, Warda al-Jazairia, que s’inspire sa fresque dans le quartier de Yacoub el Mansour (Photo fournie).

  • Pantonio

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À 15 minutes de marche, dans le même quartier, Pantonio rend hommage au monde marin à travers sa fresque aux lignes fluides (Photo fournie).

  • Bryan Beyung

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Dans le quartier de Hay el Fath, l’artiste canadien a opté pour un portrait de son cousin éloigné provenant d'un album de famille (Photo fournie).

  • Tima

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Également à Hay el Fath – à quelques minutes de marche – la plasticienne et street artiste marocaine présente une femme au regard détourné (Photo fournie).

  • Reda Boudina

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Dans le quartier de l’Océan, l’artiste marocain originaire de Meknès signe une fresque qui s’inscrit dans l’abstrait et les formes graphiques (Photo fournie).

  • Ed Oner

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Quant à l’artiste marocain Ed Oner, celui-ci rend hommage à Rabat à travers 3 timbres superposés (de bas en haut): le fleuve du Bouregreg qui traverse Rabat, l’équipe de football des Forces armées royales, et finalement le Chellah, site archéologique d’une nécropole mérinide inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco (Photo fournie).

  • Manolo Mesa

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Dans le quartier El Youssoufia, l’espagnol a mis en lumière la poterie traditionnelle marocaine en argile (Photo fournie).

  • Beaugraff

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De son côté, l’artiste sénégalais a opté pour une représentation de la femme africaine, non loin de la fresque de Mesa, toujours dans le quartier d’El Youssoufia (Photo fournie).

Un mur collectif

Dans le quartier de l’Océan, c’est au niveau d’une façade horizontale d’environ 100 mètres que se sont donnés rendez-vous plusieurs artistes en vue de l'embellir. Un mur collectif qui permet aux passants et curieux de côtoyer les artistes présents dans une ambiance conviviale. Yassine Mandar est l’un de ces artistes, et accepte d’en discuter avec Arab News en français.

Nous, jeunes artistes, nous nous réjouissons beaucoup lorsque nous voyons de telles initiatives dans notre pays.

Yassine Mandar

Mandar s’intéresse particulièrement au corps humain, «non seulement d’un point de vue anatomique et organique, mais également d’un point de vue fonctionnel», qu’il tente d’exprimer à travers son art. Par ses œuvres, il espère susciter une «réflexion abstraite de la réalité» afin de «nous permettre de voir la vie sous un autre angle». 

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La fresque de Yassine Mandar (Photo fournie).

Pour Mandar, lauréat de l’École Supérieure des Beaux Arts de Casablanca d’où il est originaire, le festival Jidar a été «une expérience merveilleuse» durant laquelle il a «appris les nouvelles méthodes et techniques utilisées dans les peintures murales».

«Nous, jeunes artistes, nous nous réjouissons beaucoup lorsque nous voyons de telles initiatives dans notre pays», ajoute-t-il.

«Nous souhaitons plus de soutien et de dons pour développer cette forme d’art», car selon lui, «le street art est porteur d’importants messages au grand public».

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Par Amine Naim (Photo fournie).

Mandar n’est pas le seul à se réjouir de la tenue de cette manifestation culturelle. Hanane, une habitante du quartier de l’Océan, affirme à Arab News en français que ces fresques «ajoute du charme» à son quartier natal.

Pour sa part, Salah – accompagné de son fils au pied de la fresque du sénégalais Beaugraff –, estime que les fresques de son quartier «permettent aux plus jeunes de son quartier de se familiariser avec l’expression artistique». 

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Par Oldr Walid et Oussama el Ouardassi (Photo fournie).
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Par Doha el Mohamadi (Photo fournie).
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Par Majda Jarbili (Photo fournie).
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Par Ayoub Abid (Photo fournie).
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Par Hamza Marmouche (Photo fournie).

Comment localiser les fresques du Jidar?

Pour les amateurs du street art, le moyen le plus rapide pour localiser les fresques du Jidar festival, est d’utiliser l’application Jidar disponible sur Google Play et Apple App store. Entre autres, l’application permet non seulement de repérer les fresques de la 7ᵉ édition du festival, mais également celles des éditions précédentes – le tout dans une application bien conçue et facile à utiliser. Alternativement, le site web jidar.ma, lui, permet de localiser les fresques de la 7ᵉ édition uniquement.

Les artistes

  • Juraj Duris (Slovaquie)
  • Twoone (Japon)
  • Pantonio (Portugal)
  • Bryan Beyung (Canada)
  • Tima (Maroc)
  • Reda Boudina (Maroc)
  • Ed Oner (Maroc)
  • Manolo Mesa (Espagne)
  • Beaugraff (Sénégal)

L’Opéra de Saint-Pétersbourg présente Rigoletto de Verdi à Dubaï et Abou Dhabi

Rigoletto de Verdi mis en scène par Yuri Alexandrov, présenté par l’Opéra d’État de Saint-Pétersbourg. (Fournie)
Rigoletto de Verdi mis en scène par Yuri Alexandrov, présenté par l’Opéra d’État de Saint-Pétersbourg. (Fournie)
Direction artistique signée par Yuri Alexandrov, nommé Artiste du Peuple de Russie et lauréat du Golden Mask. (Fournie)
Direction artistique signée par Yuri Alexandrov, nommé Artiste du Peuple de Russie et lauréat du Golden Mask. (Fournie)
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  • L’Opéra de Saint-Pétersbourg, dirigé par Yuri Alexandrov, présente Rigoletto de Verdi à Dubaï et Abou Dhabi du 19 au 23 novembre
  • La mise en scène d’Alexandrov revisite le mythe du bouffon tragique, dans une production somptueuse portée par une troupe d’excellence

Dubaï: Le public des Émirats arabes unis s’apprête à vivre une expérience lyrique exceptionnelle : le chef-d’œuvre de Giuseppe Verdi, Rigoletto, sera présenté par le Théâtre d’État de l’Opéra de Saint-Pétersbourg, sous la direction du célèbre metteur en scène russe Yuri Alexandrov, les 19 et 20 novembre au Zabeel Theatre de Dubaï, puis les 22 et 23 novembre au Cultural Foundation Theatre d’Abou Dhabi.

Organisé par Art For All, cet événement marque le grand retour de la troupe russe aux Émirats, après son succès lors du programme culturel russe de l’Expo 2020. Fondée en 1987, l’Opéra de Saint-Pétersbourg s’est imposée comme l’une des compagnies lyriques les plus respectées d’Europe.

Un metteur en scène au génie reconnu

Figure majeure du monde lyrique, Yuri Alexandrov, nommé Artiste du Peuple de Russie et lauréat des prestigieux prix Golden Mask et Golden Sofit, a signé plus de 300 productions dans des maisons d’opéra de renommée mondiale, parmi lesquelles La Scala, le Metropolitan Opera de New York, l’Arena di Verona et le Théâtre Mariinsky.

Sa mise en scène de Rigoletto se distingue par une approche audacieuse, psychologique et profondément humaine. Alexandrov y réinvente les clichés traditionnels : ici, le bouffon n’est plus un vieillard difforme, mais un homme rusé, sarcastique, habité par la douleur et les contradictions morales d’un monde corrompu.

“Notre version de Rigoletto a triomphé dans de nombreux pays. Nos chanteurs, formés à cette exigence musicale, offrent une interprétation puissante et sincère,” explique Yuri Alexandrov.

Un spectacle grandiose

Mêlant costumes somptueux, décors fastueux et orchestre d’exception, Rigoletto incarne la quintessence de l’opéra italien. Le spectacle, chanté en italien avec surtitres en anglais, dure 3h15 (avec deux entractes).

Avec cette nouvelle tournée, Yuri Alexandrov confirme son rôle de passeur culturel entre la tradition russe et les scènes internationales, offrant au public émirien une immersion dans la puissance émotionnelle du théâtre lyrique.

En savoir plus : rigoletto.platinumlist.net.


Noor Riyadh annonce les artistes du festival de lumière et d’art 2025

L'exposition comprendra une installation spéciale intitulée « Scènes d'un mariage » (photo) consacrée à l'œuvre de la regrettée Safeya Binzagr (1940-2024), figure de proue du mouvement artistique moderne en Arabie saoudite et première femme artiste saoudienne à avoir présenté une exposition solo en 1968. (Fourni)
L'exposition comprendra une installation spéciale intitulée « Scènes d'un mariage » (photo) consacrée à l'œuvre de la regrettée Safeya Binzagr (1940-2024), figure de proue du mouvement artistique moderne en Arabie saoudite et première femme artiste saoudienne à avoir présenté une exposition solo en 1968. (Fourni)
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  • Noor Riyadh 2025 réunira 59 artistes de 24 nationalités autour du thème « En un clin d’œil », symbole de la transformation rapide de la capitale saoudienne
  • Le festival, porté par Riyadh Art, veut faire de la lumière un langage universel reliant cultures et générations, tout en rendant hommage à la pionnière Safeya Binzagr

RIYADH : Le festival annuel Noor Riyadh, le plus grand festival international de lumière et d’art de la région, a dévoilé la liste de ses artistes participants, en préparation du lancement de son édition 2025, prévue du 20 novembre au 6 décembre.

Sous la direction curatoriale de Mami Kataoka, Li Zhenhua et Sara Almutlaq, l’événement se tiendra dans plusieurs pôles à travers Riyad et présentera 60 œuvres de 59 artistes issus de 24 nationalités, dont 35 créations inédites.

« Noor Riyadh se définit par ses artistes : leurs idées, leur courage et leur vision », a déclaré Nouf Almoneef, directrice du festival. « Chaque œuvre saisit l’élan de la ville à travers la lumière, nous rappelant que la créativité est un langage universel qui relie les cultures et inspire le dialogue. »

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« Love Difference » (2025) de l'artiste italien Michelangelo Pistoletto. (Fourni)

Le thème curatorial de cette année, « In the Blink of an Eye » (En un clin d’œil), reflète la transformation rapide qui façonne Riyad.

Le festival présentera des œuvres répondant à ce thème, signées par des artistes internationaux et locaux de renom, parmi lesquels Saad Al-Howede, Monira Al-Qadiri, Abdulrahman Al-Soliman, James Clar, Ivana Franke, fuse*, Ayoung Kim, Shinji Ohmaki, Michelangelo Pistoletto et Muhannad Shono.

L’exposition comprendra également une installation spéciale dédiée à la feue Safeya Binzagr (1940–2024), figure majeure de l’art moderne saoudien et première artiste femme du Royaume à avoir tenu une exposition solo en 1968.

« La lumière est à la fois un médium et une métaphore de la transformation », a expliqué Mami Kataoka, responsable du conseil curatorial. « In the Blink of an Eye montre à quelle vitesse la perception peut basculer — offrant un instant de pause au cœur du changement, pour y voir la beauté du mouvement perpétuel. »

L’édition 2025 est portée par une équipe curatoriale internationale qui rassemble des perspectives diverses sur la culture contemporaine, connectant le cœur historique de Riyad à sa ligne d’horizon moderne et à son réseau de métro. L’exposition invite le public à explorer la lumière comme vecteur de perception, de mémoire et d’élan collectif.

Cette année, Noor Riyadh se déploiera sur six sites emblématiques : le quartier Qasr Al-Hokm, le Centre historique du roi Abdulaziz, la station de métro stc, la station de métro KAFD, la tour Al-Faisaliah et le district JAX.

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« Memory Melting » (2025) de l'artiste saoudien Saad Al-Howede. (Fourni)

Organisé sous l’égide de la Commission royale pour la ville de Riyad et de Riyadh Art, Noor Riyadh incarne la mission de cette dernière : transformer la capitale saoudienne en stimulant la créativité et en enrichissant la vie quotidienne.

Depuis sa création, Riyadh Art a présenté plus de 550 œuvres d’art signées par 500 artistes saoudiens et internationaux, attirant plus de 9,6 millions de visiteurs. Noor Riyadh transforme les espaces publics du quotidien en expériences artistiques inédites, cherchant à créer un sentiment d’émerveillement partagé au sein des communautés.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Guinot Institut apporte l’excellence de la beauté française à Dubaï

 Le monde du bien-être et de la beauté à Dubaï s’enrichit d’un nouveau joyau venu tout droit de Paris. Guinot Institut Paris, reconnu comme le salon de beauté n°1 en France, vient d’ouvrir son premier institut au cœur de Dubai Healthcare City. (Photo fournie)
Le monde du bien-être et de la beauté à Dubaï s’enrichit d’un nouveau joyau venu tout droit de Paris. Guinot Institut Paris, reconnu comme le salon de beauté n°1 en France, vient d’ouvrir son premier institut au cœur de Dubai Healthcare City. (Photo fournie)
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  • Fondée il y a plus d’un demi-siècle, Guinot s’est imposée comme une référence mondiale des soins professionnels grâce à ses innovations scientifiques, ses formules exclusives et son exigence de qualité
  • Chaque soin, conçu comme un rituel personnalisé, allie science et précision pour sublimer la beauté naturelle de chaque femme

DUBAI: Le monde du bien-être et de la beauté à Dubaï s’enrichit d’un nouveau joyau venu tout droit de Paris. Guinot Institut Paris, reconnu comme le salon de beauté n°1 en France, vient d’ouvrir son premier institut au cœur de Dubai Healthcare City, marquant une nouvelle étape dans la diffusion du savoir-faire français en matière de soins de la peau.

Un héritage de plus de 50 ans d’expertise

Fondée il y a plus d’un demi-siècle, Guinot s’est imposée comme une référence mondiale des soins professionnels grâce à ses innovations scientifiques, ses formules exclusives et son exigence de qualité. Les produits Guinot, développés et fabriqués en France, respectent des standards pharmaceutiques stricts et des engagements environnementaux rigoureux.

Chaque soin, conçu comme un rituel personnalisé, allie science et précision pour sublimer la beauté naturelle de chaque femme. À Dubaï, les clientes pourront ainsi découvrir l’essence du “savoir-beauté” français, réputé pour ses résultats visibles et durables.

Une nouvelle adresse d’excellence à Dubaï

Parmi les innovations phares de la marque, le soin Hydradermie Énergie Cellulaire occupe une place centrale. Ce traitement breveté, véritable alternative non invasive aux techniques esthétiques, utilise l’ionisation et l’oxygénation pour stimuler les cellules cutanées. Résultat : une peau plus hydratée, lissée et éclatante dès la première séance.

Cette technologie exclusive illustre la philosophie Guinot : réveiller l’énergie jeunesse de la peau sans agresser ni altérer son équilibre naturel.

L’institut propose un large éventail de soins emblématiques. Chaque visite débute par une consultation personnalisée avec les esthéticiennes Guinot, surnommées les “Docteurs de Beauté”, qui définissent un protocole sur mesure pour des résultats visibles et durables.

Installé à Dubai Healthcare City, le Guinot Institut Dubaï ambitionne de devenir la nouvelle référence en matière de soins haut de gamme dans la région. Entre expertise scientifique française et hospitalité dubaïote, l’adresse promet une expérience unique, alliant élégance, efficacité et bien-être.

Les amateurs de soins d’exception peuvent désormais profiter du meilleur de la cosmétique professionnelle française sans quitter Dubaï.