Les Saoudiens se félicitent des chiffres de la main-d'œuvre féminine de la Vision 2030

La Vision 2030 promeut les femmes saoudiennes comme un élément important des atouts du Royaume (Photo, fournie).
La Vision 2030 promeut les femmes saoudiennes comme un élément important des atouts du Royaume (Photo, fournie).
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Publié le Dimanche 31 juillet 2022

Les Saoudiens se félicitent des chiffres de la main-d'œuvre féminine de la Vision 2030

  • Le taux de chômage des femmes a atteint son plus faible niveau depuis 20 ans, au premier trimestre de 2022
  • «Les femmes ont reçu les pouvoirs nécessaires afin d’assumer leurs responsabilités envers le pays en raison de leurs capacités, avec le soutien du gouvernement», a jugé Al-Chammari

RIYAD: Les Saoudiens se sont félicités des chiffres de la main-d'œuvre qui révèlent le rôle croissant des femmes dans l'économie nationale, dans le cadre de la Vision 2030.

Les femmes saoudiennes représentaient 33,6 % de la main-d'œuvre saoudienne en mars 2022, selon l'Autorité générale des statistiques. Ce chiffre est en hausse par rapport à 17,4 % il y a seulement cinq ans.

Le taux de chômage des femmes a atteint son plus faible niveau depuis 20 ans au premier trimestre de 2022, tombant à 20,2%, contre 22,5% au quatrième trimestre de 2021.

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Saad A. al-Hammad, porte-parole du ministère des Ressources humaines et du Développement social (Photo fournie).

La Vision 2030 promeut les femmes saoudiennes comme un élément important de la force du Royaume. Elle vise à développer leurs talents, à investir leurs énergies et à leur offrir les bonnes opportunités pour bâtir leur avenir, en contribuant au développement de la société.
 

«Le ministère des Ressources humaines et du Développement social a mis en œuvre des politiques et des initiatives qui soutiennent l'inclusion et la diversité sur le marché du travail en introduisant diverses incitations de manière à améliorer l'image positive des femmes sur le lieu de travail et pour créer un environnement favorable et inclusif facilitant l'entrée des femmes sur le marché du travail.»

 Saad A. al-Hammad, porte-parole du ministère des Ressources humaines et du Développement social

Selon les experts, l'afflux de femmes sur le marché du travail est le fruit des réformes, législations et lois qui favorisent un environnement inclusif sur le lieu de travail.

Saad A. al-Hammad, porte-parole du ministère des Ressources humaines et du Développement social, a déclaré à Arab News: «Le ministère des Ressources humaines et du Développement social a mis en œuvre des politiques et des initiatives qui soutiennent l'inclusion et la diversité sur le marché du travail en introduisant diverses incitations de manière à améliorer l'image positive des femmes sur le lieu de travail et pour créer un environnement favorable et inclusif facilitant l'entrée des femmes sur le marché du travail.»

Al-Hammad a ajouté que le pourcentage de femmes occupant des postes de cadres supérieurs et intermédiaires est passé de 28,6 % en 2017 à 39 % au premier trimestre de 2022.

Selon les données du marché du travail, 27,7 % des femmes saoudiennes étaient employées dans le secteur de l'éducation et 17,7 % dans le secteur du commerce de détail et de gros en mars 2022.

FAITS MARQUANTS

- Les femmes saoudiennes représentent désormais 33,6 % de la main-d'œuvre saoudienne depuis mars 2022, selon l'Autorité générale des statistiques. Ce chiffre est en hausse par rapport à 17,4 % il y a seulement cinq ans.

- Selon les données du marché du travail, 27,7 % des femmes saoudiennes étaient employées dans le secteur de l'éducation et 17,7 % dans le secteur du commerce de détail et de gros en mars 2022. 

Le Dr Nuwair S. al-Shammari, doyen adjoint de la faculté d'information et de communication de l'université islamique Imam Mohammed ibn Saoud, a déclaré que les femmes saoudiennes ont progressé grâce aux décisions historiques prises sous le règne du roi Salmane, qui ont permis aux femmes saoudiennes d'être des partenaires actifs du développement national — la pierre angulaire du programme de transformation nationale et de la Vision saoudienne 2030, dirigée de manière efficace par le prince héritier Mohammed ben Salmane.

Al-Shammari, qui était président du comité des médias lors d'une conférence sur l'autonomisation des femmes en novembre 2021, a ajouté: «Les transformations de ces dernières années ont témoigné une présence écrasante des femmes saoudiennes sur le marché du travail, dans les chambres de commerce, au Conseil de la choura, dans le travail diplomatique et à d'autres postes de direction importants. Les femmes ont reçu les pouvoirs nécessaires afin d’assumer leurs responsabilités envers le pays en raison de leurs capacités, avec le soutien du gouvernement.»

La Dr Amal D. al-Daej, conseillère en relations internationales et en partenariats stratégiques du National Center for Vegetation Cover, a signalé: «Le prince héritier Mohammed ben Salmane a offert aux femmes les moyens d'agir sur le marché du travail et grâce à lui, les femmes sont devenues aujourd'hui de véritables partenaires aux côtés des hommes dans le développement du pays.»

Al-Daej a ajouté que les femmes jouissent aujourd'hui d'une place distincte dans la société grâce aux dirigeants, qui ont compris l'importance d'accroître la participation des femmes au marché du travail, étant donné que les femmes représentent la moitié de la société. «Les femmes peuvent aujourd'hui occuper des postes de direction et faire partie de délégations officielles dans les forums internationaux», a souligné Al-Daej.

La conseillère, qui était membre de la délégation saoudienne à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (COP15), a soutenu: «Il est passionnant de voir le taux de participation des femmes à la main-d'œuvre augmenter ces dernières années. Cette autonomisation renforcera certainement l'économie nationale.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'aviation israélienne pilonne la banlieue sud de Beyrouth, 22 morts dans l'est du Liban

Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
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  • L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités
  • L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah

BEYROUTH: L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités, le Hezbollah revendiquant sa frappe la plus profonde en Israël depuis plus d'un an d'hostilités.

L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah.

Les raids ont été précédés par des appels de l'armée israélienne à évacuer certains quartiers.

Les images de l'AFPTV montraient d'épaisses colonnes de fumée sur la banlieue sud de la capitale libanaise, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes quotidiennes qui la visent depuis fin septembre.

Les frappes, qui s'étaient arrêtées mardi, ont repris au lendemain du départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente d'arracher un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah pro-iranien.

Après Beyrouth, il devait rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Des frappes israéliennes ont également visé jeudi l'est et le sud du Liban, bastions du Hezbollah, selon l'ANI.

Les frappes de "l'ennemi israélien" sur cinq zones de la région de Baalbeck (est) ont coûté le vie à 22 personnes, a indiqué le ministère de la Santé.

L'ANI a précisé qu'une frappe sur le village de Makneh dans cette région avait entraîné la mort d'au moins quatre membres d'une même famille.

La coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert s'est rendue sur le site de Baalbeck, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, qui a annoncé lundi placer sous "protection renforcée provisoire" 34 sites culturels au Liban menacés par les bombardements israéliens, et octroyer une assistance financière d'urgence pour sauver le patrimoine de ce pays.

- Khiam -

Pour sa part, la formation islamiste a annoncé jeudi avoir lancé des missiles sur une base aérienne près de la ville d'Ashdod, dans sa première attaque contre le sud d'Israël.

Dans un communiqué, le Hezbollah a précisé que cette base à l'est d'Ashdod se trouvait "à 150 km de la frontière" israélo-libanaise.

C'est la première fois que le Hezbollah annonce viser un objectif aussi éloigné de la frontière depuis plus d'un an d'affrontements.

La formation pro-iranienne a également revendiqué des tirs contre le nord d'Israël, où les secours ont annoncé qu'un homme était mort après avoir été blessé à la suite de tirs de projectiles en Galilée.

Dans le sud du Liban frontalier d'Israël, le Hezbollah a fait état dans neuf communiqués distincts d'attaques menées par le mouvement contre des soldats israéliens dans et autour du village de Khiam.

Les médias officiels libanais ont affirmé que l'armée israélienne dynamitait des maisons et bâtiments dans cette localité proche de la frontière israélienne.

Les violences entre Israël et le Hezbollah, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.583 morts depuis octobre 2023 au Liban.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.


La CPI émet des mandats d'arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
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  • La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire
  • Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes"

LA HAYE: La Cour pénale internationale a émis jeudi des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire.

Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes".

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye.

Dans un autre communiqué, elle émet un mandat d'arrêt contre Mohammed Deif, également pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La cour "a émis à l'unanimité un mandat d'arrêt contre M. Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, communément appelé +Deif+, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'État d'Israël et de l'État de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023".

Classés "secrets" 

Les mandats d'arrêt ont été classés "secrets", afin de protéger les témoins et de garantir la conduite des enquêtes, a déclaré la cour.

Mais la CPI "considère qu'il est dans l'intérêt des victimes et de leurs familles qu'elles soient informées de l'existence des mandats".

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a demandé en mai à la cour de délivrer des mandats d'arrêt contre Netanyahu et Gallant (qui a été limogé début novembre par le Premier ministre israélien) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité présumés à Gaza.

M. Khan a également demandé des mandats d'arrêt contre de hauts dirigeant du Hamas, dont Mohammed Deif, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Selon Israël, Deif a été tué par une frappe le 13 juillet dans le sud de Gaza, bien que le Hamas nie sa mort.

Le procureur a depuis abandonné la demande de mandats d'arrêt contre le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et le chef du Hamas dans la bande de Gaza Yahya Sinouar, dont les morts ont été confirmées.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 44.056 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.

Au moins 71 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 104.268 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.


Liban: frappes sur la banlieue sud de Beyrouth après un appel israélien à évacuer

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  • La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani
  • Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah

BEYROUTH: De nouvelles frappes ont visé jeudi matin la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais contre lequel Israël est en guerre, peu après un appel de l'armée israélienne à évacuer, selon un média d'Etat libanais.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani) a rapporté trois frappes sur la banlieue sud, dont une "très violente sur Haret Hreik", un quartier de ce secteur, et précisé qu'un immeuble avait été détruit.

Sur les images de l'AFPTV, on peut voir des panaches de fumée s'élever d'au moins trois sites visés.

Les frappes ont été précédées par un appel du porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichai Adraee, sur les réseaux sociaux, à évacuer trois secteurs de la banlieue sud.

Après cet appel, des tirs nourris ont été entendus dans la banlieue, visant à avertir les habitants.

La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani.

Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah.

Les frappes interviennent alors que l'émissaire américain Amos Hochstein tente de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais.

Après avoir vu les responsables libanais à Beyrouth, il doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle israélienne.

Les violences entre Israël et le mouvement pro-iranien, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.550 morts depuis octobre 2023.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.