Après le choc de l'attentat de Nice, le profil de l'agresseur se précise

Le renforcement des mesures de sécurité autour des lieux de cultes chrétiens sera "fort" en ce week-end de la Toussaint. Les établissements scolaires seront aussi particulièrement protégés alors que la rentrée aura lieu lundi (Photo, AFP).
Le renforcement des mesures de sécurité autour des lieux de cultes chrétiens sera "fort" en ce week-end de la Toussaint. Les établissements scolaires seront aussi particulièrement protégés alors que la rentrée aura lieu lundi (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 31 octobre 2020

Après le choc de l'attentat de Nice, le profil de l'agresseur se précise

  • L'assaillant, Brahim Issaoui, un Tunisien de 21 ans, n'avait, lui, toujours pas pu être entendu vendredi soir, son pronostic vital étant "toujours engagé"
  • Les enquêteurs s'emploient à faire parler les deux téléphones portables retrouvés près de Brahim Issaoui, avec un coran

NICE: Au lendemain de l'attentat jihadiste contre une église de Nice, le profil de l'agresseur de cette attaque au couteau se précise, tandis que le gouvernement français renforce la surveillance du territoire, des lieux de culte aux établissements scolaires.

Vendredi vers 18H30, un deuxième homme, 35 ans, soupçonné d'avoir côtoyé l'agresseur la veille de l'attaque, a été interpellé à Nice et placé en garde à vue, selon des sources judiciaire et proche de l'enquête.

Un homme de 47 ans avait déjà arrêté jeudi soir, après avoir été vu aux côtés de l'agresseur sur des images de vidéosurveillance la veille des faits. L'enquête doit "établir la nature de leur contact et de leur relation", a expliqué une autre source proche du dossier.

L'assaillant, Brahim Issaoui, un Tunisien de 21 ans, n'avait, lui, toujours pas pu être entendu vendredi soir, son pronostic vital étant "toujours engagé", selon cette source.  

Si on ne connaît pas ses motivations, son parcours se précise.

Yassine Issaoui, frère de l'assaillaint montrant une photo de l'assaillant Brahim Issaoui

De sources française et italienne, il est arrivé clandestinement en Europe par l'île italienne de Lampedusa, le 20 septembre. Puis il a débarqué sur le continent, à Bari (Italie), le 9 octobre, où il aurait reçu un ordre de quitter le territoire sous sept jours.

Sa trace est alors perdue, jusqu'à mercredi, quand il appelle son frère Yassine, à Sfax, en Tunisie. "Il est arrivé en France (mercredi) aux alentours de 20H00. Il a dit qu'il allait en France car pour le travail c'est mieux", a raconté vendredi Yassine Issaoui, incapable de comprendre la dérive de ce frère qu'il avait vu se tourner vers la religion depuis environ deux ans, après avoir lancé un petit débit d'essence informel.

De source proche de l'enquête, on table aussi sur une arrivée du jeune homme à Nice "24 à 48 heures avant l'attaque".

Puis c'est à 08H29, jeudi, qu'il est vu entrant dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption de Nice. A 08H57, il est neutralisé par une équipe de la police municipale. En moins d'une demi-heure, il a tué trois personnes.

"Solaire"

Parmi eux, Vincent Loquès, le sacristain de la basilique, un quinquagénaire père de deux filles, divorcé et remarié. Il devait fêter ses 55 ans ce vendredi. Très bricoleur, après avoir travaillé dans le bâtiment, c'est lui qui comme tous les ans devait monter la crèche de Noël.

Simone Barreto Silva, la seconde victime, une Brésilienne célibataire de 44 ans, mère de trois enfants, vivait depuis quelques années à Nice. Ancienne danseuse de samba, elle rêvait d'ouvrir son restaurant, et était décrite comme une femme "solaire" par ses proches.

Enfin, Nadine Devillers, Niçoise de 60 ans était une femme mariée, mère d'enfants aujourd'hui adultes, qui fréquentait régulièrement la paroisse de Notre-Dame de l'Assomption.

Les enquêteurs s'emploient à faire parler les deux téléphones portables retrouvés près de Brahim Issaoui, avec un coran.

Du côté du gouvernement, le Conseil de défense réuni vendredi a acté la mise à disposition des préfets dès lundi de 7.000 membres des forces de l'ordre, pour assurer la sécurité, a indiqué le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

Renforts sécuritaires

Le renforcement des mesures de sécurité autour des lieux de cultes chrétiens sera "fort" en ce week-end de la Toussaint. Les établissements scolaires seront aussi particulièrement protégés alors que la rentrée aura lieu lundi.

Deux semaines après l'assassinat de l'enseignant Samuel Paty, décapité pour avoir montré à ses élèves des caricatures du prophète Mahomet dans le cadre d'un cours sur la liberté d'expression, la tension est grande entre la France et une partie du monde musulman.

"La menace est partout", a martelé le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian, à l'attention des Français de l'étranger.

Après l'attaque d'un vigile du consulat de France à Jeddah en Arabie saoudite, annoncée jeudi, des heurts ont éclaté vendredi à Beyrouth, à proximité de la résidence de l'ambassade de France.

Sur le sol français, de nombreux élus, à droite principalement, appellent à un changement des lois face à ces attaques.

Le maire LR de Nice, Christian Estrosi a indiqué sur Europe 1 qu'il souhaitait "modifier la Constitution" pour pouvoir "mener la guerre" contre une idéologie qu'il qualifie d'"islamo-fascisme". Eric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes, a lui appelé sur Cnews à la création d'"un Guantanamo à la Française".

"Nous ne sommes pas en guerre contre une religion mais contre une idéologie, l'idéologie islamiste", a précisé le ministre de l'Intérieur.

Après l'attentat de Nice, les messages de soutien à la France sont venus du monde entier, des Etats-Unis au Moyen-Orient, de l'Europe à l'ONU.

A Nice, ville qui compte une forte communauté originaire du Maghreb, les sentiments sont partagés. De la colère voire de la haine, chez ces quelque 200 identitaires qui ont manifesté dès jeudi soir, aux cris de "l'islam dehors".

Mais aussi des appels à la tolérance, comme celui de Virginie, aide à domicile de 37 ans: "Ca rappelle 2016 et le 14 juillet, mais il faut rester intelligent". Le 14 juillet 2016, un attentat jihadiste avait fait 86 morts sur la Promenade des Anglais.


À Mayotte, après le cyclone Chido, fruits et légumes désertent les assiettes

Cette photographie montre un bâtiment détruit après le passage du cyclone Chido sur le territoire français de Mayotte dans l'océan Indien, le 14 décembre 2024 dans la capitale Mamoudzou. (AFP)
Cette photographie montre un bâtiment détruit après le passage du cyclone Chido sur le territoire français de Mayotte dans l'océan Indien, le 14 décembre 2024 dans la capitale Mamoudzou. (AFP)
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  • Le modèle agricole dominant est le "jardin mahorais", une forme de polyculture qui assure une certaine autonomie alimentaire à cet archipel de l'océan Indien

Mtsangamouji, France: Bananes et maniocs à terre, c'est le garde-manger d'Abdou Abdillah qui s'est envolé le 14 décembre. Le cyclone Chido a ravagé sa petite parcelle située à Mtsangamouji, dans l'archipel français de Mayotte, ne lui laissant que des débris d'arbres et de plantes à déblayer.

"C'était pour nourrir mes enfants, ma mère", regrette le cultivateur de 58 ans en tronçonnant un cocotier tombé il y a un mois. Depuis Chido, les légumes et les fruits ont quitté son assiette. A la place, "on mange du riz et des frites", déplore-t-il.

La situation l'inquiète d'autant plus que le ramadan approche. Son début est prévu vers la fin du mois de février et il ne sait toujours pas ce que sa famille aura pour le foutari, le repas de rupture du jeûne.

Ousseni Aboubacar, qui cultive la parcelle voisine, partage la même inquiétude car la nourriture n'aura pas repoussé d'ici là. "Si nous avons de la pluie, il faudra attendre sept, huit mois", prévoit l'habitant de 54 ans.

Le modèle agricole dominant est le "jardin mahorais", une forme de polyculture qui assure une certaine autonomie alimentaire à cet archipel de l'océan Indien. Essentiellement vivrière, cette agriculture disséminée sur des milliers de petites parcelles familiales a été dévastée par le cyclone, qui a aussi ravagé de nombreuses habitations.

Sur une pente au bord d'un bidonville, Issouf Combo, 72 ans, porte des coups de chombo (machette) au sol. "Je replante du maïs", indique-t-il tout en mettant deux graines dans un trou.

Là où il y avait auparavant du manioc et des bananes, il n'y a plus que de la terre rouge semée de débris. Cette parcelle était la principale source de fruits et légumes de cet habitant de Mangajou.

Depuis Chido, Issouf Combo et sa famille font leurs courses au marché "mais ça coûte cher", précise son petit-fils de 17 ans, Nassem Madi.

- Prix en hausse -

Car sur les étals des marchés, les prix ont augmenté. Celui de Nini Irene, à Chirongui (sud), affiche le kilo d'oignons ou de clémentines à cinq euros, le kilo de pommes ou de poires à quatre: c'est un euro de plus qu'avant le cyclone.

La vendeuse de 27 ans, qui achète ses fruits et légumes à "des Africains" les faisant venir de l'extérieur de l'archipel, explique la hausse par la rareté nouvelle des cultures.

"On nous a donné des sacs de 20 kilos d'oignons. Avant Chido, c'était à 35 euros, et maintenant à 70 euros", explique-t-elle. Dans ses bacs, plus rien ne vient de Mayotte. Elle voit seulement de temps en temps des brèdes mafanes et des concombres locaux sur les stands de ses voisins.

Venu acheter des oignons, Archidine Velou arrive encore à trouver ce qu'il lui faut, sauf les bananes. "Nos aliments de base, c'est le manioc et les bananes, ça va être compliqué", dit l'homme de 32 ans en évoquant l'approche du ramadan, qui revient sur toutes les lèvres.

Un peu plus loin, Rouchoudata Boina s'inquiète surtout de ne plus trouver de brèdes mafanes, une plante très populaire dans la région.

Celles qui avaient survécu à Chido ont été éprouvées par la tempête tropicale Dikeledi, la semaine dernière, dit-elle. "Comment je vais faire avec mes enfants ?", questionne cette mère d'une fratrie de cinq dont l'alimentation, faute d'argent, se base désormais sur les féculents: pâtes le matin, pain l'après-midi, riz le soir.

Prévoyant la pénurie, la préfecture de Mayotte a pris le 23 décembre un arrêté assouplissant les règles d'importation de végétaux.

"Il y a un besoin important d'approvisionner Mayotte en produits frais", justifie auprès de l'AFP Patrick Garcia, chef du service alimentation à la Direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DAAF). L'arrêté a engendré le renouvellement automatique pour six mois des permis d'importation de fruits et légumes.


Après la non-censure du PS, le gouvernement confiant pour le budget

Le Premier ministre français François Bayrou prononce un discours lors du débat précédant le vote de défiance à l'égard de son gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 16 janvier 2025. (AFP)
Le Premier ministre français François Bayrou prononce un discours lors du débat précédant le vote de défiance à l'égard de son gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 16 janvier 2025. (AFP)
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  • Grâce aux concessions accordées aux socialistes sur des points-clés des textes financiers, le gouvernement estime désormais qu'il survivra à l'épreuve du budget
  • "Grâce à la décision d'hier, nous aurons un budget", a estimé jeudi le ministre de l'Economie et des Finances Éric Lombard

PARIS: Trêve hivernale pour François Bayrou ? Grâce aux concessions accordées aux socialistes sur des points-clés des textes financiers, le gouvernement estime désormais qu'il survivra à l'épreuve du budget. Mais le PS réfute tout accord et martèle que la censure reste sur la table.

"Grâce à la décision d'hier, nous aurons un budget", a estimé jeudi le ministre de l'Economie et des Finances Éric Lombard sur BFMTV-RMC, au lendemain du vote contre la censure du gouvernement d'une grande majorité du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.

Cette décision longuement mûrie par le PS "est basée sur des engagements que le Premier ministre a pris, qui calent les éléments les plus importants du budget", a analysé le ministre. "Donc sur le budget, je pense, mais c'est au Parti socialiste d'exprimer son point de vue, que nous avons un accord", a détaillé Éric Lombard.

Bercy trop confiant ? La réponse n'a pas tardé: "Non, il n'y a évidemment aucun accord avec les socialistes sur le budget", a martelé sur X le chef des députés PS Boris Vallaud.

"Notre décision d'hier est une mise à l'épreuve de la négociation et consolide nos premières avancées. Le chemin est encore long jusqu'au budget, la censure est toujours sur la table", a-t-il ajouté.

La veille, dans l'hémicycle, le patron du PS Olivier Faure, qui a pris un risque en assumant la mue réformiste d'un parti allié avec La France insoumise depuis 2022, avait déjà prévenu que son parti restait "dans l'opposition", prêt à dégainer une motion de censure si les engagements n'étaient pas tenus.

Dans une interview à Libération, le secrétaire général du PS Pierre Jouvet a précisé la ligne: "Le chemin est encore long jusqu’au budget" et le gouvernement sera "à chaque instant sous surveillance".

- "Relancer l'économie" -

En plus de la non-suppression de 4.000 postes dans l'Éducation, et de l'abandon du passage à trois jours de carence pour les fonctionnaires, les socialistes ont obtenu une négociation des partenaires sociaux sur la très controversée réforme des retraites de 2023.

Dans un cadre financier restreint, ils ont même arraché à la dernière minute l'engagement que le Parlement ait le dernier mot, même si l'accord trouvé entre les partenaires sociaux n'était que "partiel".

"Le fait qu'il y ait un budget qui soit en plus un budget où il n'y a pas de nouveaux impôts, va rassurer les entrepreneurs, va rassurer les chefs d'entreprise, va rassurer les artisans", d'autant plus que la BCE prévoit de poursuivre la baisse des taux, a souligné Eric Lombard.

Issu des rangs de la gauche, ce haut fonctionnaire est un ami personnel d'Olivier Faure. Et s'il a rencontré l'ensemble des groupes de gauche, sauf les Insoumis qui ont refusé, c'est bien avec les socialistes qu'il a été en contact permanent depuis dix jours.

Mais "si la copie finale n’est pas à la hauteur de nos attentes, qu’elle ne consacre pas plus de justice sociale, fiscale et écologique, affaiblit nos services publics (...) alors nous voterons contre ce budget sans état d’âme", a prévenu Pierre Jouvet.

- Examen au Sénat -

Dans le camp du Premier ministre, on se frotte tout de même les mains.

"Ça va apporter énormément aux socialistes dans leurs circonscriptions parce qu'ils ont quand même obtenu des trucs pour la gauche", veut croire un proche de François Bayrou.

Ne pas voter la censure donne "un signal très clair", assure un ministre et évite de laisser le gouvernement "de facto en tête à tête avec le RN".

Reste à savoir si l'examen du budget au Parlement ne fera pas hésiter un peu plus le PS.

En effet, la reprise du projet de loi de finances au Sénat depuis mercredi a fait grincer plus d'une voix à gauche. Le gouvernement, en quête d'économies, multiplie les coupes budgétaires de dernière minute, comme sur le budget des Sports, de la Culture ou sur l'aide publique au développement. Autant de coups de rabot rejetés par les sénateurs socialistes...

Sans compter que le gouvernement envisage, après l'examen au Sénat, de convoquer une commission mixte paritaire réunissant des élus des deux chambres pour forger un texte de compromis. Donc, en omettant la case Assemblée.


Faux Brad Pitt: une enquête pour escroquerie ouverte en France

Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière. (AFP)
Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière. (AFP)
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  • A ce stade, aucun suspect n'est identifié et les policiers de la brigade financière, chargée de l'enquête, cherchent à localiser les comptes ayant reçu les virements de cette femme qui a porté plainte à La Réunion, département français de l'océan Indien
  • Dans l'émission Sept à huit diffusée dimanche sur la chaîne privée TF1, une femme, prénommée Anne et âgée d'une cinquantaine d'années, a raconté avoir versé 830.000 euros à des escrocs se faisant passer pour la star américaine

SAINT-DENIS-DE-LA-REUNION: Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière.

A ce stade, aucun suspect n'est identifié et les policiers de la brigade financière, chargée de l'enquête, cherchent à localiser les comptes ayant reçu les virements de cette femme qui a porté plainte à La Réunion, département français de l'océan Indien.

Dans l'émission Sept à huit diffusée dimanche sur la chaîne privée TF1, une femme, prénommée Anne et âgée d'une cinquantaine d'années, a raconté avoir versé 830.000 euros à des escrocs se faisant passer pour la star américaine en lui envoyant de faux selfies, des documents d'identité falsifiés et en recourant à l'intelligence artificielle pour dissiper ses doutes.

Prétextant avoir besoin d'argent pour payer une opération pour un cancer du rein, le faux Brad Pitt a réussi à soutirer cette somme importante à cette femme, qui est aujourd'hui ruinée et a fait trois tentatives de suicide.

Depuis la diffusion de l'émission, elle fait l'objet de railleries de la part d'internautes moquant sa supposée crédulité. Le reportage a depuis été retiré de toutes les plateformes par TF1, après une "vague de harcèlement à l'encontre d'un témoin".

L'affaire est parvenue jusqu'à l'entourage de l'acteur, qui a mis en garde ses fans contre les escrocs utilisant son image.

"C'est terrible que des escrocs profitent de la forte connexion des fans avec des célébrités", a déclaré mardi un porte-parole de l'acteur au média Entertainment Weekly.

De escroqueries jouant sur les sentiments existent depuis le début des courriers électroniques, mais l'arrivée de l'intelligence artificielle a augmenté le risque de vol d'identité, canulars et fraude en ligne, selon les experts.