France-Arabie saoudite: une coopération toujours plus riche dans la culture et le tourisme

Signé le 10 avril 2018 au palais de l’Élysée, l’accord de partenariat renforcé pour le développement de la région d’AlUla, un site au patrimoine naturel d’exception, prévoit de nombreuses collaborations dans les secteurs de la culture et du tourisme (Photo, Shutterstock).
Signé le 10 avril 2018 au palais de l’Élysée, l’accord de partenariat renforcé pour le développement de la région d’AlUla, un site au patrimoine naturel d’exception, prévoit de nombreuses collaborations dans les secteurs de la culture et du tourisme (Photo, Shutterstock).
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Publié le Jeudi 28 juillet 2022

France-Arabie saoudite: une coopération toujours plus riche dans la culture et le tourisme

  • En 2018, différents accords de coopération culturelle et artistique ont été signés entre la France et l'Arabie saoudite
  • En décembre 2021, en marge de la visite d’Emmanuel Macron à Djeddah, un nouveau protocole d’accord a été conclu entre le ministre saoudien de la Culture et son homologue française

PARIS: La coopération dans le secteur de la culture entre la France et l’Arabie saoudite s’est renforcée ces dernières années. De nombreux accords de partenariat dans le domaine de la culture, des échanges artistiques et du développement des industries culturelles et créatives ont été conclus entre les deux pays.

En avril 2018, plusieurs accords de coopération culturelle pour renforcer les échanges artistiques, développer les industries culturelles, la coopération cinématographique et audiovisuelle, valoriser des sites archéologiques et accroître la formation aux métiers de la culture ont été signés entre Françoise Nyssen, ministre française de la Culture, et son homologue saoudien de la Culture et de l’Information, Dr Awwad al-Awwad.

Dans le cadre de partenariat, l’Opéra national de Paris assure une mission d’audit des installations musicales en vue d’accompagner les Saoudiens dans la création d’un orchestre national. Un autre accord permettra à l’École nationale supérieure des métiers de l’image et du son (Fémis) d’accueillir de jeunes professionnels saoudiens du cinéma pour un programme de formation. Le partenariat avec l’Institut national de l’audiovisuel (INA) est lui consacré à la numérisation des archives nationales saoudiennes.

Coopération culturelle renforcée

Le 5 décembre 2021, en marge de la visite du président français, Emmanuel Macron, à Djeddah, un protocole d’accord a été conclu entre le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane al-Saoud et son homologue française, Roselyne Bachelot. Les deux pays se sont engagés à renforcer la coopération culturelle dans divers domaines, en particulier l’architecture, la production audiovisuelle, le design, le cinéma, la littérature et le patrimoine.  

«Dans le domaine de la culture, les deux parties ont souligné l'importance du développement des relations historiques bilatérales, marquées au cours des six dernières décennies par une coopération continue dans différents domaines. Elles sont convenues de l'importance de renforcer cette coopération, en particulier dans le développement des musées, l'industrie cinématographique, et le patrimoine», peut-on lire dans un communiqué conjoint publié en marge de la visite du président français en Arabie saoudite en décembre 2021.  

Pour rappel, l’Arabie saoudite avait annoncé en 2020 consacrer 64 milliards de dollars (soit 63,2 milliards d’euros) au secteur de la culture et le divertissement pour les dix prochaines années. 

Un partenariat continu pour un développement durable du site d’AlUla

Signé le 10 avril 2018 au palais de l’Élysée, l’accord de partenariat renforcé pour le développement de la région d’AlUla, un site au patrimoine naturel d’exception, prévoit de nombreuses collaborations dans les secteurs de la culture et du tourisme. La région d’AlUla, riche en vestiges archéologiques et en paysages authentiques, regorge d’opportunités, notamment dans le développement de musées, la construction d’infrastructures et de produits touristiques, les transports et la formation des professionnels du tourisme et de la culture. Pour ce faire, l’agence française Afalula, créée en marge de cet accord, en juillet 2018 à Paris a pour objectif, via l’expertise française, de soutenir l’Arabie saoudite dans le développement de ses projets et programmes économiques, touristiques et culturels durables à AlUla.  

AlUla est considérée comme le berceau de la culture nabatéenne, et sa prospérité reposait sur la captation des nappes phréatiques profondes et sur de longues routes commerciales entre l’Égypte, la Mésopotamie et les rives orientales de la Méditerranée. 

Les régions d’Al-Hijr et Mada’in Salih, situées à quelques dizaines de kilomètres d’AlUla, sur 500 hectares de désert, contiennent des vestiges de la cité nabatéenne d’Hégra, qui recèle plus de 100 tombeaux, érigés entre le Ve siècle avJ.-C. et le IIe siècle de notre ère. Baptisé site archéologique «Al-Hijr» par l’Unesco et inscrit sur la liste du patrimoine mondial, le lieu fait l’objet de fouilles menées par des archéologues saoudiens et français, sous l’égide du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Ces fouilles archéologiques ont permis de répertorier de nombreux vestiges de murs et de fortifications, ainsi que de nombreuses inscriptions en langue araméenne, grecque, latine et arabe.

«Les sites d’AlUla, qui s’étendent sur 22 561 km2 et se situent à 1 100 km au nord de Riyad, dans la vallée de Wadi al-Qoura, contiennent des vestiges de civilisations diverses qui existent depuis des milliers d’années», avait affirmé Amr al-Madani, PDG de la Commission royale pour AlUla lors de sa visite à Paris en novembre 2021. «Nous sommes sur le point de faire d’AlUla une destination de voyage dans un lieu de culture à dimension mondiale. Pour ce faire, il est nécessaire de développer des partenariats avec les entreprises des plus innovantes de la planète (…) Nous collaborons avec des partenaires, qui, comme nous, souhaitent travailler sur la régénération des écosystèmes, le développement local durable et l’exploitation judicieuse de notre patrimoine historique», avait-il précisé.

«Les deux partenaires saluent la coopération fructueuse en cours pour le développement durable de la région d'AlUla, dans le cadre de l'accord intergouvernemental signé en avril 2018», peut-on lire dans le communiqué conjoint publié par l’Élysée à la suite de la visite d’Emmanuel Macron en Arabie saoudite, en décembre 2021. Il y est également précisé que «les deux parties saluent la signature de nouveaux accords par lesquels la France contribue au développement culturel et touristique de cette région au très fort potentiel».


Le Liban adopte le projet de loi sur le gap financier malgré l’opposition du Hezbollah et des Forces libanaises

Le Premier ministre libanais Nawaf Salam s'exprimant lors d'une conférence de presse après une réunion du Conseil des ministres à Beyrouth, le 26 décembre 2025. (AFP)
Le Premier ministre libanais Nawaf Salam s'exprimant lors d'une conférence de presse après une réunion du Conseil des ministres à Beyrouth, le 26 décembre 2025. (AFP)
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  • Le texte vise à trancher le sort de milliards de dollars de dépôts bloqués et devenus inaccessibles pour les citoyens libanais depuis l’effondrement financier du pays

BEYROUTH : Le Conseil des ministres libanais a approuvé vendredi un projet de loi controversé visant à encadrer la relance financière et à restituer les dépôts bancaires gelés aux citoyens. Cette décision est perçue comme une étape clé dans les réformes économiques longtemps retardées et exigées par le Fonds monétaire international (FMI).

Le texte a été adopté par 13 voix pour et neuf contre, à l’issue de discussions marathon autour du projet de loi dit du « gap financier » ou de récupération des dépôts, bloqué depuis des années après l’éclatement de la crise bancaire en 2019. Les ministres de la Culture et des Affaires étrangères étaient absents de la séance.

La législation vise à déterminer le sort de milliards de dollars de dépôts devenus inaccessibles pour les Libanais durant l’effondrement financier du pays.

Le projet a été rejeté par trois ministres des Forces libanaises, trois ministres du Hezbollah et du mouvement Amal, ainsi que par la ministre de la Jeunesse et des Sports, Nora Bayrakdarian, le ministre des Télécommunications, Charles Al-Hajj, et le ministre de la Justice, Adel Nassar.

Le ministre des Finances, Yassin Jaber, a rompu avec ses alliés du Hezbollah et d’Amal en votant en faveur du texte. Il a justifié sa position par « l’intérêt financier suprême du Liban et ses engagements envers le FMI et la communauté internationale ».

Le projet de loi a suscité une vive colère parmi les déposants, qui rejettent toute tentative de leur faire porter la responsabilité de l’effondrement financier. Il a également provoqué de fortes critiques de l’Association des banques et de plusieurs blocs parlementaires, alimentant les craintes d’une bataille politique intense au Parlement, à l’approche des élections prévues dans six mois.

Le Premier ministre Nawaf Salam a confirmé que le Conseil des ministres avait approuvé le texte et l’avait transmis au Parlement pour débat et amendements avant son adoption définitive. Cherchant à apaiser les inquiétudes de l’opinion publique, il a souligné que la loi prévoit des audits judiciaires et des mécanismes de reddition des comptes.

« Les déposants dont les comptes sont inférieurs à 100 000 dollars seront intégralement remboursés, avec intérêts et sans aucune décote », a déclaré Salam. « Les grands déposants percevront également leurs premiers 100 000 dollars en totalité, le reste étant converti en obligations négociables garanties par les actifs de la Banque centrale, estimés à environ 50 milliards de dollars. »

Il a ajouté que les détenteurs d’obligations recevront un premier versement de 2 % après l’achèvement de la première tranche de remboursements.

La loi comprend également une clause de responsabilité pénale. « Toute personne ayant transféré illégalement des fonds à l’étranger ou bénéficié de profits injustifiés sera sanctionnée par une amende de 30 % », a indiqué Salam.

Il a insisté sur le fait que les réserves d’or du Liban resteront intactes. « Une disposition claire réaffirme la loi de 1986 interdisant la vente ou la mise en gage de l’or sans l’approbation du Parlement », a-t-il déclaré, balayant les spéculations sur une utilisation de ces réserves pour couvrir les pertes financières.

Reconnaissant que la loi n’est pas parfaite, Salam l’a néanmoins qualifiée de « pas équitable vers la restitution des droits ».

« La crédibilité du secteur bancaire a été gravement entamée. Cette loi vise à la restaurer en valorisant les actifs, en recapitalisant les banques et en mettant fin à la dépendance dangereuse du Liban à l’économie du cash », a-t-il expliqué. « Chaque jour de retard érode davantage les droits des citoyens. »

Si l’Association des banques n’a pas publié de réaction immédiate après le vote, elle avait auparavant affirmé, lors des discussions, que la loi détruirait les dépôts restants. Les représentants du secteur estiment que les banques auraient du mal à réunir plus de 20 milliards de dollars pour financer la première tranche de remboursements, accusant l’État de se dédouaner de ses responsabilités tout en accordant de facto une amnistie à des décennies de mauvaise gestion financière et de corruption.

Le sort du texte repose désormais sur le Parlement, où les rivalités politiques à l’approche des élections de 2025 pourraient compliquer ou retarder son adoption.

Le secteur bancaire libanais est au cœur de l’effondrement économique du pays, avec des contrôles informels des capitaux privant les déposants de leurs économies et une confiance en chute libre dans les institutions de l’État. Les donateurs internationaux, dont le FMI, conditionnent toute aide financière à des réformes profondes du secteur. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Bethléem renoue avec l'esprit de Noël à la faveur de la trêve à Gaza

Vue générale de la place de la Nativité avec des pèlerins et des fidèles avant la messe de minuit à l'église de la Nativité à Bethléem, en Cisjordanie occupée par Israël, le 24 décembre 2025. (AFP)
Vue générale de la place de la Nativité avec des pèlerins et des fidèles avant la messe de minuit à l'église de la Nativité à Bethléem, en Cisjordanie occupée par Israël, le 24 décembre 2025. (AFP)
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  • À Bethléem, Noël retrouve une dimension festive après deux ans de guerre, porté par un message de paix, de solidarité et de renouveau, malgré une crise humanitaire persistante à Gaza
  • Du Vatican au Moyen-Orient, les célébrations de Noël sont marquées par des appels forts à la justice, à la trêve et à l’espérance dans un monde traversé par les conflits

BETHLÉEM: Bethléem, ville de Cisjordanie occupée et berceau du christianisme, a célébré mercredi son premier Noël festif depuis le début de la guerre à Gaza, alors qu'à des milliers de kilomètres de là, le pape Léon XIV célébrait au Vatican la première messe de Noël de son pontificat.

Sous les ors de la basilique Saint-Pierre de Rome, devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, le pape a délivré dans son homélie un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Le chef de l'Eglise catholique devrait renouveler jeudi, en prononçant sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) ses appels à la paix. Mardi soir, il avait demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

A Bethléem, des centaines de fidèles se sont massés à l'approche de minuit dans la basilique de la Nativité, comble au point qu'ils étaient nombreux à être assis à même le sol.

Les célébrations de Noël de ces deux dernières années y avaient été ternies par la guerre dévastatrice à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023.

Par solidarité avec les Palestiniens du territoire, les festivités avaient été annulées mais cette année, avec la trêve entrée en vigueur à Gaza en octobre, l'immense sapin de Noël s'est de nouveau illuminé devant la basilique de la Nativité, construite sur la grotte où la tradition chrétienne situe la naissance du Christ.

- "Solidarité" et "justice" -

Le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, arrivé mercredi, y a délivré lors de la messe une homélie pour la paix, l'espoir et le renouveau, face aux décisions politiques et équilibres de pouvoirs qui "semblent souvent déterminer le destin des peuples".

"Noël, cependant, nous invite à regarder au-delà de la logique de la domination, à redécouvrir le pouvoir de l'amour, de la solidarité et de la justice", a dit le cardinal, qui avait célébré une messe à Gaza dimanche.

Le vice-président de l'Autorité palestinienne, Hussein al-Cheikh, était présent à la messe de Bethléem.

Dans la journée, des centaines de personnes ont envahi les rues de la ville pour assister au défilé des scouts sur l'emblématique place de la Mangeoire, égrenant les chants traditionnels.

"C'est une journée pleine de joie, parce qu'avant on ne pouvait pas célébrer à cause de la guerre", dit à l'AFP Milagros Anstas, 17 ans, dans son uniforme bleu et jaune.

Des hommes déguisés en Père Noël vendaient des pommes d'amour et des jouets, tandis que des familles se faisaient photographier devant une crèche encadrée par une étoile géante.

"Je suis venue en Terre sainte pour réaliser le rêve de toute une vie : passer Noël ici", a déclaré Ursula Whalen, venue de Caroline du Nord, aux Etats-Unis.

- Crise humanitaire -

Comme ailleurs au Moyen-Orient, les chrétiens représentent une minorité en Terre sainte, avec une communauté de 185.000 personnes en Israël et 47.000 dans les Territoires palestiniens.

Malgré l'esprit de fête qui règne dans la ville, la municipalité de Bethléem a tenu à tempérer le faste des célébrations. Car en dépit du cessez-le-feu, les Palestiniens de Gaza restent frappés par une grave crise humanitaire.

La grande majorité des plus de 2 millions de Gazaouis ont été déplacés par le conflit et vivent dans des conditions très difficiles. Des centaines de milliers d'entre eux sont encore sous des tentes, impuissants face aux pluies hivernales.

Carmelina Piedimonte, venue d'Italie avec un groupe catholique, a estimé qu'il était essentiel que les pèlerins et les touristes reviennent dans la ville sainte afin d'aider à relancer son économie en difficulté, qui dépend quasi exclusivement du tourisme.

En Syrie, la communauté chrétienne de Damas a fêté Noël sous haute surveillance dans la vieille ville, après un attentat suicide perpétré en juin dans une église de la capitale.

En Australie, les festivités sont particulièrement assombries par l'attentat antisémite survenu le 14 décembre sur la plage de Bondi, à Sydney.

"Noël sera différent cette année", a écrit sur X le Premier ministre Anthony Albanese, évoquant "une profonde tristesse".


Le chef d'état-major libyen est mort dans un "accident" d'avion en Turquie (officiel)

Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
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  • Le chef d’état-major libyen Mohamed al-Haddad et plusieurs hauts responsables militaires sont morts dans un accident d’avion après leur départ d’Ankara
  • Les autorités turques évoquent une urgence liée à un dysfonctionnement électrique ; la Libye observe trois jours de deuil national et a dépêché une délégation pour enquêter

TRIPOLI: Le chef d'état-major libyen et plusieurs autres responsables militaires sont morts dans un "accident" d'avion après avoir quitté la capitale turque Ankara, où ils étaient en visite, a annoncé mardi soir le Premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah.

"C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle du décès du chef d'état-major général de l'armée libyenne, le général de corps d'armée Mohamed Al-Haddad (...), à la suite d'une tragédie et d'un accident douloureux lors de (son) retour d'une mission officielle dans la ville turque d'Ankara", a déclaré M. Dbeibah sur sa page officielle sur Facebook.

Les autorités turques ont annoncé que l'épave de l'avion qui le transportait avait été retrouvée. Elles avaient auparavant indiqué que le contact avait été perdu avec l'appareil moins de 40 minutes après son décollage d'Ankara.

Le général Mohamad al-Haddad, originaire de Misrata (ouest), avait été nommé à ce poste en août 2020 par l'ancien chef du gouvernement Fayez al-Sarraj.

Plusieurs autres responsables militaires se trouvaient à bord selon le Premier ministre libyen: le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Al-Fitouri Ghraybel, le directeur de l'Autorité de l'industrie militaire, Mahmoud Al-Qatioui, et le conseiller du chef d'état-major, Mohamed Al-Assaoui Diab.

Un photographe, Mohamed Omar Ahmed Mahjoub, les accompagnait.

M. Dbeibah a déploré une "grande perte pour la patrie"". "Nous avons perdu des hommes qui ont servi leur pays avec loyauté et dévouement", a-t-il noté.

Le gouvernement d'union nationale (GNU) de M. Dbeibah, basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, a décrété un deuil national de trois jours.

Il a aussi demandé au ministère de la Défense d'envoyer une délégation officielle à Ankara pour faire la lumière sur les circonstances de l'incident, selon un communiqué du gouvernement.

L'appareil "a signalé une urgence due à un dysfonctionnement électrique au contrôle aérien et a demandé un atterrissage d'urgence", a précisé la présidence turque.

Le maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est libyen, a de son côté présenté ses condoléances et dit sa "profonde tristesse".