La mère d’un adolescent tué par les autorités iraniennes recevra 100 coups de fouet

Mahboubeh Ramezani, mère de Pejman Gholipour, a été arrêtée au début du mois pour avoir protesté contre l’assassinat de son fils, et est détenue à la prison d’Evin. (Capture d’écran, Twitter)
Mahboubeh Ramezani, mère de Pejman Gholipour, a été arrêtée au début du mois pour avoir protesté contre l’assassinat de son fils, et est détenue à la prison d’Evin. (Capture d’écran, Twitter)
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Publié le Mardi 26 juillet 2022

La mère d’un adolescent tué par les autorités iraniennes recevra 100 coups de fouet

Mahboubeh Ramezani, mère de Pejman Gholipour, a été arrêtée au début du mois pour avoir protesté contre l’assassinat de son fils, et est détenue à la prison d’Evin. (Capture d’écran, Twitter)
  • Mahboubeh Ramezani a été arrêtée pour avoir protesté contre l’assassinat de son fils
  • Pejman Gholipour fait partie des plus de 300 personnes tuées lors des manifestations qui ont duré une semaine en novembre 2019

LONDRES: La mère d’un adolescent tué par les autorités iraniennes lors des manifestations contre le carburant en 2019 risquerait de recevoir 100 coups de fouet.

Mahboubeh Ramezani, mère de Pejman Gholipour, a été arrêtée au début du mois pour avoir protesté contre l’assassinat de son fils, et est détenue à la prison d’Evin, à Téhéran, selon le quotidien britannique Daily Mail.

Le jeune homme a reçu une balle mortelle en plein cœur de la part des forces de sécurité le 18 novembre 2019 et fait partie des plus de 300 personnes tuées lors des manifestations qui ont duré une semaine, selon Amnesty International.

Mme Ramezani a été confrontée à une campagne d’intimidation de la part du régime iranien, a déclaré son fils survivant Peyman sur Instagram.

«Ma mère a longtemps été soumise à des pressions. Ils l’intimidaient constamment, et elle a été convoquée plusieurs fois», écrit-il.

«Qu’avons-nous à perdre après Pejman ? Que reste-t-il après novembre 2019 ? Ils cherchaient une excuse pour réduire ma mère au silence.» 

«Son seul crime est qu’elle demande justice. C’est la raison la plus importante pour laquelle ils la craignent. Ils la craignent parce qu’elle n’a même pas posé la photo de Pejman un seul instant.»

Mme Ramezani n’en est pas à sa première arrestation. Elle a été arrêtée le 18 novembre de l’année dernière après avoir assisté à un événement commémoratif dans le village de Malat, où son fils est enterré, pour marquer le deuxième anniversaire de sa mort.

Le régime iranien est critiqué par les groupes de défense des droits de l’homme pour ne pas avoir demandé des comptes aux responsables de la répression des manifestants, que la télévision d’État a décrits comme des «émeutiers» ou des «insurgés» soutenus par l’étranger et représentant une menace pour les postes militaires, les réservoirs de pétrole et la population.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Sisi rencontre Burhan au Caire pour discuter du rétablissement de la stabilité au Soudan

 La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
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  • Les 2 dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux
  • La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays

DUBAI : Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le président du Conseil souverain transitoire du Soudan, le général Abdel Fattah Al-Burhan, se sont rencontrés lundi au Caire pour discuter des moyens de rétablir la stabilité et de promouvoir le développement au Soudan.

Les deux dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux et d'aborder diverses questions régionales, a rapporté Ahram Online.

La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays.

M. Al-Burhan a déclaré Khartoum "libérée" du contrôle des forces de soutien rapide en mars, après une importante poussée militaire.

La guerre, qui a éclaté en avril 2023 en raison de différends concernant l'intégration des forces de soutien rapide dans l'armée, a fait des dizaines de milliers de morts, les deux parties étant accusées d'avoir commis des atrocités.

Le Soudan reste profondément divisé, l'armée contrôlant le nord et l'est du pays, tandis que les forces de sécurité soudanaises détiennent la majeure partie du Darfour et certaines parties du sud.


Le chef de la lutte antiterroriste irakienne s'entretient avec les émissaires égyptien et jordanien

M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
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  • Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage des perspectives sur les questions de sécurité
  • Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme

DUBAI : Le chef du service irakien de lutte contre le terrorisme, le général de corps d'armée Karim Al-Tamimi, a tenu lundi des réunions séparées avec les envoyés militaires égyptien et jordanien afin de discuter des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité.

Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme.

Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage de perspectives sur les questions de sécurité entre les trois pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des négociations entre les États-Unis et l'Iran avec son homologue iranien

 Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique
  • Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères le 28 avril.

Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman.

Les ministres ont également discuté des liens bilatéraux et des questions d'intérêt commun, a ajouté le communiqué du ministère.