Les enregistrements d'Al-Maliki laissent présager l'échec de la formation d'un gouvernement en Irak

Nouri al-Maliki, secrétaire général du parti islamique Dawan en Irak, croit, semble-t-il, à la légitimité de la violence politique. (Photo d'archive AFP)
Nouri al-Maliki, secrétaire général du parti islamique Dawan en Irak, croit, semble-t-il, à la légitimité de la violence politique. (Photo d'archive AFP)
L'homme fort de l'Irak, Nouri al-Maliki (le deuxième sur la gauche), assiste à une réunion politique au palais présidentiel de Bagdad, le 27 février 2019. (Fichier AFP)
L'homme fort de l'Irak, Nouri al-Maliki (le deuxième sur la gauche), assiste à une réunion politique au palais présidentiel de Bagdad, le 27 février 2019. (Fichier AFP)
Nouri al-Maliki, secrétaire général du parti islamique Dawan en Irak, croit, semble-t-il, à la légitimité de la violence politique. (Photo d'archive AFP)
Nouri al-Maliki, secrétaire général du parti islamique Dawan en Irak, croit, semble-t-il, à la légitimité de la violence politique. (Photo d'archive AFP)
Nouri al-Maliki, secrétaire général du parti islamique Dawan en Irak, croit, semble-t-il, à la légitimité de la violence politique. (Photo d'archive AFP)
Nouri al-Maliki, secrétaire général du parti islamique Dawan en Irak, croit, semble-t-il, à la légitimité de la violence politique. (Photo d'archive AFP)
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Publié le Mardi 26 juillet 2022

Les enregistrements d'Al-Maliki laissent présager l'échec de la formation d'un gouvernement en Irak

  • Dans les enregistrements présumés, on entend l'ancien Premier ministre dénoncer ses rivaux politiques et évoquer une guerre civile imminente
  • C'est au mois d’octobre 2021 que se sont tenues les élections législatives anticipées en Irak; toutefois, le pays n'est pas parvenu à former un nouveau gouvernement

ERBIL (Kurdistan irakien): Si l'on isole ces enregistrements sonores de leur contexte, ils semblent assez banals. Ils ne font qu'attester une réalité connue de tous en Irak: la profonde antipathie qui existe entre les protagonistes chiites les plus puissants du pays (Nouri al-Maliki et Moqtada al-Sadr) et la complexité des relations qu'ils entretiennent avec les autres responsables irakiens. 

Aux yeux des analystes, ces enregistrements révèlent les fortes divisions et les inimitiés tenaces qui gangrènent la scène politique irakienne et entraveront probablement davantage la formation d'un gouvernement dans les mois à venir. 

Parmi ces bandes sonores, connues en Irak sous le nom de «Maliki Wikileaks», on peut entendre l'homme qui a été Premier ministre entre 2006 et 2014 dénoncer ses rivaux politiques et évoquer la guerre civile qui se dessinerait. 

«L'Irak se trouve à l’aube d'une guerre meurtrière dont personne ne sortira indemne si on ne déjoue pas le projet de Moqtada al-Sadr, Massoud Barzani et Mohamed al-Halbousi […] et je n'hésiterai pas à attaquer Nadjaf s'il le faut», déclare Al-Maliki dans l'un des nombreux enregistrements dont il conteste cependant l'authenticité. 

Il allègue également que le Royaume-Uni manigance un complot qui vise à confier à Al-Sadr le commandement des chiites d'Irak pour l'assassiner ensuite, ce qui restaurera la suprématie des sunnites sur le pays. 

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Sur cette pancarte, on voit le religieux chiite irakien Moqtada al-Sadr lors d'une prière du vendredi à Sadr City, à l'est de Bagdad, le 15 juillet 2022. (AFP) 

Ces enregistrements ont été publiés par le journaliste et activiste Ali Fadhel. Ils remontent vraisemblablement à deux mois, voire davantage, puisqu'ils évoquent la coalition parlementaire tripartite «Sauver la patrie» (composée du Mouvement sadriste, du Parti démocratique du Kurdistan [PDK] de Barzani et du Parti du progrès d’Al-Halbousi). Cette coalition a affronté les partis chiites favorables à l'Iran sous l'égide du Cadre de coordination (CC), auquel appartient la Coalition de l'État de droit de Nouri al-Maliki. 

Al-Sadr a exigé la démission de ses soixante-treize députés à la mi-juin. Il s'était efforcé pendant des mois de former un gouvernement majoritaire sans le Cadre de coordination. Ce dernier prône en effet un autre type de gouvernement fondé sur le consensus, ce qui constitue la norme en Irak depuis 2003. 

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Les enregistrements ont été publiés par le journaliste et activiste Ali Fadhel et ils remontent à deux mois, voire davantage. (Capture d'écran de Twitter) 

Après la démission massive des sadristes, l'alliance baptisée «Sauver la patrie» a pris fin, et avec elle la perspective d'un gouvernement majoritaire en Irak. 

Le CC négocie depuis lors la formation d'un nouveau gouvernement avec les autres blocs parlementaires. 

C'est au mois d’octobre 2021 que se sont tenues les élections législatives anticipées en Irak. Toutefois, le pays n'est pas parvenu à ce jour à constituer un nouveau gouvernement. La gouvernance du pays est actuellement confiée au gouvernement intérimaire dirigé par Moustafa al-Kazimi, le Premier ministre actuel. 

Quelques chiffres

La population de l'Irak est de 39,3 millions d'habitants. 


Le taux de croissance du PIB se chiffre à 3,9%. (PPA) 


Le taux de chômage représente 12,8% de la population.  


Le PIB avoisine les 708,3 milliards de dollars, soit 695 milliards d’euros. (PPA) 


Source: The Heritage Foundation (2021) 

À première vue, l'Irak semble s'acheminer vers une instabilité plus marquée. Après avoir démissionné du Parlement, les sadristes sont retournés dans la rue. Ici, Al-Sadr a maintes fois fait la preuve d’une aptitude à mobiliser en un rien de temps des centaines de milliers de partisans dévoués; ces derniers vivent pour la plupart dans la pauvreté et nourrissent un sentiment de colère à l'égard de l'élite politique. 

L'impasse dans laquelle se trouve le Parlement perdure et l'espoir de former un nouveau gouvernement reste hypothétique. Les dix mois qui se sont écoulés depuis les dernières élections ne sont pas parvenus à changer le cours des choses. Les déclarations incendiaires d'Al-Maliki viennent aujourd'hui couronner ce tableau complexe. 

L'Irak risque-t-il d'être ravagé par une violente conflagration, ou même par une sorte de guerre civile, si la situation actuelle se prolonge? 

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Des membres qui appartiennent au groupe paramilitaire Hachd al-Chaabi escortent un cortège funéraire à Bagdad, le 26 octobre 2019. (AFP) 

«Dans ses propos, M. Al-Maliki semble faire allusion à une recrudescence susceptible de conduire à des affrontements dans les rues; on a déjà assisté à de tels heurts entre les factions chiites», confie à Arab News Joel Wing, qui tient le blog Musings on Iraq («Réflexions sur l’Irak»). 

Les enregistrements sont authentiques, selon Joel Wing, qui fait remarquer que seuls Al-Maliki et ses alliés ont nié leur authenticité. 

Il rappelle que le Cadre de coordination a déjà recouru à la violence politique depuis les élections d'octobre, notamment en bombardant les maisons et les bureaux qui appartenaient à des partis politiques adverses. Le Kurdistan irakien, lui aussi, a été la cible d'une succession de tirs de roquettes et de drones. L'objectif était de soumettre le PDK à une certaine pression. 

«Les partis politiques se sentent de plus en plus frustrés de ne pas parvenir à former un gouvernement», explique M. Wing. «Les commentaires de M. Al-Maliki ne font qu'aggraver une situation déjà précaire. On constate en écoutant son discours sur la violence politique que certains dirigeants sont prêts à aller jusqu'au bout pour éliminer leurs adversaires.» 

Pour M. Wing, aucun signe ne semble présager un dénouement imminent de l'impasse politique dans laquelle se trouve le pays. Cette situation attisera les tensions et augmentera le risque d'affrontements armés, selon lui. Néanmoins, il ne craint pas que la situation actuelle en Irak ne dégénère en un conflit entre chiites ou en une guerre civile. 

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Un manifestant irakien brandit un drapeau géant du Hachd al-Chaabi lors d'un rassemblement destiné à célébrer la journée d'Al-Qods (Jérusalem) dans la rue Abou-Nawas, à Bagdad, le 29 avril 2022. (Sabah Arar/ AFP) 

«Je ne redoute pas la guerre civile. Toutefois, le Cadre et les Sadristes ont déjà fait usage de violence par le passé et ils risquent d'aller encore plus loin dans la mesure où les partis politiques ne parviennent pas à trouver le moindre compromis», souligne-t-il. 

L'impasse politique persistera probablement, puisque le Cadre et les partis kurdes ne parviennent pas à élire le prochain président ni le futur Premier ministre. 

Pour que le Parlement élise le prochain Premier ministre, il est indispensable de désigner le candidat à la présidence, un poste symbolique réservé aux Kurdes en Irak. Cependant, le PDK et l'Union patriotique du Kurdistan ne se sont pas encore accordés sur le choix d'un candidat. 

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Des membres du groupe paramilitaire du Hachd al-Chaabi escortent un cortège funéraire à Bagdad, le 26 octobre 2019. (AFP) 

Plus encore, «de profonds clivages divisent les membres du Cadre lui-même au sujet du choix du Premier ministre», comme le souligne M. Wing. 

«Voilà pourquoi on évoque de plus en plus la possibilité d'organiser de nouvelles élections ou de garder simplement le Premier ministre actuel en poste», ajoute-t-il. 

Tout comme M. Wing, Kyle Orton, analyste indépendant et spécialiste du Moyen-Orient, estime que les enregistrements de M. Al-Maliki sont authentiques. 

«On constate à travers les enregistrements divulgués que M. Al-Maliki est toujours convaincu de la légitimité de la violence politique; il adopte donc la position du parti Dawa, que la Révolution iranienne a formé en 1979», confie-t-il à Arab News. 

«Cette position est assez courante en Irak: depuis la chute de Saddam Hussein, de nombreux politiciens font de la politique le jour et se livrent au terrorisme la nuit.» 

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Les enregistrements ont été publiés par le journaliste et activiste Ali Fadhel et ils remontent à deux mois, voire davantage. (Capture d'écran de Twitter) 

M. Orton est lui aussi convaincu que les enregistrements divulgués n'entraîneront pas de «guerre civile» imminente. Bien au contraire, «ils montrent avant tout que, en Irak, la politique obéit aux règles du jeu établies par le CGRI [Corps des gardiens de la révolution islamique d'Iran]», estime-t-il. 

«Ce sont les mandataires de l'Iran qui se livrent à une lutte de factions, même si le jeu paraît un peu plus brutal qu'il ne l'était dans le passé», affirme-t-il. «Mais le CGRI commande le dispositif de sécurité en Irak. De fait, ses milices contrôlent les rues et il ne tolérera donc pas qu’un tel effondrement se produise.» 

M. Orton conclut par ces mots: «Pour prévoir le dénouement de la situation, il faut chercher la réponse du côté de Téhéran: les Iraniens seront-ils contrariés par le fait qu’Al-Sadr franchit les limites ou estimeront-ils qu'Al-Maliki est trop affaibli sur le plan politique pour rester dans la course?» 

Nicholas Heras, directeur adjoint de l'unité de sécurité humaine au Newlines Institute for Strategy and Policy, n'est pas d'accord avec M. Wing et il n'écarte pas la possibilité d'une guerre civile entre chiites. 

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Des membres du groupe paramilitaire Hachd al-Chaabi escortent un cortège funéraire à Bagdad, le 26 octobre 2019. (AFP) 

«Al-Sadr n’a pas attendu les enregistrements pour savoir qu'Al-Maliki le déteste», déclare M. Heras à Arab News. «Moqtada Al-Sadr a bâti sa carrière politique en dénigrant Nouri al-Maliki, dénonçant son manque d'intérêt pour les besoins du peuple irakien, notamment ceux des chiites.» 

«L'Irak se dirige tout droit vers une guerre civile intrachiite. La situation dans le pays a pris une tournure inquiétante. Les tensions les plus vives sont celles que l’on observe au sein de la communauté chiite». 

Au sujet de l'avenir de l'Irak, M. Heras précise qu’«il s'agit principalement d'un conflit entre Al-Sadr et ses alliés d'une part, et un grand nombre de politiciens chiites et les milices qui leur sont affiliées d'autre part». 

«Les Kurdes et les sunnites se contentent de suivre le déroulement du conflit qui se profile à l'horizon à toutes fins utiles», conclut-il. 


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com