PARIS : Le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti s'est dit «prêt à relever le défi» de l'élection pour la présidence des Républicains, sans pour autant que sa «décision définitive» soit «totalement prise», dans un entretien au Journal du Dimanche.
«Ma décision définitive n’est pas totalement prise mais je suis prêt à relever le défi et très déterminé», a déclaré M. Ciotti.
Arrivé deuxième à la primaire de la droite pour l'élection présidentielle, M. Ciotti a assuré avoir engagé «un travail pour proposer à la fois un rassemblement large et une offre politique modernisée, en phase avec les attentes des Français».
Le premier tour de l'élection à la présidence de LR aura lieu par voie électronique du 3 décembre à 18H00 au 4 décembre à 18H00 et, si aucun candidat n'obtient la majorité des suffrages exprimés, un second tour sera organisé les 10 et 11 décembre.
Si aucun ne s'est officiellement encore porté candidat, le numéro 2 du parti Aurélien Pradié, l'eurodéputé François-Xavier Bellamy ou encore l'ancien commissaire européen Michel Barnier ont manifesté leur intérêt pour la présidence de LR.
Annie Genevard, actuelle présidente par intérim après le départ de Christian Jacob, a également indiqué qu'elle n'excluait pas de se porter candidate.
A l'inverse, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a, comme celui des Hauts-de-France Xavier Bertrand, renoncé à briguer le poste.
«Laurent Wauquiez est celui qui dispose des meilleurs atouts pour espérer la victoire en 2027», a martelé M. Ciotti dans le JDD.
«Je respecte son choix, porteur d’une véritable stratégie de retour au pouvoir de la droite républicaine», a-t-il poursuivi, estimant que M. Wauquiez, «peut répondre à cette question du leadership» au sein de LR en vue de la prochaine présidentielle.
Quant à Nicolas Sarkozy, qui a soutenu aux dernières législatives une rivale de M. Ciotti dans les Alpes-Maritimes, la droite doit «assumer de rompre ce lien de dépendance» avec l'ancien président, a estimé le député.
Selon M. Ciotti, LR doit impérativement effectuer sa «révolution idéologique» pour espérer peser entre le macronisme et le RN.
«Je crois à la nécessité d’affirmer une ligne politique résolument à droite, sans confusion, sans compromission», a-t-il détaillé.
«Plus que jamais, j’ai la conviction que les idées de droite – l’autorité, l’identité et la liberté – sont les réponses aux maux de notre pays», a encore souligné l'élu des Alpes-Maritimes.