Le commandant de la coalition arabe réaffirme son soutien au Yémen

La coalition continuera à soutenir les forces militaires yéménites combattant les Houthis jusqu'à ce que le pays revienne à la normale, a déclaré le commandant des forces de la coalition arabe dans la ville méridionale d'Aden. (AFP / Fichier Photo)
La coalition continuera à soutenir les forces militaires yéménites combattant les Houthis jusqu'à ce que le pays revienne à la normale, a déclaré le commandant des forces de la coalition arabe dans la ville méridionale d'Aden. (AFP / Fichier Photo)
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Publié le Vendredi 30 octobre 2020

Le commandant de la coalition arabe réaffirme son soutien au Yémen

  • Au moins 800 combattants houthis ont été tués depuis le début du mois
  • Les combats se sont poursuivis partout au pays, malgré les appels répétés de l'ONU et des diplomates occidentaux

AL-MUKALLA: La coalition continuera de soutenir les forces militaires yéménites combattant les Houthis jusqu'à ce que le pays revienne à la normale, a déclaré le commandant des forces de la coalition arabe dans la ville méridionale d'Aden.

Lors d’une réunion avec le nouveau gouverneur d’Aden, Ahmed Lamlis, le général de brigade Nayef Al-Otaibi a déclaré que la coalition continuerait de soutenir le Yémen jusqu’à ce qu’il se remette de la guerre, et que les organes de l’État reprennent leur fonctionnement normal, d’après les médias d’État yéménites.

L’assurance de la coalition intervient alors que le gouverneur d’Aden a remercié cette dernière d’avoir aidé les autorités de sécurité locales à intercepter une importante cargaison de drogue au port d’Aden. Le gouverneur a déclaré au commandant de la coalition arabe que les autorités locales d'Aden attendent avec impatience de recevoir davantage de soutien de la part de la coalition, ce qui leur permettrait de ramener la paix et la stabilité à Aden, et d'y installer des services vitaux.

La coalition arabe et les autorités locales de sécurité du port d'Aden ont récemment annoncé une saisie de 500 kg de cocaïne et d'héroïne d'une valeur de plusieurs millions de dollars. La drogue était cachée dans des sacs de sucre dans une grosse cargaison en provenance du Brésil. Il n'y a aucune information sur les arrestations liées à cette saisie mais les responsables locaux de la sécurité ont déclaré que des enquêtes sont en cours.

Le ministre de la Défense du Yémen a déclaré mercredi qu’au moins 800 combattants houthis, dont des commandants sur le terrain, ont été tués depuis le début du mois lors de combats avec les troupes gouvernementales, ou lors de frappes aériennes de la coalition arabe.

Sur la base des déclarations d'enterrement des Houthis diffusées dans les médias locaux, les rebelles ont enterré plus de 600 combattants, dont 154 commandants, depuis le 1er octobre, dans différentes provinces sous leur contrôle. Dans la capitale, Sanaa, les rebelles ont organisé des cortèges funèbres pour 178 combattants morts, dont 67 commandants sur le terrain avec des grades militaires différents, a indiqué le ministère dans un communiqué sur son site d'information.

La plupart des décès de Houthis sont survenus dans les provinces de Marib et Jouf, où les forces rebelles se livrent à de violents combats avec les forces gouvernementales et les tribus alliées, soutenues par des avions de chasse de la coalition arabe.

Les médias d'État ont également cité le gouverneur de Jouf, Ameen Al-Oukaimi, annonçant que les forces gouvernementales avaient infligé une énorme défaite aux Houthis lors des derniers combats intenses dans la province. Les commandants de l'armée yéménite ont affirmé avoir déjoué les tentatives des Houthis de reprendre la base militaire libérée d'Al-Khanjer et ses environs à Jouf.

Dans la province occidentale de Hodeidah, les forces conjointes, terme qui désigne les trois grandes unités militaires de la côte ouest du pays, ont déclaré qu'un chef militaire de terrain houthi, Mohammed Yahya Al-Hameli, a été tué lors d'un assaut rebelle déjoué dans la province, mercredi.

Les combats se sont poursuivis partout au pays, malgré les appels répétés de l'ONU et des diplomates occidentaux aux factions yéménites de mettre fin aux hostilités et de se concentrer sur l'approbation de la Déclaration conjointe, une initiative de paix proposée par l'ONU.

Jeudi, l'ambassadeur britannique au Yémen Michael Aron a appelé le président internationalement reconnu Abed Rabbo Mansour Hadi et les Houthis à s'engager dans des pourparlers sérieux pour mettre fin à cette guerre. «Le président Hadi et les leaders houthis doivent travailler sérieusement et sans délai avec l'envoyé des Nations unies au Yémen pour mettre fin à cette guerre, en signant la déclaration commune afin d'éviter une catastrophe humanitaire», a déclaré l'ambassadeur sur Twitter.

La déclaration propose une trêve nationale avant la mise en œuvre des mesures économiques   et humanitaires. Lorsque les combats cesseront, les parties yéménites seront invitées à engager des pourparlers directs pour discuter des arrangements politiques de l’après-guerre.

 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

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Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.