L'essentiel de la visite du président Joe Biden en Arabie saoudite

Les équipes de négociation étaient dirigées par le prince héritier, Mohammed ben Salmane, et le président américain, Joe Biden (Photo, AFP).
Les équipes de négociation étaient dirigées par le prince héritier, Mohammed ben Salmane, et le président américain, Joe Biden (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 22 juillet 2022

L'essentiel de la visite du président Joe Biden en Arabie saoudite

  • Une série d'accords bilatéraux signés par les deux parties sont passés inaperçus, les médias s’étant fixés sur les «poignées de main»
  • L'Arabie saoudite et les États-Unis ont également pris plusieurs engagements communs pour la région du Moyen-Orient élargi

DJEDDAH: Alors que les yeux de nombreux médias occidentaux étaient rivés vers les «poignées de main», une panoplie de retombées importantes de la visite du président américain, Joe Biden, en Arabie saoudite est passée inaperçue.

L'Arabie saoudite était la dernière étape du voyage de quatre jours de Joe Biden au Moyen-Orient, qui a débuté le 13 juillet en Israël et en Palestine.

Dans le cadre des accords bilatéraux signés entre les deux parties, Biden a réaffirmé l'engagement des États-Unis à aider l'Arabie saoudite à défendre son territoire et sa population contre les attaques extérieures, notamment celles lancées par les Houthis soutenus par l'Iran au Yémen.

Les deux parties ont pris plusieurs engagements communs à l'égard de la région au sens large, dont un qui vise à maintenir et à prolonger la trêve au Yémen sous médiation de l'ONU et à engager un processus diplomatique pour parvenir à un règlement plus global du conflit.

Biden a salué l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur de la trêve, qui a permis de reprendre les vols commerciaux directs de Sanaa à Amman et au Caire et de soutenir financièrement le Conseil présidentiel du Yémen pour améliorer les services de base et la stabilité économique des Yéménites.

Les deux parties sont convenues d'intensifier leurs efforts pour préserver la libre circulation du commerce et dissuader la contrebande illicite vers le Yémen par les voies navigables stratégiques de la région en étendant leurs opérations navales conjointes axées sur la mer Rouge et le détroit de Bab al-Mandab.

Ailleurs au Moyen-Orient, les deux parties sont convenues que les casques bleus, y compris les soldats américains, quitteront l'île de Tiran d'ici la fin de l'année, après quoi l'île sera développée à des fins touristiques.

Depuis peu de temps après les accords de Camp David de 1978, les troupes américaines servent de gardiens de la paix sur l'île de Tiran dans le cadre de la force multinationale et des observateurs prévus par le traité de paix signé entre Israël et l'Égypte.

Dans le cadre de son programme Vision 2030 visant à faire du Royaume un centre régional de voyage et de loisir, et conformément aux principes de la convention de Chicago de 1944, l'Arabie saoudite a annoncé sa décision d'autoriser tous les transporteurs aériens civils à survoler son espace aérien.

Les deux parties ont également décidé d'étendre la validité des visas à dix ans pour les ressortissants des deux pays qui s'y rendent pour les affaires ou le tourisme.

Des retombées et des signatures importantes sont passées inaperçues pour de nombreux médias occidentaux qui étaient concentrés sur les images de «poignées de main» à Djeddah. (Photo, Agence de presse saoudienne).

Sur le plan technologique, les responsables saoudiens et américains sont convenus de poursuivre plusieurs grands projets d'infrastructure, notamment un nouveau cadre bilatéral de coopération sur la 5G – utilisant des réseaux d'accès radio ouverts, virtualisés et basés sur le cloud – et le développement de la 6G.

L'Arabie saoudite s'est engagée à réaliser un investissement important pour ce projet sous l'égide du Partenariat pour les infrastructures et les investissements mondiaux, que Biden a annoncé lors du sommet du G7 en juin.

Le ministère des communications et des technologies de l'information du Royaume a signé un protocole d'accord avec IBM pour former 100 000 jeunes Saoudiens sur une période de cinq ans.

La sécurité énergétique a été un élément clé de la visite de Biden, compte tenu de la guerre en Ukraine et des embargos occidentaux sur le pétrole et le gaz russes qui en résultent. Les deux parties sont convenues d'élargir leur coopération en matière de sécurité énergétique, les responsables saoudiens s'engageant à soutenir l'équilibrage du marché mondial du pétrole.

Les responsables américains ont salué l'engagement saoudien d'augmenter la production de pétrole de 50% par rapport à ce qui était prévu pour juillet et août. Néanmoins, le prince héritier saoudien a clairement indiqué que le Royaume n'augmenterait pas sa production mensuelle au-delà de 13 millions de barils.

«La politique de l'Arabie saoudite en matière de pétrole a été d'essayer d'équilibrer les marchés de l'énergie, de s'assurer que les marchés sont correctement approvisionnés et qu'il n'y a pas de pénurie», a déclaré Adel al-Jubeir, ministre d'État saoudien aux affaires étrangères, dans une interview exclusive accordée à Arab News pendant la visite de Biden.

Afin de répondre aux demandes du marché, l'Arabie saoudite «continuera à en évaluer les besoins et à prendre des décisions en fonction».

Selon les responsables, les accords bilatéraux que les deux délégations ont signés à Djeddah donneront le ton des futures relations entre l'Arabie saoudite et les États-Unis. (Photo fournie)

Conformément à l'engagement des deux nations à réduire les émissions de carbone, ils se sont entendus sur un nouveau cadre de coopération en matière d'énergie propre, axé en particulier sur le solaire, l'hydrogène vert et le nucléaire, avec de nouveaux investissements saoudiens pour accélérer la transition énergétique et lutter contre les effets du changement climatique.

Le partenariat s'appuiera sur la collaboration des secteurs public et privé pour faire progresser la mise en place de solutions énergétiques propres tout en accélérant la recherche, le développement et la démonstration de technologies innovantes pour décarboniser l'économie mondiale et atteindre le niveau net zéro.

Les États-Unis ont salué le soutien de l'Arabie saoudite au Partenariat pour les infrastructures et les investissements mondiaux, qui vise à investir stratégiquement dans des projets favorisant la connectivité numérique, la durabilité de la chaîne d'approvisionnement et la sécurité climatique et énergétique, axés sur les pays à revenu faible ou intermédiaire.

Ils ont également salué le rôle de premier plan joué par l'Arabie saoudite dans le renforcement des relations avec l'Iraq, notamment l'engagement à relier les réseaux électriques de l'Arabie saoudite et des pays du Conseil de coopération du Golfe au réseau iraquien afin de fournir à ce pays des sources d'énergie diversifiées et de le sevrer de sa dépendance vis-à-vis de l'Iran.

Le dialogue a également abouti à la signature de deux accords bilatéraux sur la cybersécurité avec l'autorité nationale de cybersécurité d'Arabie saoudite – l'un avec le FBI et l'autre avec l'agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures du ministère de la Sécurité intérieure.

Les deux parties vont étendre leur coopération, partager des informations sur les menaces et les activités des acteurs malveillants afin de renforcer leur défense commune et collaborer sur les meilleures pratiques, technologies, outils et approches en matière de formation et d'éducation à la cybersécurité.

Elles sont convenues d'étendre leur collaboration dans le domaine de l'exploration spatiale, y compris les vols habités, l'observation de la Terre, le développement commercial et réglementaire, et le comportement responsable dans l'espace.

L'Arabie saoudite a salué l'augmentation des investissements mutuels dans les domaines de la défense, des énergies renouvelables, de la fabrication, des soins de santé, de la technologie et de l'innovation, qui contribuent à la création d'emplois et aux objectifs de localisation. (Agence de presse saoudienne)

Dans le cadre de l'entente, l'Arabie saoudite a signé les accords d'Artémis et réaffirmé son engagement en faveur de l'exploration et de l'utilisation responsables, pacifiques et durables de l'espace.

Les deux nations se sont également félicitées d'un nouvel accord entre leurs ministères de la Santé respectifs visant à partager des informations, à renforcer les capacités, à collaborer en matière de surveillance des maladies, à répondre aux préoccupations sanitaires des femmes et des populations aux besoins spéciaux, et à mener des politiques publiques axées sur la prévention des maladies et la promotion de la santé.

L'Arabie saoudite a salué l'augmentation des investissements mutuels dans les domaines de la défense, des énergies renouvelables, de la fabrication, des soins de santé, de la technologie et de l'innovation, qui contribuent à la création d'emplois et aux objectifs de localisation.

Les nouveaux accords incluent des investissements de Boeing, Raytheon, Medtronic et Digital Diagnostics, et IKVIA dans le secteur des soins de santé, et de nombreuses autres entreprises américaines dans les secteurs de l'énergie, du tourisme, de l'éducation, de la fabrication et du textile.

Parmi les autres accords, citons les projets de Saudi Aramco Energy dans le domaine des plastiques thermiques recyclés aux États-Unis, ceux portant sur le développement et la mise en œuvre de solutions technologiques et de données dans le domaine de la santé, ainsi que la localisation de la chaîne d'approvisionnement pour les technologies des appareils médicaux en Arabie saoudite.

«Le communiqué conjoint publié à l'issue des réunions bilatérales entre les dirigeants des deux pays a souligné les nombreuses questions sur lesquelles nos politiques sont alignées et sur lesquelles nous travaillons en étroite collaboration», a déclaré à Arab News Fahad Nazer, porte-parole de l'ambassade saoudienne à Washington.

Le texte de ces accords sera probablement disséqué dans les semaines à venir, non seulement par les experts du Moyen-Orient mais aussi par les acteurs malveillants de la région et les concurrents stratégiques de Washington, afin d'en connaître toutes les ramifications géopolitiques et la portée symbolique.

Nazer a décrit l'importance de la visite de la manière suivante: «Le fait que le président Biden se soit rendu en Arabie saoudite lors de son premier voyage au Moyen-Orient témoigne à la fois de la solidité des relations bilatérales stratégiques et du rôle important de leader que joue l'Arabie saoudite tant au niveau régional que mondial.»

Selon les responsables, les accords bilatéraux que les deux délégations ont signés à Djeddah donneront le ton des futures relations entre l'Arabie saoudite et les États-Unis.

«Les deux pays sont des alliés et des partenaires, et ce depuis huit décennies. Ils ont d'énormes intérêts en jeu et des défis qu'ils s'efforcent de relever ensemble», a déclaré Al-Jubeir.

Il a souligné que la visite de Biden symbolisait «de manière très claire l'importance de la relation, du Royaume d'Arabie saoudite pour les États-Unis, ainsi que pour la paix et la sécurité mondiales».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Nouveaux raids israéliens meurtriers au Liban, pressions pour un cessez-le-feu

Lundi, l'armée israélienne a affirmé avoir frappé en une heure environ 25 cibles liées au Hezbollah dans la banlieue sud, le sud et l'est du Liban. Elle a appelé à évacuer des secteurs de la banlieue sud avant de frapper. (AFP)
Lundi, l'armée israélienne a affirmé avoir frappé en une heure environ 25 cibles liées au Hezbollah dans la banlieue sud, le sud et l'est du Liban. Elle a appelé à évacuer des secteurs de la banlieue sud avant de frapper. (AFP)
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  • Le Hezbollah a lui tiré au moins 30 projectiles sur Israël, a indiqué l'armée au lendemain de 50 attaques aux roquettes et drones revendiquées par le mouvement libanais contre des régions israéliennes dont Tel-Aviv (centre)
  • En riposte à une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 sur son sol à partir de la bande de Gaza voisine, Israël a juré de détruire ce mouvement et lancé une offensive dévastatrice contre le territoire palestinien

BEYROUTH: Nouveaux raids israéliens meurtriers au Liban, pressions pour un cessez-le-feuL'armée israélienne a intensifié lundi ses frappes meurtrières contre des fiefs du Hezbollah au Liban et livré des combats à ce mouvement pro-iranien dans le sud du pays, sur fond de pressions internationales accrues en vue d'un cessez-le-feu.

Le Hezbollah a lui tiré au moins 30 projectiles sur Israël, a indiqué l'armée au lendemain de 50 attaques aux roquettes et drones revendiquées par le mouvement libanais contre des régions israéliennes dont Tel-Aviv (centre), un record depuis qu'il a ouvert un front contre Israël le 8 octobre 2023 en soutien au Hamas, son allié palestinien.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 sur son sol à partir de la bande de Gaza voisine, Israël a juré de détruire ce mouvement et lancé une offensive dévastatrice contre le territoire palestinien, une guerre qui ne connaît pas de répit.

Après un an de violences transfrontalières et après avoir affaibli le Hamas à Gaza, Israël a déplacé le coeur de ses opérations au Liban en lançant une intense campagne de bombardements à partir du 23 septembre sur les fiefs du Hezbollah.

Lundi, l'armée israélienne a affirmé avoir frappé en une heure environ 25 cibles liées au Hezbollah dans la banlieue sud, le sud et l'est du Liban. Elle a appelé à évacuer des secteurs de la banlieue sud avant de frapper.

Au moins 12 personnes ont été tuées dans les raids dans la région de Tyr (sud), selon le ministère de la Santé.

En raison des frappes intenses ces derniers jours, les cours en présentiel dans Beyrouth et ses environs ont été suspendus lundi.

"Grosse erreur" 

Après un appel dimanche à Beyrouth du chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, à un "cessez-le-feu immédiat", l'ONU a lancé un appel similaire lundi.

Les médiations se font sur la base de la résolution 1701 du conseil de sécurité de l'ONU qui a mis fin à la précédente guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006.

La 1701 stipule que seuls l'armée libanaise et les Casques bleus peuvent être déployés à la frontière sud du Liban, région frontalière du nord d'Israël.

Selon le site d'information américain Axios, les parties avancent vers un accord sur la base d'un projet américain prévoyant une trêve de 60 jours durant laquelle le Hezbollah et l'armée israélienne se retireraient du sud du Liban, pour laisser l'armée libanaise s'y déployer.

Il inclut la mise en place d'un comité international pour en surveiller l'application, selon Axios. Le site fait état d'assurances américaines de soutenir une action militaire israélienne en cas d'actions hostiles du Hezbollah.

Mais pour le ministre de la Sécurité nationale israélien et allié d'extrême droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu, Itamar Ben Gvir, un cessez-le-feu serait "une grosse erreur".

Originaire du nord d'Israël, Dorit Sison, 51 ans, redoute aussi un règlement comme en 2006, qui a selon elle permis au Hezbollah de "se réarmer". Maintenant "ils ont des tunnels, des roquettes, toutes les munitions possibles", dit-elle.

Combats dans le sud du Liban 

Israël dit vouloir mettre hors d'état de nuire le Hezbollah et le Hamas, des alliés de l'Iran, son ennemi. Il veut faire cesser les tirs de roquettes du Hezbollah, qui ont déplacé quelque 60.000 habitants du nord depuis plus d'un an.

Selon l'Ani, de "féroces" combats opposent le Hezbollah aux troupes israéliennes qui mènent depuis le 30 septembre une offensive terrestre dans le sud du Liban.

Les troupes ont dynamité des maisons dans la localité frontalière de Khiam, où elles ont avancé sous le couvert de l'aviation et de d’artillerie, a précisé l'agence.

Elle a rapporté des bombardements sur le château de Beaufort, une forteresse croisée en ruines utilisée comme base par l'armée israélienne pendant son occupation du sud du Liban de 1978 à 2000.

Selon le ministère de la Santé, au moins 3.754 personnes ont été tuées au Liban depuis octobre 2023, la plupart depuis septembre dernier.

Côté israélien, 82 militaires et 47 civils ont été tués en 13 mois.

Guerre à Gaza 

Sur le front sud d'Israël, dans la bande de Gaza assiégée, dévastée et menacée de famine selon l'ONU, l'armée israélienne poursuit ses frappes notamment dans le nord du territoire palestinien.

L'offensive d'envergure israélienne à Gaza a fait au moins 44.235 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité. Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées, dont 97 restent otages à Gaza, parmi lesquelles 34 déclarées mortes par l'armée.

 


Gastat: Les exportations non pétrolières de l'Arabie saoudite augmentent de 16,8% au troisième trimestre

 Selon l'Autorité générale des statistiques (Gastat), le Royaume a exporté des biens non pétroliers d'une valeur de 19,58 milliards de riyals saoudiens aux Émirats arabes unis, suivis par l'Inde et la Chine avec 6,78 milliards de riyals saoudiens et 6,48 milliards de riyals saoudiens. (Shutterstock)
Selon l'Autorité générale des statistiques (Gastat), le Royaume a exporté des biens non pétroliers d'une valeur de 19,58 milliards de riyals saoudiens aux Émirats arabes unis, suivis par l'Inde et la Chine avec 6,78 milliards de riyals saoudiens et 6,48 milliards de riyals saoudiens. (Shutterstock)
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  • Les données de la Gastat ont révélé que les importations vers le Royaume ont augmenté de 11,4% en glissement annuel au cours du troisième trimestre
  • Au troisième trimestre, la Chine a représenté la plus grande part des importations avec 53,78 milliards de riyals saoudiens

RIYAD: Les exportations non pétrolières de l'Arabie saoudite ont atteint 79,48 milliards de riyals saoudiens (21,17 milliards de dollars; 1 dollar = 0,96 euro) au troisième trimestre de 2024, soit une hausse de 16,76% par rapport à la même période en 2023, selon les données officielles.

Comme l'indique l'Autorité générale des statistiques (Gastat), le Royaume a exporté des biens non pétroliers d'une valeur de 19,58 milliards de riyals saoudiens aux Émirats arabes unis, suivis par l'Inde et la Chine avec 6,78 milliards de riyals saoudiens et 6,48 milliards de riyals saoudiens.

Les produits chimiques ont dominé les exportations non énergétiques de l'Arabie saoudite au troisième trimestre, représentant 25,5% du total des expéditions, soit une augmentation annuelle de 5,3%. Les produits en plastique et en caoutchouc ont suivi, représentant 24,9% du total, avec une augmentation de 8,9% par rapport au troisième trimestre de 2023.

Le renforcement du secteur privé non pétrolier est un objectif clé de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, alors que le Royaume s'efforce de diversifier son économie et de réduire sa dépendance à l'égard des revenus du pétrole brut.

«La proportion des exportations non pétrolières (y compris les réexportations) par rapport aux importations a augmenté pour atteindre 36,6% au troisième trimestre de 2024, contre 34,9% au troisième trimestre de 2023. Cela est dû à une augmentation de 16,8% des exportations non pétrolières et à une augmentation de 11,4% des importations au cours de cette période», a déclaré la Gastat.  

En octobre, Moody's a prévu que le produit intérieur brut réel hors hydrocarbures du Royaume augmenterait de 5% à 5,5% entre 2025 et 2027, sous l'effet de l'augmentation des dépenses publiques.

Le Fonds monétaire international a prévu que l'économie saoudienne augmenterait de 4,6% en 2025, soutenue par les efforts de diversification visant à renforcer le secteur privé non pétrolier.

Cependant, la Gastat a souligné que les exportations globales de marchandises ont diminué de 7,3% en glissement annuel au cours du troisième trimestre, principalement en raison d'une baisse de 14,9% des exportations de pétrole.

Par conséquent, la part des exportations de pétrole dans les exportations totales est tombée à 71,3% au cours du troisième trimestre, contre 77,3% au cours de la même période de l'année précédente.

Pour stabiliser le marché, l'Arabie saoudite a mis en œuvre une réduction de la production de 500 000 barils par jour en avril 2023, prolongée jusqu'en décembre.

Principaux partenaires commerciaux

La Chine est restée la première destination des exportations de l'Arabie saoudite au troisième trimestre, avec des marchandises d'une valeur de 41,94 milliards de riyals saoudiens. Le Japon et la Corée du Sud ont suivi avec respectivement 25,62 et 25,50 milliards de riyals saoudiens, tandis que l'Inde a reçu 24,35 milliards de riyals saoudiens.

Les données de la Gastat ont révélé que les importations vers le Royaume ont augmenté de 11,4% en glissement annuel au cours du troisième trimestre, atteignant 217,25 milliards de riyals saoudiens, tandis que l'excédent de la balance commerciale des marchandises du pays a diminué de 43,4%.  

Au troisième trimestre, la Chine a représenté la plus grande part des importations avec 53,78 milliards de riyals saoudiens, suivie par les États-Unis et l'Inde avec respectivement 17,58 et 11 milliards de riyals saoudiens.  

Le port du roi Abdelaziz de Dammam a été le principal point d'entrée des marchandises au troisième trimestre, avec des importations évaluées à 64,88 milliards de riyals saoudiens, soit 29,9% du total des expéditions entrantes.  

Parmi les autres principaux terminaux d'entrée des importations, le port maritime islamique de Djeddah a traité 20,1% des expéditions entrantes, suivi de l'aéroport international du roi Khaled de Riyad et de l'aéroport international du roi Abdelaziz, qui ont traité respectivement 12,6% et 6,4% des importations dans le Royaume.  

Statistiques de septembre

Dans un rapport séparé, la Gastat a révélé que les exportations non pétrolières de l'Arabie saoudite ont augmenté de 22,8% en septembre, atteignant 25,95 milliards de riyals saoudiens.  

L'autorité a révélé que le Royaume a envoyé des biens non énergétiques d'une valeur de 6,54 milliards de riyals saoudiens aux EAU en septembre, tandis que l'Inde et la Chine ont reçu des expéditions entrantes d'une valeur de 2,35 milliards de riyals saoudiens et de 1,73 milliard de riyals saoudiens, respectivement.  

Les produits en plastique et en caoutchouc représentaient 25,7% des exportations non pétrolières en septembre, soit une augmentation annuelle de 19,5%, tandis que les produits chimiques représentaient 25,3%, soit une augmentation de 4,4%.

La proportion des exportations non pétrolières par rapport aux importations a atteint 37,1% en septembre, contre 34,8% au cours du même mois en 2023.

Malgré la croissance des exportations non pétrolières, les exportations globales de marchandises ont chuté de 14,9% en septembre en raison d'une baisse de 24,5% des exportations de pétrole. Par conséquent, la part des exportations de pétrole dans les exportations totales est tombée de 79,7% en septembre 2023 à 70,7% en septembre 2024.

La Chine est restée le principal partenaire commercial, recevant 13,91 milliards de riyals saoudiens d'exportations, suivie par le Japon avec 7,98 milliards de riyals saoudiens et les Émirats arabes unis avec 7,49 milliards de riyals saoudiens.

Les autres principales destinations des exportations saoudiennes sont l'Inde, la Corée du Sud, les États-Unis et l'Égypte, ainsi que Singapour, Bahreïn et la Pologne.  

En septembre, les exportations de l'Arabie saoudite vers les pays du Conseil de coopération du Golfe s'élevaient à 12,08 milliards de riyals saoudiens, tandis que la valeur des expéditions vers les pays islamiques non arabes était de 6,71 milliards de riyals saoudiens.  

Selon la Gastat, les importations du Royaume ont augmenté de 15% en glissement annuel en septembre, atteignant 69,88 milliards de riyals saoudiens, tandis que l'excédent de la balance commerciale a diminué de 56,9% au cours de la même période.  

La Chine a occupé la première place dans les importations du Royaume, constituant 25,8 pour cent des importations totales en septembre, évaluées à 17,99 milliards de riyals saoudiens.  

En septembre, l'Arabie saoudite a reçu des envois d'une valeur de 5,39 milliards de riyals saoudiens et de 3,45 milliards de riyals saoudiens en provenance des États-Unis et de l'Allemagne, respectivement.  

Le rapport a révélé que le Royaume a traité des expéditions entrantes d'une valeur de 19,65 milliards de riyals saoudiens, soit 28,1 pour cent des importations totales au port du roi Abdelaziz de Dammam en septembre.  

Le port maritime islamique de Djeddah a traité 17,9% de l'ensemble des expéditions entrantes, tandis que l'aéroport international du roi King Khaled a géré 13,1% du total des marchandises entrantes.  

Le secteur non pétrolier de l'Arabie saoudite est un élément clé de son initiative Vision 2030, qui vise à réduire la dépendance à l'égard du pétrole et à diversifier l'économie.  

Des initiatives telles que les mégaprojets, les investissements dans les énergies renouvelables et l'expansion d'industries telles que l'industrie manufacturière, la logistique et le tourisme visent à stimuler la croissance et la création d'emplois.  

Ces efforts renforcent la position commerciale mondiale du Royaume et attirent les investissements étrangers, le secteur non pétrolier jouant un rôle de plus en plus vital dans sa transformation économique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Mikati: L'attaque militaire israélienne au Liban est un rejet de la solution politique

Un véhicule militaire endommagé se trouve sur les lieux d'une frappe aérienne israélienne qui a visé un poste de l'armée libanaise à Amriyeh, dans le sud du Liban, le 24 novembre 2024. (AFP)
Un véhicule militaire endommagé se trouve sur les lieux d'une frappe aérienne israélienne qui a visé un poste de l'armée libanaise à Amriyeh, dans le sud du Liban, le 24 novembre 2024. (AFP)
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  • L'attentat s'est produit alors que le haut diplomate européen Josep Borrell, en visite au Liban, a appelé à un cessez-le-feu immédiat dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah
  • Mikati a appelé «les pays du monde et les institutions internationales compétentes à assumer leurs responsabilités à ce sujet»

BEYROUTH: Une frappe israélienne sur un centre de l'armée libanaise a tué, dimanche, un soldat et blessé 18 autres, a déclaré l'armée libanaise. Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a qualifié l'attaque de «message sanglant direct rejetant tous les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu».

L'attentat s'est produit alors que le haut diplomate européen Josep Borrell, en visite au Liban, a appelé à un cessez-le-feu immédiat dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah.

Selon le commandement de l'armée libanaise, le premier adjudant, Diab Mohammed Jaafar, a été tué lorsqu'Israël a pris pour cible le poste de contrôle d'Al-Amariyeh, sur la route entre Tyr et la ville de Naqoura.

Dans un communiqué, Mikati a déclaré: «Les messages d'Israël rejetant une solution se poursuivent et, tout comme il s'est opposé à l'appel franco-américain en faveur d'un cessez-le-feu en septembre, il réagit une fois de plus en faisant couler le sang libanais et en rejetant de manière flagrante la solution qui est discutée.»