António Guterres, prononce un discours virtuel à l'occasion de la conférence technologique de Riyad

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, prononce un discours virtuel à l'occasion du Forum sur la gouvernance d'Internet 2024 à Riyad, le 16 décembre. (Source : ONU)
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, prononce un discours virtuel à l'occasion du Forum sur la gouvernance d'Internet 2024 à Riyad, le 16 décembre. (Source : ONU)
Participants at the Internet Governance Forum 2024 in Riyadh on Dec. 15, 2024. (AN/Jaafar Alsaleh)
Participants at the Internet Governance Forum 2024 in Riyadh on Dec. 15, 2024. (AN/Jaafar Alsaleh)
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Publié le Lundi 16 décembre 2024

António Guterres, prononce un discours virtuel à l'occasion de la conférence technologique de Riyad

  • Le 19e FGI aborde la cybersécurité, la confidentialité des données et l'IA.
  • Alaa Abdulaal, responsable de la prospective de l'économie numérique à l'OCD, a déclaré à Arab News : « Nous avons quelque chose que nous appelons l'accélérateur de l'espace numérique. Il s'agit d'un groupe de travail que nous avons créé pour nous concent

RIYADH : Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a prononcé un discours d'ouverture virtuel lors de la 19e édition du Forum sur la gouvernance de l'Internet, qui s'est tenue dimanche à Riyad.

Selon l'agence de presse saoudienne, plus de 10 000 personnes de 160 pays sont attendues à cette conférence qui se déroule du 15 au 19 décembre.

Le forum couvre un éventail de sujets allant de la cybersécurité à la confidentialité des données, en passant par l'intelligence artificielle, au cours de plus de 300 sessions et ateliers.

Le ministre saoudien de la Communication, Abdullah Alswaha, et le sous-secrétaire général des Nations unies aux affaires économiques et sociales, Li Junhua, figurent parmi les autres intervenants de marque.

Abdulrahman Al-Mutairi, modérateur du forum, a déclaré à Arab News : « Il est certain que le FGI 2024 intervient à un moment critique dans le monde numérique ».

Il ajoute : « Cette année marque la première fois que nous consacrons une piste complète aux entreprises. L'IGF a été développé dans différents pays avec des pistes pour les gouvernements, les universités et les parlements, mais il n'existait pas de piste pour les entreprises. 

Le forum couvre un éventail de sujets allant de la cybersécurité et de la confidentialité des données à l'intelligence artificielle dans plus de 300 sessions et ateliers. (AN/Jaafar Alsaleh)
Le forum couvre un éventail de sujets allant de la cybersécurité et de la confidentialité des données à l'intelligence artificielle dans plus de 300 sessions et ateliers. (AN/Jaafar Alsaleh)

« Nous savons maintenant que le secteur privé et la technologie jouent un rôle majeur dans la gouvernance de l'informatique et de l'IA. C'est la première fois que nous invitons de nombreux acteurs du secteur privé au FGI, et nous espérons que cette initiative se poursuivra lors des prochains FGI. »

Concernant les différentes offres du forum, M. Al-Mutairi a déclaré : « Pour cette année, nous avons élargi le champ d'action de l'IGF : « Cette année, nous avons agrandi le village du FGI afin d'y proposer de nombreuses expositions et des ateliers actifs.

De nombreuses organisations présentent leur travail au FGI, ce qui permet à la communauté de collaborer et d'interagir. Il s'agit d'une tradition du FGI, mais cette année, le village a été élargi, ce qui le rend plus interactif pour tous les participants à Riyad.

L'une des organisations participantes est l'Organisation de coopération numérique, qui a proposé une session sur les utilisations éthiques de l'IA dans le cadre d'une série de tables rondes.*******

Le forum couvre un éventail de sujets allant de la cybersécurité et de la confidentialité des données à l'intelligence artificielle dans plus de 300 sessions et ateliers. (AN/Jaafar Alsaleh)
Le forum couvre un éventail de sujets allant de la cybersécurité et de la confidentialité des données à l'intelligence artificielle dans plus de 300 sessions et ateliers. (AN/Jaafar Alsaleh)

Alaa Abdulaal, responsable de la prospective de l'économie numérique à l'OCD, a déclaré à Arab News : « Nous avons quelque chose que nous appelons l'accélérateur de l'espace numérique. Il s'agit d'un groupe de travail que nous avons créé pour nous concentrer sur des sujets spécifiques, dont l'un est l'utilisation éthique de l'intelligence artificielle.

« Nous avons organisé de nombreuses tables rondes dans le monde entier, dont une à Singapour et une autre lors du GAIN (Global AI Summit). Aujourd'hui, lors du FGI, nous voulons recueillir les points de vue d'experts de l'IA sur les outils politiques que nous sommes en train de créer concernant l'utilisation éthique de l'IA. »

Le forum a également été l'occasion de remettre des prix à des personnalités éminentes pour honorer leurs réalisations dans ce domaine. Arwa Al-Duwaish, lauréate du prix IGF de l'employé le plus prometteur au ministère des transports et des services logistiques, a déclaré à Arab News qu'elle avait reçu un prix reconnaissant ses contributions à la transformation numérique du Royaume.

La conférence se tient au King Abdulaziz International Conference Center à Riyad jusqu'à jeudi.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Dans Gaza affamée, des Palestiniens se rabattent sur la viande de tortue

(Photo AFP)
(Photo AFP)
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  • Faute de mieux, c'est la troisième fois que cette Palestinienne de 61 ans prépare un repas à base de tortue pour sa famille déplacée, qui vit aujourd'hui sous une tente à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
  • « La famine n'est pas seulement un risque, mais elle semble se développer rapidement dans presque toutes les régions de Gaza », a averti un collectif d'ONG internationales cette semaine.

KHAN YOUNES, TERROIRES PALESTINIENS : Dans une bande de Gaza où les protéines sont rares, certains se résignent à manger des tortues marines.

« Les enfants étaient réticents, on leur a dit que c'était aussi délicieux que du veau », explique Majida Qanan, qui surveille les morceaux de viande rouge mijotant sur un feu de bois.

« Certains en ont mangé, d'autres pas. »

Faute de mieux, c'est la troisième fois que cette Palestinienne de 61 ans prépare un repas à base de tortue pour sa famille déplacée, qui vit aujourd'hui sous une tente à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

Depuis 18 mois de guerre dévastatrice entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, le territoire et ses 2,4 millions d'habitants se trouvent dans une situation humanitaire critique.

« La famine n'est pas seulement un risque, mais elle semble se développer rapidement dans presque toutes les régions de Gaza », a averti un collectif d'ONG internationales cette semaine.

Depuis le 2 mars, Israël bloque toute livraison humanitaire, accusant le Hamas de détourner l'aide. Le mouvement palestinien dément ces accusations et accuse en retour Israël d'utiliser « la famine comme arme de guerre ».

Selon le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), la bande de Gaza est aujourd'hui probablement plongée dans « la pire » situation humanitaire depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël.

En juin dernier, les acteurs du secteur humanitaire avaient évoqué des Palestiniens si démunis qu'ils en étaient parfois réduits à se nourrir d'aliments pour animaux ou d'herbe, et à boire l'eau des égouts.

Entretemps, une trêve, entrée en vigueur le 19 janvier, a permis d'augmenter les livraisons humanitaires, jusqu'au nouveau blocage israélien du 18 mars, suivi de la reprise de ses opérations militaires.

Les tortues, elles, sont tuées selon les rites halal, c'est-à-dire conformément aux préceptes de la religion musulmane, affirme Abdul Halim Qanan.

« S'il n'y avait pas de famine, on n'en mangerait pas, mais il faut bien compenser le manque de protéines avec quelque chose ».


Le président syrien reçoit un membre républicain du Congrès américain

Le président Al-Sharaa rencontre Cory Mills, membre du Congrès américain, à Damas. (Courtesy : SANA)
Le président Al-Sharaa rencontre Cory Mills, membre du Congrès américain, à Damas. (Courtesy : SANA)
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  • En janvier, les États-Unis ont annoncé un allègement temporaire des sanctions pour « ne pas entraver » la fourniture de services essentiels à la population syrienne. Ils ont cependant précisé qu'ils n'envisageraient pas d'assouplir davantage les sanctions
  • C'est la première visite du genre pour un élu américain depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre.

DAMAS : Le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, s'est entretenu à Damas avec un membre du Congrès américain, a indiqué samedi la présidence syrienne, ce qui constitue la première visite du genre pour un élu américain depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre.

Cory Mills, membre du parti républicain, est arrivé vendredi en Syrie, accompagné de Marlin Stutzman, également membre du parti de Donald Trump.

Le nouveau président a rencontré M. Mills au palais présidentiel à Damas en présence de son ministre des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a indiqué la présidence dans un communiqué.

Le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, s'est entretenu à Damas avec un membre du Congrès américain, a indiqué samedi la présidence syrienne, ce qui constitue la première visite du genre pour un élu américain depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre.

Cory Mills, membre du parti républicain, est arrivé vendredi en Syrie, accompagné de Marlin Stutzman, également membre du parti de Donald Trump.

Le nouveau président a rencontré M. Mills au palais présidentiel à Damas en présence de son ministre des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a indiqué la présidence dans un communiqué.

Peu après l'arrivée d'Ahmed Chareh, Washington avait annoncé ne plus proposer de récompense pour son arrestation, après avoir reçu des « messages positifs » lors de la première visite officielle de diplomates américains à Damas après l'éviction de M. Assad.

Le nouveau gouvernement syrien cherche à obtenir une levée des sanctions internationales imposées à l'époque de Bachar al-Assad afin de relancer l'économie du pays, exsangue après 14 années de guerre civile.

Toutefois, certains pays souhaitent attendre de voir si les nouvelles autorités vont respecter les droits humains. 

En janvier, les États-Unis ont annoncé un allègement temporaire des sanctions pour « ne pas entraver » la fourniture de services essentiels à la population syrienne. Ils ont cependant précisé qu'ils n'envisageraient pas d'assouplir davantage les sanctions tant que des progrès sur des priorités telles que la lutte contre le « terrorisme » n'auront pas été constatés.

Les sanctions économiques ont un impact lourd sur le pays, où 90 % des Syriens vivent sous le seuil de pauvreté, selon l'ONU.

Une délégation ministérielle syrienne et le gouverneur de la Banque centrale doivent participer à des réunions avec le Fonds monétaire international et la Banque mondiale à Washington la semaine prochaine, ont récemment indiqué deux sources proches des participants.

La visite des deux élus américains intervient alors que les États-Unis ont annoncé le retrait prochain d'environ un millier de soldats américains déployés en Syrie pour lutter contre les jihadistes.

Washington a également mis en garde le même jour contre le risque d'attaques « imminentes » en Syrie, selon un message diffusé sur le site de l'ambassade américaine, fermée depuis 2012.


Les États-Unis annoncent réduire de moitié leurs effectifs militaires en Syrie

Les États-Unis ont commencé à retirer des centaines de soldats du nord-est de la Syrie, a rapporté le New York Times jeudi. (AFP/File)
Les États-Unis ont commencé à retirer des centaines de soldats du nord-est de la Syrie, a rapporté le New York Times jeudi. (AFP/File)
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  • Cette décision intervient près de trois mois après l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, qui est défavorable depuis longtemps à la présence américaine sur place et prône un retour à une politique isolationniste des États-Unis.
  • La présence américaine en Syrie va être ramenée « à moins d'un millier de soldats dans les mois prochains », sur environ 2 000 actuellement, a déclaré Sean Parnell, le porte-parole du Pentagone, dans un communiqué.

WASHINGTON : Les États-Unis ont annoncé vendredi qu'ils allaient réduire de moitié leur présence militaire en Syrie, estimant avoir lutté avec « succès » contre le groupe État islamique (EI), même si des groupes djihadistes demeurent actifs dans un pays encore fragile.

Cette décision intervient près de trois mois après l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, qui est défavorable depuis longtemps à la présence américaine sur place et prône un retour à une politique isolationniste des États-Unis.

Les États-Unis sont présents sur le sol syrien depuis des années, notamment dans le cadre de la coalition internationale contre l'EI.

La présence américaine en Syrie va être ramenée « à moins d'un millier de soldats dans les mois prochains », sur environ 2 000 actuellement, a déclaré Sean Parnell, le porte-parole du Pentagone, dans un communiqué.

« Cette consolidation démontre les progrès considérables réalisés pour réduire l'attrait et les capacités opérationnelles du groupe Etat islamique, tant dans la région que dans le monde », a-t-il dit, évoquant plus globalement « le succès des États-Unis contre l'EI ».

Arrivé au pouvoir à Washington le 20 janvier, Donald Trump est depuis longtemps sceptique sur la présence militaire en Syrie. Et la chute fin décembre de Bachar al-Assad, remplacé à la tête du pays par une coalition menée par des islamistes, n'a pas changé la donne.

La prise de contrôle de pans entiers de la Syrie et de l'Irak par l'EI à partir de 2014 a déclenché l'intervention d'une coalition internationale menée par les États-Unis, dont l'objectif principal était de soutenir les unités de l'armée irakienne et les Kurdes qui combattaient l'EI au sol par les airs.

Mais Washington a alors aussi déployé des milliers de ses soldats pour soutenir ces troupes locales et mener ses propres opérations militaires.
« L'armée américaine va rester prête à mener des frappes contre ce qu'il reste de l'EI en Syrie », a déclaré vendredi le porte-parole du Pentagone, qui dit maintenir « des capacités importantes dans la région ».

Les États-Unis disposent actuellement d'environ 2 500 soldats en Irak, un chiffre appelé à diminuer.

La sécurité en Syrie reste précaire depuis la chute de Bachar al-Assad, après près de 14 ans d'une guerre déclenchée par la répression violente de manifestations antigouvernementales en 2011.

À la tête de forces de sécurité dominées par d'anciens rebelles islamistes, les autorités syriennes de transition ont la lourde tâche de maintenir la sécurité dans un pays multiethnique et multiconfessionnel où de nombreux groupes armés, parmi lesquels des djihadistes, sont encore présents.