L'Arabie saoudite condamne l'attaque perpétrée à la basilique de Nice

Des policiers montent la garde près de l'église Notre-Dame de Nice, dans le sud de la France, après qu'une attaque au couteau a fait trois morts jeudi. (AP)
Des policiers montent la garde près de l'église Notre-Dame de Nice, dans le sud de la France, après qu'une attaque au couteau a fait trois morts jeudi. (AP)
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Publié le Vendredi 30 octobre 2020

L'Arabie saoudite condamne l'attaque perpétrée à la basilique de Nice

  • Le ministère des Affaires étrangères du Royaume a exprimé son rejet catégorique de l’attaque extrémiste, déclarant que de telles agressions étaient incompatibles avec toutes les religions, les croyances et instincts humains
  • La Ligue islamique mondiale (LIM) a également condamné l'attaque et l'a qualifiée de « crime terroriste »

RIYAD: L'Arabie saoudite a condamné une attaque menée contre une église dans la ville de Nice, dans le sud de la France, qui a fait trois morts jeudi.

Le ministère des Affaires étrangères du Royaume a exprimé son rejet catégorique de l’attaque extrémiste à l’intérieur et aux alentours de la basilique Notre-Dame de l’Assomption, à Nice, de même que d’autres attaques similaires qui avaient eu lieu auparavant, déclarant que de telles agressions étaient incompatibles avec toutes les religions, les croyances et instincts humains.

Le ministère a souligné que rejeter ces pratiques qui engendrent la haine, la violence et l'extrémisme était capital. Il a également exprimé ses condoléances aux familles des victimes, au gouvernement et au peuple français, souhaitant aux blessés un prompt rétablissement.

De nombreuses autres institutions ont émis des déclarations en ce sens.

La Ligue islamique mondiale (LIM) a condamné l'attaque et l'a qualifiée de « crime terroriste ». Elle a ajouté que l’islam était étranger à de telles attaques, les considérant comme « des crimes horribles » résultant d’idéologies terroristes. 

L'Organisation de la coopération islamique (OCI) a également dénoncé l'attaque, affirmant qu'elle rejetait l'extrémisme et le terrorisme sous toutes ses formes, quels qu'en soient les motifs.

Le Conseil supérieur des Oulémas a aussi exprimé sa condamnation suite à l'attaque de Nice et déclaré qu'il était du devoir des peuples d’être tolérants et de coopérer de manière constructive à travers le monde. Il a ajouté que l'islam accordait la plus haute importance à la protection des civils. 

Enfin, le Conseil de coopération du Golfe (CCG), le Koweït, Bahreïn et l'Égypte ont pour leur part également dénoncé l'attaque.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


L'armée israélienne annonce mener "des dizaines" de raids contre le Hezbollah au Liban

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L'armée israélienne a annoncé dimanche mener "des dizaines" de nouveaux raids contre le Hezbollah au Liban, deux jours après avoir tué le chef du mouvement pro-iranien Hassan Nasrallah en bombardant la banlieue sud de Beyrouth.

Les appareils de l'aviation israélienne "ont attaqué des dizaines de cibles terroristes sur le territoire du Liban au cours des dernières heures", a indiqué sur Telegram un porte-parole de l'armée.

Il a précisé que ces attaques visaient des sites de lancement de roquettes vers Israël, des bâtiments militaires et des dépôts d'armes.

Depuis samedi, l'armée israélienne "a frappé des centaines de cibles terroristes du Hezbollah à travers le Liban", a encore affirmé ce porte-parole.

Le Hezbollah, puissant groupe chiite allié du Hamas palestinien en guerre contre Israël dans la bande de Gaza, avait confirmé samedi la mort de son chef charismatique Hassan Nasrallah, tué la veille dans un bombardement israélien d'une puissance inouïe contre la banlieue sud du Beyrouth, bastion du mouvement.

Le Hezbollah a ouvert un front contre Israël au début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque le 7 octobre 2023 contre Israël menée par le Hamas. Après un an d'échanges de tirs sporadiques par-dessus la frontière, Israël a lancé il y a près d'une semaine une campagne majeure de bombardements contre le mouvement chiite au Liban.

Israël affirme agir pour faire cesser les tirs du Hezbollah vers le nord de son territoire, frontalier du sud du Liban, et permettre ainsi le retour de dizaines de milliers d'habitants contraints à la fuite.


L'ONU lance une aide alimentaire d'urgence pour un million de Libanais

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Le Programme alimentaire mondial (PAM) a lancé une opération d'urgence pour fournir une aide alimentaire à un million de personnes affectées par la récente escalade du conflit au Liban, a annoncé dimanche cette agence de l'ONU.

Le PAM, basé à Rome, "distribue des rations alimentaires, du pain, des plats chauds et des colis aux familles se trouvant dans des camps à travers le pays".

"Une nouvelle escalade du conflit ce week-end a souligné la nécessité d'une réponse humanitaire immédiate", explique l'agence dans un communiqué.

L'armée israélienne a annoncé dimanche mener "des dizaines" de nouveaux raids contre le Hezbollah au Liban, deux jours après avoir tué le puissant chef du mouvement pro-iranien Hassan Nasrallah en bombardant la banlieue sud de Beyrouth.

"En quelques jours, l'aide du PAM est arrivée à des milliers de nouveaux déplacés", a déclaré Matthew Hollingworth, directeur du PAM pour le Liban, cité par le communiqué.

"Alors que la crise s'aggrave, nous nous préparons à aider jusqu'à un million de personnes avec un mélange d'argent liquide et d'aide alimentaire", a-t-il ajouté, appelant la communauté internationale à contribuer à hauteur de 105 millions de dollars pour permettre au PAM de financer ces opérations jusqu'à la fin de l'année.

"Le Liban se trouve à un point de rupture et ne peut pas supporter une autre guerre", a jugé pour sa part Corinne Fleischer, directrice régionale du PAM pour le Proche-Orient, l'Afrique du Nord et l'Europe de l'Est, citée par le communiqué.


Plus de 50.000 personnes ont fui le Liban vers la Syrie avec les frappes israéliennes, selon l'ONU

Un jeune garçon se tient devant un bâtiment détruit à la suite des frappes aériennes israéliennes de la nuit sur le quartier de Mreijeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, le 28 septembre 2024. (AFP)
Un jeune garçon se tient devant un bâtiment détruit à la suite des frappes aériennes israéliennes de la nuit sur le quartier de Mreijeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, le 28 septembre 2024. (AFP)
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  • Plus de 50.000 personnes ont fui vers la Syrie en raison des frappes aériennes israéliennes sur le Liban
  • Un porte-parole du HCR a précisé que le nombre total de personnes déplacées au Liban avait atteint 211.319, dont 118.000 depuis qu'Israël a considérablement intensifié ses frappes aériennes lundi

GENEVE: Plus de 50.000 personnes ont fui vers la Syrie en raison des frappes aériennes israéliennes sur le Liban, a déclaré samedi le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR) Filippo Grandi.

"Plus de 50.000 Libanais et Syriens vivant au Liban ont désormais traversé la frontière vers la Syrie pour fuir les frappes aériennes israéliennes", a écrit sur X Filippo Grandi, selon lequel "bien plus de 200.000 personnes sont déplacées à l'intérieur du Liban".

Un porte-parole du HCR a précisé que le nombre total de personnes déplacées au Liban avait atteint 211.319, dont 118.000 depuis qu'Israël a considérablement intensifié ses frappes aériennes lundi.

"Des opérations de secours sont en cours, notamment par le HCR, pour aider tous ceux qui en ont besoin, en coordination avec les" autorités, a ajouté M. Grandi.

Des habitants ont commencé à fuir après que le Hezbollah au Liban a ouvert un front contre Israël au début de la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque du 7 octobre 2023 contre Israël par le Hamas palestinien, son allié.

Israël affirme mener ses opérations pour faire cesser les tirs du Hezbollah vers le nord de son territoire, frontalier du sud du Liban, et permettre ainsi le retour de dizaines de milliers d'habitants contraints à la fuite.

Depuis lundi, les bombardements israéliens ont fait plus de 700 morts, en majorité des civils selon le ministère libanais de la Santé. En un an, le nombre de personnes tuées s'élève à plus de 1.500, un bilan plus lourd que celui des 33 jours de guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006.