RIYAD: L’Arabie saoudite a pompé une grande partie de sa capacité de production de pétrole excédentaire alors que le marché était en proie à une série de difficultés: la pandémie, les tensions géopolitiques et une baisse de la production due aux politiques américaines, selon le ministre de l’Investissement Khaled al-Faleh.
«Évidemment, la capacité de réserve est conçue pour être épargnée de la production moyenne. Le Royaume a fait face à des situations de crise telles que la Covid-19, la baisse de la production en raison des politiques des États-Unis et la baisse de la production dans d’autres pays en raison de sanctions», explique M. Al-Faleh à Bloomberg.
«Une grande part de nos capacités de réserve est désormais disponible sur le marché pour tenter de sauver celui-ci», ajoute-t-il. M. Al-Faleh constate toutefois que la capacité de réserve restante dans le Royaume est inférieure à ses niveaux initiaux, car l’Arabie saoudite a injecté davantage de pétrole excédentaire sur le marché au cours des deux dernières années.
Le ministre saoudien ajoute que le Royaume, sous la direction du prince héritier Mohammed ben Salmane, a pris des mesures exceptionnelles au niveau local, indiquant qu’il respectera ses engagements et portera sa capacité de production à 13 millions de barils par jour en cas de besoin.
Lors de l’interview, M. Al-Faleh note également que la stratégie du Fonds public d’investissement (PIF) ne consiste pas seulement à accroître ses actifs sous gestion, mais aussi à investir de manière sélective dans divers secteurs présentant des opportunités en Arabie saoudite.
Il invite par ailleurs les entreprises mondiales à investir dans le Royaume. «L’Arabie saoudite est une excellente plate-forme d’investissement pour les entreprises du monde entier. Le Royaume est fiable en termes de réglementation et de politiques favorables aux entreprises», ajoute M. Al-Faleh.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com