Elizabeth Borne rencontre le président des EAU

Le président des EAU, cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyane, est reçu par la Première ministre française, Elisabeth Borne, à l’Hôtel de Matignon, le 19 juillet 2022. (Photo, AFP)
Le président des EAU, cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyane, est reçu par la Première ministre française, Elisabeth Borne, à l’Hôtel de Matignon, le 19 juillet 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 20 juillet 2022

Elizabeth Borne rencontre le président des EAU

Le président des EAU, cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyane, est reçu par la Première ministre française, Elisabeth Borne, à l’Hôtel de Matignon, le 19 juillet 2022. (Photo, AFP)
  • Cheikh Mohammed a été reçu par Mme Borne et les deux responsables ont évoqué les relations de longue date entre leurs pays
  • Le président a affirmé que les EAU souhaitaient collaborer avec la France sur un large éventail de sujets

DUBAÏ: Le président des Émirats arabes unis (EAU) a quitté la France mardi après avoir rencontré la Première ministre du pays, Elisabeth Borne, plus tôt dans la journée, rapporte l’Agence de presse émiratie (Wam).

Cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyane a été reçu par Mme Borne à l’Hôtel de Matignon, résidence officielle de celle-ci, et les deux responsables ont évoqué les relations de longue date entre leurs pays.

Ils ont par ailleurs examiné les possibilités de renforcer davantage ces liens tout en abordant certains des problèmes les plus urgents auxquels le monde est confronté aujourd’hui. Cheikh Mohammed a affirmé que les EAU souhaitaient collaborer avec la France sur un large éventail de sujets, notamment l’économie, les investissements bilatéraux, l’environnement, le changement climatique, la sécurité alimentaire et les technologies durables.

Le président des EAU et la Première ministre française sont également convenus de l’importance de poursuivre la coexistence pacifique et de parvenir à une plus grande stabilité pour tous.

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Le président des EAU, cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyane, est reçu par la Première ministre française, Elisabeth Borne, à l’Hôtel de Matignon, le 19 juillet 2022. (Photo, AFP)

Un communiqué conjoint a été publié par les EAU et la France à l’occasion de cette visite.

Les présidents des deux pays ont fait part de leur profonde inquiétude concernant la guerre en Ukraine et son terrible impact sur les civils. Ils se sont dits préoccupés de la situation humanitaire et des effets du conflit sur les marchés des matières premières dans le monde entier.

Ils ont insisté sur l’urgente nécessité d’intensifier les efforts diplomatiques pour parvenir à une solution au conflit, et cheikh Mohammed a salué les efforts continus du président Macron à cet égard.

Les dirigeants ont également discuté d’une série de possibilités et de défis régionaux et mondiaux, et sont convenus de travailler ensemble pour trouver des moyens d’atténuer l’impact de ces défis.

Ils ont décidé d’établir un partenariat stratégique global dans le domaine de l’énergie, une étape importante pour favoriser la sécurité énergétique et l’accessibilité financière. Ils se sont également félicités de l’accord entre TotalEnergies et Adnoc sur la fourniture de carburant, dans le but d’accroître la sécurité de l’approvisionnement en carburant en France.

«La collaboration dans le domaine de l’énergie sous toutes ses formes est essentielle, et les EAU s’engagent à soutenir la sécurité énergétique pour tous les peuples, notamment la France», a déclaré cheikh Mohammed lundi.

Les EAU ont enfin réaffirmé leur soutien à l’action mondiale en matière de sécurité alimentaire et ont assuré qu’ils travailleraient avec la France pour trouver des moyens d’atténuer la pression actuelle sur les chaînes d’approvisionnement mondiales.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.