L'Ukraine s'attend à une nouvelle offensive russe, accuse le Canada de saper les sanctions

Les secouristes poursuivaient lundi la recherche de survivants dans les décombres d'un immeuble d'habitation touché par une frappe russe qui a fait au moins 15 morts dans l'est de l'Ukraine. (Photo, AFP)
Les secouristes poursuivaient lundi la recherche de survivants dans les décombres d'un immeuble d'habitation touché par une frappe russe qui a fait au moins 15 morts dans l'est de l'Ukraine. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 12 juillet 2022

L'Ukraine s'attend à une nouvelle offensive russe, accuse le Canada de saper les sanctions

Les secouristes poursuivaient lundi la recherche de survivants dans les décombres d'un immeuble d'habitation touché par une frappe russe qui a fait au moins 15 morts dans l'est de l'Ukraine. (Photo, AFP)
  • L'Europe est entrée dans une période d'incertitude sur la poursuite des livraisons de gaz par la Russie, le géant russe Gazprom ayant entamé les travaux de maintenance des deux gazoducs Nord Stream 1
  • Cet arrêt pour dix jours devait en théorie n'être qu'une formalité technique. Mais avec la guerre en Ukraine et le bras de fer entre Moscou et les Occidentaux sur l'énergie, personne ne peut parier sur le rétablissement des livraisons

KRAMATORSK:L'Ukraine s'attend à une nouvelle offensive de l'armée russe sur des villes stratégiques de la région orientale du Donbass - cible prioritaire de Moscou - tandis que le président Volodymyr Zelensky a accusé lundi le Canada de saper les sanctions contre la Russie.

L'Europe est de son côté entrée dans une période d'incertitude sur la poursuite des livraisons de gaz par la Russie, le géant russe Gazprom ayant entamé les travaux de maintenance des deux gazoducs Nord Stream 1 qui permettent d'approvisionner l'Allemagne et d'autres pays de l'ouest du continent européen.

Cet arrêt pour dix jours devait en théorie n'être qu'une formalité technique. Mais avec la guerre en Ukraine et le bras de fer entre Moscou et les Occidentaux sur l'énergie, personne ne peut parier sur le rétablissement des livraisons, déjà fortement réduites.

Pour ne pas donner de prétexte supplémentaire à Moscou, l'Allemagne a obtenu du Canada la restitution de turbines en maintenance du même gazoduc. Ce geste a suscité lundi l'ire de Volodymyr Zelensky qui a annoncé la convocation de l'ambassadeur canadien à Kiev "en raison d'une exception absolument inacceptable au régime de sanctions contre la Russie".

Cette décision "sera perçue à Moscou uniquement comme un signe de faiblesse", a-t-il averti, estimant que la Russie pourrait de toute façon, si elle le souhaitait "arrêter complètement l'approvisionnement en gaz de l'Europe au moment le plus aigu".

Les turbines faisaient l'objet d'une maintenance sur un site canadien appartenant au groupe allemand Siemens, et la Russie imputait à leur absence la réduction de livraisons via le gazoduc.

33 morts à Tchassiv Iar

Sur le terrain, les Ukrainiens anticipent d'âpres combats dans la région de Donetsk (est), dans le Donbass. "Il existe des signes selon lesquels les unités ennemies se préparent à intensifier les opérations de combat en direction de Kramatorsk et de Bakhmout", a averti l'état-major ukrainien.

Kramatorsk, centre administratif du Donbass encore sous contrôle ukrainien, et sa voisine Sloviansk sont considérées comme les prochaines cibles des militaires russes dans leur plan de conquête totale du Donbass, quatre mois et demi après le début de l'invasion de l'Ukraine.

Ce bassin minier est partiellement contrôlé depuis 2014 par des séparatistes soutenus par Moscou, après l'annexion russe de la péninsule ukrainienne de Crimée.

L'ambassade de la région séparatiste de Donetsk sera inaugurée mardi à Moscou, en présence du ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov.

Le bilan du bombardement dimanche d'un immeuble d'habitation de Tchassiv Iar, dans la région de Donetsk, est monté à 33 morts, dont un enfant d'une dizaine d'années, a annoncé lundi le Service ukrainien des situations d'urgence. Neuf personnes ont été extraites vivantes des décombres, où les opérations de secours vont se poursuivre mardi.

Le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, a pour sa part assuré que "plus de 300" combattants ukrainiens avaient péri près de Tchassiv Iar, sans dire quand.

A Kharkiv (nord-est), "des bâtiments civils - un centre commercial et des logements - ont essuyé le feu ennemi. Plusieurs missiles ont touché des maisons", a déclaré le responsable de son administration, Oleg Synegoubov. Selon le parquet régional, "31 personnes ont été blessées dont deux enfants de quatre et 16 ans. Six civils, dont un adolescent de 17 ans et son père, ont été tués".

Des avions russes ont aussi tiré quatre missiles lundi sur la région d’Odessa, cité portuaire sur la mer Noire, a souligné Kiev. Selon le Commandement opérationnel sud, les frappes - qui n'ont pas fait de victime - ont touché des infrastructures portuaires, une habitation ainsi que des terres agricoles.

Selon Serguiï Khlan, un conseiller du chef de l'administration militaire fidèle au gouvernement ukrainien dans la région de Kherson (sud), un centre de commandement militaire russe, des radars et des systèmes de défense antiaérienne ont été détruits dans la nuit par l’armée ukrainienne à Tavryisk, localité occupée par les Russes située à une soixantaine de kilomètres à l’est de Kherson.

Drones

Si l'armée ukrainienne a fait état de nombreux bombardements dans tout l'est de l'Ukraine, elle constate une pause dans les attaques terrestres russes.

"L'ennemi dans notre zone opérationnelle reste derrière les lignes de défense, n'avance pas par voie terrestre, n'a pas les possibilités et les capacités de créer de nouveaux groupes de frappe", a commenté lundi le Commandement opérationnel Sud.

"Les avantages quantitatifs de l'armée russe sont compensés par la précision des missiles et de l'artillerie dont dispose l'Ukraine", a parallèlement affirmé le secrétaire du Conseil de sécurité et de défense nationale ukrainien, Oleksiï Danilov.

"Cette guerre pourrait durer plus longtemps que ce que nous avions prévu ou espéré (...) Nous devons rester concentrés et continuer à soutenir l'Ukraine de toutes les manières possibles", a lâché le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, en visite à Kiev.

Confrontée, selon Washington, à des problèmes pour entretenir son armement, la Russie devrait recevoir, de son côté, "des centaines de drones" livrés par l'Iran.

"Nos renseignements indiquent que le gouvernement iranien s'apprête à livrer à la Russie jusqu'à plusieurs centaines de drones, dont des appareils de combat, dans un délai très court", a affirmé lundi le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan.

Les drones ont joué un rôle important depuis le début de la guerre le 24 février, pour les opérations de reconnaissance, les tirs de missiles ou les largages de bombes.

Les autorités d'occupation ont annoncé qu'un attentat à la bombe avait coûté la vie au chef de l'administration installée par les Russes à Veliki, dans la région de Kharkiv, partiellement conquise par Moscou.

Cet "acte terroriste" a été commis, à une date non précisée, par un groupe de saboteurs ukrainiens infiltré derrière les lignes russes, d'après ces sources.

Ces dernières semaines, les attaques contre les responsables mis en place par Moscou se multiplient dans les régions occupées de Kherson et de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine.

Dans ce contexte, la Russie a fait savoir que, par un décret de Vladimir Poutine, elle voulait faciliter l'accès à la nationalité russe de tous les Ukrainiens. Une mesure que le ministère ukrainien des Affaires étrangères a "fermement" condamnée car constituant "un nouvel empiètement sur la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, incompatible avec les normes et principes du droit international".


Des milliers de fidèles place Saint-Pierre avant les funérailles du pape

Des milliers de fidèles sont de nouveau massés jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome afin de rendre un dernier hommage à la dépouille du pape François, devant laquelle plus de 50.000 pèlerins ont déjà défilé depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi. (AFP)
Des milliers de fidèles sont de nouveau massés jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome afin de rendre un dernier hommage à la dépouille du pape François, devant laquelle plus de 50.000 pèlerins ont déjà défilé depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi. (AFP)
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  • La file des fidèles et touristes patientant pour rendre hommage au chef des plus de 1,4 milliard de catholiques, décédé lundi à 88 ans, s'étire aux abords du plus petit Etat du monde
  • De mercredi à 09H00 GMT à jeudi 09H00 GMT, plus de 50.000 personnes se sont recueillies devant la dépouille du jésuite argentin dans la monumentale basilique, selon Vatican News

CITE DU VATICAN: Des milliers de fidèles sont de nouveau massés jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome afin de rendre un dernier hommage à la dépouille du pape François, devant laquelle plus de 50.000 pèlerins ont déjà défilé depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi.

La file des fidèles et touristes patientant pour rendre hommage au chef des plus de 1,4 milliard de catholiques, décédé lundi à 88 ans, s'étire aux abords du plus petit Etat du monde, dont les accès sont filtrés par un lourd dispositif de sécurité qui ralentit l'avancée des fidèles, a constaté l'AFP.

De mercredi à 09H00 GMT à jeudi 09H00 GMT, plus de 50.000 personnes se sont recueillies devant la dépouille du jésuite argentin dans la monumentale basilique, selon Vatican News. Les portes, qui devaient fermer à minuit, sont finalement restées ouvertes jusqu'à 05H30 du matin pour accueillir le flot de fidèles.

"Ce fut un moment bref mais intense devant sa dépouille", a témoigné jeudi matin auprès de l'AFP Massimo Palo, un Italien de 63 ans vivant à Rome. François "a été un pape au milieu de son troupeau, de son peuple, et j'espère que les prochains pontificats seront un peu comme le sien", a-t-il également confié.

Rupture avec la tradition, le cercueil en bois clair ouvert du défunt pape, vêtu d'une mitre blanche et d'une chasuble rouge, les mains enserrant un chapelet, ne repose pas sur un catafalque, mais est posé sur un support à même le sol, devant le maître-autel, à la demande de Jorge Bergoglio, qui aspirait à plus de sobriété dans les rites funéraires papaux.

Le père des "laissés-pour-compte" 

"C'était un grand homme, c'était le père des laissés-pour-compte, des invisibles", a également confié jeudi à l'AFP Amerigo Iacovacci, un Romain de 82 ans.

Florencia Soria, une Argentine de 26 ans en voyage à Rome pour deux jours avec une amie, n'a pas hésité à rejoindre la file d'attente, armée d'un café, pour vivre ce "moment historique". Surtout pour nous "parce que nous sommes argentines. Nous étions des petites filles lorsque le pape a entamé son pontificat. Nous nous souvenons de ce moment", a-t-elle ajouté.

Les cardinaux, qui rejoignent progressivement Rome, se réunissaient jeudi matin pour la troisième fois, au lendemain d'une nouvelle "congrégation" en présence de 103 d'entre eux - électeurs et non électeurs.

Ces réunions préparatoires fixent les modalités des événements avant le conclave, auquel 135 électeurs - ceux âgés de moins de 80 ans - sont invités à prendre part. Certains ont toutefois déjà annoncé qu'ils ne viendraient pas pour raison de santé.

Mercredi, sur la place Saint-Pierre encadrée par la célèbre colonnade du Bernin, les fidèles ont dû patienter entre trois et plus de quatre heures pour entrer dans la basilique, selon plusieurs témoignages recueillis par l'AFP.

Un important dispositif de sécurité y était déployé, comprenant notamment des équipes de l'armée de l'air et de la défense munies de fusils brouilleurs de drones.

Le Vatican avait annoncé que jeudi, les fidèles pourraient rendre hommage au pape jusqu'à minuit. Mais mercredi, les visites ont finalement pu se poursuivre au-delà. Vendredi, les portes de la basilique seront ouvertes de 07H00 à 19H00.

Funérailles samedi 

L'affluence a également été massive mercredi à la basilique Sainte-Marie-Majeure, dans le centre de Rome, où le pape sera inhumé samedi conformément à sa volonté. Selon le préfet de Rome Lamberto Giannini, plus de 10.000 personnes s'y sont pressées à l'heure du déjeuner.

Plus tôt dans la matinée, la dépouille du pape avait été escortée par des dizaines de cardinaux, évêques, religieux et laïcs depuis la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où il a vécu de son élection en 2013 jusqu'à sa mort, vers la basilique couronnée par la coupole de Michel-Ange.

Le Vatican observera neuf jours de deuil à partir de samedi. Au cours de ces "novemdiales", des célébrations solennelles auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu'au 4 mai.

Le cercueil sera fermé vendredi soir lors d'une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l'Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu'au conclave.

Les funérailles de François se dérouleront samedi matin à partir de 08H00 GMT sur la place Saint-Pierre, où devraient converger au moins 200.000 fidèles, et 170 délégations étrangères.

"Il est impossible de savoir" combien de personnes seront présentes le jour des funérailles, "quelques centaines de milliers au minimum", a déclaré à l'AFP Pierfrancesco Demilito, chef du service de presse de la Protection civile italienne.

Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d'Etat et de têtes couronnées assisteront aux funérailles du chef de l'Eglise catholique, sous haute sécurité.

Parmi eux, le président américain Donald Trump, ses homologues français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky ou encore le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

Le roi Felipe VI et la reine Letizia d'Espagne, le prince William, Albert II de Monaco et son épouse Charlène seront aussi présents.


Les marchés agricoles naviguent à vue, chahutés par la guerre commerciale

Le président américain Donald Trump s'adresse aux médias après avoir signé des décrets dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le 23 avril 2025 à Washington, DC. (AFP)
Le président américain Donald Trump s'adresse aux médias après avoir signé des décrets dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le 23 avril 2025 à Washington, DC. (AFP)
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  • De part et d'autre de l'Atlantique, les marchés agricoles sont secoués par les remous liés à la politique commerciale de l'administration Trump
  • Les cours des céréales et oléagineux à l'échelle mondiale évoluent ainsi au rythme des commentaires de la Maison Blanche

WASHINGTON: De part et d'autre de l'Atlantique, les marchés agricoles sont secoués par les remous liés à la politique commerciale de l'administration Trump, même si certains fondamentaux continuent d'influencer les cours.

"Les décisions erratiques" de Donald Trump sur le plan commercial "fragilisent l'opinion des investisseurs: ils ne savent plus trop dans quoi investir", commente auprès de l'AFP Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage.

Les cours des céréales et oléagineux à l'échelle mondiale évoluent ainsi au rythme des commentaires de la Maison Blanche, provoquant par ailleurs des "craintes financières", selon l'analyste.

A la Bourse de Chicago, les prix du blé et du maïs ont baissé sur la semaine, à cause notamment des incertitudes commerciales. Le soja a pour sa part évolué en dents de scie, pour se retrouver au final à des niveaux proches de la semaine passée.

Sur Euronext, "les cours suivent Chicago, qui est déprimé", résume Damien Vercambre.

La pause de 90 jours décidée par Donald Trump sur une partie des surtaxes à l'importation, à l'exception notable de celles visant la Chine, est à nouveau venue bouleverser la donne après un début d'année agité.

En parallèle, le président américain Donald Trump a évoqué mercredi la possibilité d'un accord commercial "équitable" avec la Chine, sans que les négociations aient toutefois réellement commencé, d'après un ministre de premier plan.

La guerre commerciale initiée par l'exécutif américain depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump a débouché sur 145% de droits de douane additionnels sur les produits chinois entrant aux Etats-Unis, et 125% décidés en représailles par Pékin sur les marchandises en provenance des Etats-Unis.

"Un jour ou l'autre, un accord sera conclu avec la Chine", assure l'analyste américain Dewey Strickler, d'Ag Watch Market Advisors.

Mais si le ton de l'administration américaine se veut désormais rassurant, les marchés semblent attendre des actions concrètes de la part de Washington.

"Nous sommes dans une phase d'attente et d'hésitation en ce moment", les investisseurs "attendant la moindre avancée en matière de politique commerciale", confirme Rich Nelson, de la maison de courtage Allendale.

"Il y a (cette) peur que l'économie capote, comme (...) en 2018 (sous le premier mandat de Donald Trump, ndlr) où les prix du soja et du maïs aux Etats-Unis s'étaient cassés la figure, avant qu'il y ait une réconciliation avec la Chine", rappelle M. Vercambre.

- Influence des fondamentaux -

Si le spectre de la guerre commerciale occupe une grande partie du paysage, des éléments fondamentaux influencent tout de même les cours, dont la météo ou encore les perspectives de production.

Aux Etats-Unis, les acteurs du marché sont "moins inquiets des conditions météorologiques et de la menace d'un temps sec" notamment "pour la Corn Belt américaine", ce qui pousse le maïs américain à de "nouveaux plus bas sur deux semaines", explique Michael Zuzolo, de Global Commodity Analytics and Consulting.

"Il y a eu beaucoup de pluie dans le Midwest, en particulier dans les régions du Sud", participant au mouvement baissier du maïs et du blé américain, abonde Dewey Strickler.

Sur le Vieux Continent, "les perspectives de production pour la nouvelle campagne (...) sont aussi meilleures", observe M. Vercambre.

Plus précisément, "le sud de l'Europe a bénéficié de précipitations abondantes, ce qui a amélioré l'humidité des sols et augmenté les perspectives de rendement des cultures", selon un rapport de la Commission européenne.

Selon ce même rapport, néanmoins, dans le centre et le nord de l'Europe, "les conditions sèches prédominent" ce qui pourrait "nuire au développement des cultures d'hiver".


Ukraine: Pékin dénonce des «accusations sans fondement» sur la présence selon Kiev de combattants chinois

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  • Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire
  • "La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise

PEKIN: Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire.

"La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise Guo Jiakun, lors d'un point de presse, au lendemain de la convocation de son ambassadeur au ministère ukrainien des Affaires étrangères.