Moratoire sur la condamnation à mort du jeune marocain Brahim Saadoun en Ukraine

Taher Saadoun, père du Marocain Brahim Saadoun qui a été condamné à mort par un tribunal pro-russe en Ukraine (Photo, AFP).
Taher Saadoun, père du Marocain Brahim Saadoun qui a été condamné à mort par un tribunal pro-russe en Ukraine (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Lundi 11 juillet 2022

Moratoire sur la condamnation à mort du jeune marocain Brahim Saadoun en Ukraine

  • La décision va ajourner l’exécution de la peine de mort à laquelle le jeune marocain a été condamné ainsi que d’autres citoyens britanniques
  • Le 14 juin, plusieurs ONG marocaines ont lancé un appel adressé directement à Vladimir Poutine afin de sauver le jeune ressortissant marocain

CASABLANCA: Le sort du jeune étudiant marocain Brahim Saâdoun est suspendu à un moratoire qui empêche l’exécution de sa condamnation à mort par les séparatistes prorusses.

Le parlement de la république autoproclamée de Donetsk a annoncé, ce vendredi, l’approbation d’un projet de loi relatif au moratoire sur les exécutions de mercenaires étrangers.

La décision va ajourner l’exécution de la peine de mort à laquelle jeune marocain a été condamné ainsi que d’autres citoyens britanniques reconnus coupables pour les mêmes chefs d’inculpations.

Selon Sputnik, l’agence multimédias financée par l’Etat russe, la loi amendements à l’article 202 du Code exécutif pénal de la République populaire de Donetsk a été adoptée. 

Un communiqué du parlement autoproclamé de Donetsk explicite, sans détours, l’appréciation de l’assemblée qui a statué sur le sort de ceux qu’elle qualifie, par ailleurs, de «mercenaires étrangers». Le texte voté réprouve la sévérité des peine «étant donné que des sanctions exceptionnelles ne peuvent être instituées que pour des crimes particulièrement graves portant atteinte à la vie, ainsi que pour des crimes individuels commis pendant la guerre ou dans une situation de combat, compte tenu de la nécessité de protéger la souveraineté de la République et vu la situation politico-militaire actuelle, un projet de loi propose un moratoire sur l’application de la peine de mort».

Un soulagement, à tout le moins temporaire, pour la famille du condamné et un répit  pour l’avocate Yelena Vesnina d'Ibrahim Saadoun qui l’a défendu devant les tribunaux de Donetsk en faisant appel de la condamnation à mort.

Réactions

Le 14 juin, plusieurs ONG marocaines ont lancé un appel adressé directement à Vladimir Poutine afin de sauver le jeune ressortissant marocain en lui évitant la peine capitale.

Interrogée par la presse nationale, la présidente du Conseil national des droits de l’homme, Amina Bouayach, a réclamé une intervention urgente des autorités marocaines. Le conseil qu’elle préside a également indiqué avoir pris contact avec son homologue russe et contacté de nombreuses instances internationales des droits de l’Homme sur le Brahim Saadoun.

De son côté, l’ambassade du Maroc en Ukraine a souligné que Brahim Saadoun se trouvait actuellement emprisonné par une entité qui n’est reconnue ni par les Nations unies ni par le Royaume.

Tahar Saadoun, le père du condamné, a lancé fin juin un appel au président russe, ainsi qu’au président de la République autoproclamée de Donetsk, pour qu’ils accordent la grâce à son fils Brahim. Moscou, par la voie de Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a signalé avoir juste lu ce qui circule dans la presse quant à la teneur de la lettre envoyée aux plus hautes autorités russe et a déclaré début juillet «n’avoir pas vu cette demande. Nous ne savons pas comment elle a été envoyée et nous n'avons pas pu la voir» selon l’agence Sputnik. Une prise de parole qui n’est, sans doute, pas étrangère au revirement des autorités la république autoproclamée de Donetsk au sujet des prisonniers de guerre étrangers marocains et britanniques. 

 


Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale anime un colloque et une table ronde à Paris

Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa visite le musée « Gaza sinistrée » (Photo Fournie)
Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa visite le musée « Gaza sinistrée » (Photo Fournie)
Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa au siège du journal l'Opinion à Paris (Photo Fournie)
Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa au siège du journal l'Opinion à Paris (Photo Fournie)
Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa à l'Institut français des relations internationales à Paris (Photo Fournie)
Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa à l'Institut français des relations internationales à Paris (Photo Fournie)
Short Url
  • Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale a entamé sa visite par une visite du musée « Gaza sinistrée ».
  • Il a également abordé des termes intellectuels et religieux couramment utilisés, étudiés et mal compris, ainsi que de l'éthique de l'intelligence artificielle.

Paris : Invité par les plus importants groupes de réflexion et d'études de la capitale française, Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l'Association des oulémas musulmans, effectue une visite en France afin de rencontrer les représentants de ces institutions. 

Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale a entamé sa visite par une visite du musée « Gaza sinistrée ».

L'Institut français des relations internationales de la capitale française a accueilli un colloque animé par le secrétaire général de la Ligue, Cheikh Dr Muhammad Al-Issa. Le quotidien L'Opinion a également organisé une table ronde à son siège parisien à l'intention du secrétaire général de la Ligue.

Durant le colloque et la table ronde, le secrétaire de la Ligue islamique a évoqué les derniers développements relatifs aux questions contemporaines liées à la mission de la Ligue, et a cherché à clarifier la position juridique à leur sujet. Il a également abordé des termes intellectuels et religieux couramment utilisés, étudiés et mal compris, ainsi que de l'éthique de l'intelligence artificielle.

Le secrétaire général du Centre et un groupe de leaders d'opinion, de centres d'études et de recherche étaient présents à ces rencontres.


Le Hamas se dit prêt à libérer tous les otages, à la seule condition que la guerre à Gaza prenne fin

Des décombres sont empilés à la suite d'une frappe israélienne sur l'hôpital Al-Ahli, également connu sous le nom d'hôpital baptiste ou Ahli Arab, dans la ville de Gaza, le 13 avril 2025. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
Des décombres sont empilés à la suite d'une frappe israélienne sur l'hôpital Al-Ahli, également connu sous le nom d'hôpital baptiste ou Ahli Arab, dans la ville de Gaza, le 13 avril 2025. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
Short Url
  • « Nous sommes prêts à libérer tous les otages israéliens dans le cadre d'un véritable accord » a déclaré à l'AFP Taher al-Nounou, un dirigeant du mouvement islamiste.
  • Ce dirigeant a insisté sur « le retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza et de l'entrée d'aide humanitaire »

LE CAIRE, EGYPTE : Un haut dirigeant du Hamas a affirmé lundi que le mouvement palestinien était prêt à libérer tous les otages israéliens, en échange notamment de garanties que l'État hébreu mettra fin à la guerre dans la bande de Gaza.

Une délégation du Hamas est actuellement au Caire pour y mener des discussions avec des responsables égyptiens et qataris, qui mènent avec les États-Unis une médiation en vue d'une trêve dans le territoire palestinien.

« Nous sommes prêts à libérer tous les otages israéliens dans le cadre d'un véritable accord d'échange de prisonniers, et en échange de la cessation de la guerre, du retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza et de l'entrée d'aide humanitaire », a déclaré à l'AFP Taher al-Nounou, un dirigeant du mouvement islamiste.

Il a toutefois accusé Israël d'entraver les progrès vers un cessez-le-feu. 

« Le problème ne réside pas dans le nombre d'otages à libérer, a-t-il dit, mais plutôt dans le fait qu'Israël revient sur ses engagements, bloque la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu et poursuit la guerre. »

« C'est pourquoi le Hamas a insisté sur la nécessité de garanties pour contraindre Israël à respecter l'accord », a-t-il ajouté.

Selon le site d'information israélien Ynet, une nouvelle proposition aurait été soumise au Hamas, prévoyant la libération de dix otages vivants en échange de garanties américaines qu'Israël entamera des négociations sur une deuxième phase du cessez-le-feu.

Une première phase de la trêve, entre le 19 janvier et le 17 mars, avait permis le retour de 33 otages, dont huit étaient morts, en échange de la libération par Israël d'environ 1 800 prisonniers palestiniens. 

Les efforts visant à restaurer le cessez-le-feu se sont jusqu'à présent heurtés à des désaccords concernant le nombre d'otages que le Hamas devrait libérer.

Taher al-Nounou a également affirmé que le Hamas ne désarmerait pas, condition posée par Israël pour mettre fin à la guerre.

« Les armes de la résistance ne sont pas sujettes à négociation », a-t-il déclaré. 


Le ministre de la culture inaugure le pavillon saoudien à l'Expo 2025

Le ministre saoudien de la Culture, le prince Bader bin Abdullah bin Farhan, a inauguré dimanche le pavillon du Royaume à l'Expo 2025 d'Osaka. (SPA)
Le ministre saoudien de la Culture, le prince Bader bin Abdullah bin Farhan, a inauguré dimanche le pavillon du Royaume à l'Expo 2025 d'Osaka. (SPA)
Le pavillon, le deuxième plus grand après celui du Japon, met en valeur la riche histoire, l'innovation et l'avenir du royaume. (SPA)
Le pavillon, le deuxième plus grand après celui du Japon, met en valeur la riche histoire, l'innovation et l'avenir du royaume. (SPA)
Le pavillon offre une expérience immersive qui présente le parcours du Royaume dans le cadre de la Vision 2030. (SPA)
Le pavillon offre une expérience immersive qui présente le parcours du Royaume dans le cadre de la Vision 2030. (SPA)
Short Url
  • Le pavillon, le deuxième plus grand après celui du Japon, met en valeur la richesse du passé, l'innovation et l'avenir du royaume.
  • Le ministre saoudien a invité les invités à visiter le pavillon pour « découvrir l'authenticité de notre patrimoine, nos transformations ambitieuses et notre riche culture ouverte sur le monde ».

OSAKA : Le ministre saoudien de la Culture, le prince Bader bin Abdullah bin Farhan, a inauguré dimanche le pavillon du royaume à l'Exposition universelle de 2025 d'Osaka.

Ce pavillon, le deuxième plus grand après celui du Japon, met en valeur la richesse de l'histoire, de l'innovation et de l'avenir du royaume.

Le ministre saoudien a remercié le Japon pour « l'excellente organisation de l'Expo 2025, sa chaleureuse hospitalité et sa coopération inébranlable dans la fourniture de toutes les installations et de tout le soutien nécessaires pour assurer le succès du pavillon du Royaume à cet événement international ». 

Il a souligné la relation spéciale entre l'Arabie saoudite et le Japon, alors que les deux pays célèbrent 70 ans de relations bilatérales, et a invité les invités à visiter le pavillon pour « découvrir l'authenticité de notre patrimoine, nos transformations ambitieuses et notre riche culture ouverte sur le monde ».

Au cours de la cérémonie, le drapeau saoudien a été hissé en présence de Ghazi Faisal Binzagr, ambassadeur d'Arabie saoudite au Japon.

« Nous sommes ravis d'inaugurer le pavillon du Royaume d'Arabie saoudite à l'Exposition universelle de 2025 d'Osaka, dont le slogan est « Découvrez l'Arabie saoudite ». Grâce à la conception ambitieuse du pavillon, nous mettons en avant les nombreuses qualités partagées et l'harmonie entre le Royaume et le Japon », a-t-il déclaré.

Hamed Fayez, vice-ministre de la Culture et président du comité exécutif pour la participation du Royaume aux expositions internationales, ainsi que Rakan Al-Touq, ministre adjoint de la Culture, étaient également présents à la cérémonie d'ouverture.

Le pavillon propose une expérience immersive retraçant l'histoire du Royaume dans le cadre de la Vision 2030 et mettant en lumière des villes et des villages qui reflètent sa culture et son patrimoine.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  

Cet article est également publié sur Arab News Japan.