Le Premier ministre Boris Johnson restera dans les mémoires pour la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne longtemps après que le monde aura oublié les cheveux ébouriffés, les citations en grec homérique, les mensonges et les scandales - sans parler du moment où il s'est retrouvé coincé sur une tyrolienne alors qu'il était que maire de Londres, agitant timidement les Union Jacks.
Lorsque la Grande-Bretagne a finalement quitté l'Union européenne le 31 janvier 2020, elle s'est éloignée presque irréversiblement de l'intégration à l'économie continentale au nom d'une plus grande souveraineté nationale, y compris un contrôle accru sur l'immigration et la liberté de certaines réglementations européennes.
Évaluer l'héritage de Johnson revient en réalité à évaluer le Brexit, puisque ses empreintes digitales étaient partout sur le départ. "La décision de Johnson de se déclarer pour le Brexit en 2016 a été l'un des moments charnières de la campagne", m'a dit Jonathan Portes, professeur d'économie et de politique publique au King's College de Londres.
Une fois que Johnson est devenu Premier ministre en 2019, a déclaré Portes, "il a traversé la tourmente politique et a livré le Brexit le plus dur possible – en acceptant la solution d'Irlande du Nord proposée par l'UE, qu'il a bien sûr rejetée après les élections".
Alors, comment se passe le Brexit ? Les résultats sont mitigés. Il a été clairement négatif pour l'économie britannique, mais pas aussi mauvais que certains pronostiqueurs le craignaient. Les personnes qui pensent que c'était mal de partir sont plus nombreuses que celles qui pensent que c'était bien (voir le tableau ci-dessous). Et il y a eu quelques points positifs, notamment un accord à tarif nul avec l'Union européenne et des règles étonnamment libérales pour l'immigration en provenance de pays non membres de l'UE. nations.
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