L'eau Zamzam : quand l'histoire croise la technologie de pointe

La capacité de la chaine de remplissage peut atteindre 44 000 bouteilles par jour
La capacité de la chaine de remplissage peut atteindre 44 000 bouteilles par jour
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Publié le Vendredi 08 juillet 2022

L'eau Zamzam : quand l'histoire croise la technologie de pointe

  • L'histoire de Zamzam remonte à des milliers d'années, à l'époque d'Al-Khalil Ibrahim et de son fils Ismaïl.
  • En 2010, un projet d'un coût estimé à 700 millions de riyals saoudiens a été lancé pour remplir automatiquement les bouteilles et purifier l'eau

LA MECQUE: Alors que les pèlerins du Hajj de cette année se dirigent vers La Mecque, les fournisseurs de Zamzam les accueillent avec l'eau qui jaillit d'un puits situé dans la Grande Mosquée, à 21 mètres à l'est de la Kaaba.
L'histoire de Zamzam remonte à des milliers d'années, à l'époque d'Al-Khalil Ibrahim et de son fils Ismaïl.
Les Zamazima (distributeurs d'eau de Zamzam) et leurs services ont une histoire longue et bien ancrée à leur actif.
Hassan Abou al-Faraj, directeur général et membre du conseil d'administration de la société Zamazima, a déclaré à Arab News: «Lorsque l'ordre divin a été donné au Prophète de Dieu Ibrahim, paix sur lui, de se rendre à la Mecque et de laisser sa femme Hajar et son fils Ismaïl, paix sur lui, dans une vallée en friche près de la Mosquée sacrée, il leur a fait ses adieux, est parti et ne s'est pas retourné malgré les appels répétés de sa femme Hajar.»

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Une photo prise le 29 juillet 2020 montre un pèlerin recevant de l'eau au complexe de la Grande Mosquée de La Mecque, au début du pèlerinage musulman annuel du Hajj. (AFP/photo d'archives)


«Il répondit en disant: “J'ai fait cela sur ordre de Dieu.” Après que l'eau s’est épuisée et que l'enfant s’est mis à pleurer, sa mère ne supportait plus de le voir pleurer, alors elle l'évita pour ne pas entendre ses cris. Elle se dirigea vers Al-Safa et gravit la montagne, puis alla vers Al-Marwa et gravit également la montagne. Elle marcha de Safa à Marwa sept fois et, lors de sa septième quête à Marwa, elle entendit une voix qui lui dit: «Apporte ton aide si tu as quelque bonté [dans ton cœur].»
«Alors l'homme, que l'on disait être Gabriel, frappa du pied l'emplacement du puits et de l'eau sortit du sol. Hajar entoura le sable et l'empila pour préserver l'eau et prononça ces mots: “Zam zam, zam, zam”, ce qui signifie «recueillir» en langue syriaque. C'est la signification de ce nom.»
«En 1403 AH (1983), Unified Zamazima Office, connu aujourd'hui sous le nom de Zamazima Co., a été créé pour fournir de l'eau aux pèlerins venant de l'extérieur du Royaume, aux centres d'orientation aux entrées de La Mecque et dans leurs résidences tout au long de leur séjour à La Mecque.»
«L'eau Zamzam est également distribuée aux pèlerins lors de leur départ dans les centres Tafweej aux sorties de La Mecque afin que l'eau Zamzam soit la première et la dernière chose que les pèlerins boivent à leur entrée et sortie de La Mecque.»
En 2010, un projet d'un coût estimé à 700 millions de riyals saoudiens (1 riyal saoudien = 0,26 euro) a été lancé pour remplir automatiquement les bouteilles et purifier l'eau. Il se compose de plusieurs bâtiments, dont un pour les compresseurs d'air, un entrepôt avec des conteneurs d'eau non traitée, un bâtiment pour les chaînes de production et un entrepôt pour les bouteilles traitées avec une capacité de stockage quotidienne de 200 000 bouteilles. La superficie totale de l'usine dépasse les 13 000 mètres carrés. Le bâtiment dispose également de générateurs de secours d'une capacité de 10 mégawatts et fonctionne avec un système qui contrôle et surveille toutes les phases du projet, du pompage de l'eau du puits aux dernières étapes du remplissage.

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Selon la croyance islamique, Zamzam est une source d'eau miraculeusement générée par Dieu, qui a commencé il y a des milliers d'années lorsque le fils d'Abraham, Ismaël, avait soif et pleurait pour avoir de l'eau lorsqu'il a découvert un puits en frappant le sol. (AFP/photo d'archives)

La capacité de production de la chaîne de remplissage automatique du centre d'embouteillage d'eau Zamzam varie de 1 500 à 2 000 bouteilles par heure, avec une quantité quotidienne de 33 000 à 44 000 bouteilles.
«Durant la saison du Hajj de cette année, la société Zamazima Co. a préparé un plan, notamment pour fournir de l'eau Zamzam aux pèlerins depuis leur arrivée à La Mecque jusqu'à leur départ, à travers plusieurs axes principaux qui sont conformes à la Vision 2030 du Royaume ainsi qu’au soin et à l’attention particulière accordée par notre sage gouvernement aux pèlerins, afin qu'ils accomplissent leurs rituels de manière confortable et en toute sécurité.»
«Parmi les évolutions les plus marquantes, on peut citer l’arrêt de la distribution des bouteilles d'eau Zamzam de 20 litres qui étaient placées dans les réfrigérateurs des résidences des pèlerins et leur remplacement par des bouteilles d'une capacité de 330 ml pour les rendre plus accessibles aux pèlerins.»
«Le premier programme du plan comprenait la préparation des sites de distribution d'eau Zamzam aux pèlerins dans les centres d'orientation aux entrées de La Mecque depuis Djeddah et Médine. Chaque pèlerin reçoit deux bouteilles réfrigérées provenant directement des salles de refroidissement et des sites spéciaux. Des superviseurs et des employés ont également été recrutés pour distribuer des bouteilles d'eau Zamzam aux pèlerins lors de leur arrivée au centre d'orientation afin que ce soit la première chose que les pèlerins boivent.»
Le deuxième programme prévoit la distribution quotidienne de trois bouteilles de 330 ml aux lieux d’hébergement des pèlerins par le biais d'un canal numérique qui facilite leur livraison et confirme leur réception. Il existe également un centre de contrôle interne sur le terrain pour suivre et assurer l'arrivée de l'eau Zamzam à la résidence des pèlerins tous les jours, depuis leur arrivée jusqu'à leur départ.
Le sous-secrétaire général pour les services et les affaires sur le terrain et l'enquête sur la protection de l'environnement, Mohammed ben Musleh al-Jabri, a déclaré à Arab News que la présidence générale pour les affaires des Deux Saintes Mosquées œuvrait à travers son système de services à aider les visiteurs à accomplir leurs rituels facilement et que l'un de ces services bénis était la distribution d'eau Zamzam.
La présidence garantit la pureté de l'eau et son accès aux pèlerins et aux visiteurs de la manière la plus simple qui soit, en la récupérant dans le puits de Zamzam, en la purifiant et en la distribuant automatiquement grâce aux dernières technologies internationales qui protègent l'eau de la pollution.
Son voyage du puits de Zamzam aux pèlerins de la Grande Mosquée et de la Mosquée du Prophète passe par plusieurs étapes.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.