Les pèlerins du Hajj à Mina avant le grand jour à Arafat

Des centaines de milliers de pèlerins sont arrivés à Mina jeudi matin pour la Tarwiyah. (Photo AN/Basheer Saleh)
Des centaines de milliers de pèlerins sont arrivés à Mina jeudi matin pour la Tarwiyah. (Photo AN/Basheer Saleh)
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Publié le Vendredi 08 juillet 2022

Les pèlerins du Hajj à Mina avant le grand jour à Arafat

  • Au lever du soleil vendredi, les pèlerins se rendront à Arafat, où le prophète Mahomet a prononcé son dernier sermon il y a plus de mille quatre cents ans
  • Tous les pèlerins sont parfaitement vaccinés et ont présenté des tests PCR négatifs, mais les responsables de la santé ne prennent aucun risque

MINA: Près d’un million de fidèles musulmans ont quitté jeudi la Grande Mosquée de La Mecque pour se rendre dans un vaste campement de la vallée de Mina, alors que le pèlerinage du Hajj tend vers son point culminant.
Les pèlerins ont parcouru à pied ou en bus les 7 km qui les séparent de Mina, où ils ont passé la nuit dans des tentes blanches climatisées.
«Je me sens bien. Tout cela pour être plus proche de Dieu», a déclaré Khaled ben Jomaa, 44 ans, originaire de Tunisie, qui a fait le voyage à pied en portant un parapluie et un tapis de prière.
Les pèlerins se préparent au point culminant du Hajj, vendredi, à savoir l'ascension du mont Arafat, où le prophète Mahomet a prononcé son dernier sermon.
Les pèlerins prieront et réciteront le Coran pendant plusieurs heures sur le mont, et dormiront à proximité.
Samedi, ils ramasseront des cailloux et effectueront la symbolique «lapidation du diable».
Tous les pèlerins sont parfaitement vaccinés et ont présenté des tests PCR négatifs, mais les responsables de la santé ne prennent aucun risque.
À Mina, on a remis aux pèlerins de petits sacs contenant des masques et du désinfectant, et des ambulances étaient stationnées aux entrées du camp.
La chaleur estivale est également un défi, avec des températures qui s’élèvent à  42°C. «Nous avons pris toutes les précautions. Nous avons des médecins ici, prêts à intervenir en cas de besoin», a déclaré Ahmad al-Zinani, un responsable du camp.
Parmi les pèlerins figure la star du cricket Adil Rashid. «C'est très important pour ma foi et pour moi-même, a-t-il déclaré. Je voulais le faire tant que je suis jeune, fort et en bonne santé.»
Un autre pèlerin est l'ancienne actrice et mannequin indienne Sana Khan, 33 ans, qui a abandonné le monde du spectacle en 2020 pour consacrer sa vie à l'islam.
Khan était à Mina jeudi avec son mari, l'érudit musulman Anas Saiyad.
«J'ai hâte de vivre le plus beau voyage de ma vie, a-t-elle déclaré. Je n'ai pas de mots pour exprimer mes sentiments. Puisse Allah, le tout-puissant, accepter notre Hajj et le rendre facile.»
Pour la première fois, de nombreuses femmes originaires de l'étranger participent au Hajj sans être accompagnées, après que les autorités saoudiennes ont supprimé l'année dernière l'obligation d'avoir un tuteur masculin.
Faire le pèlerinage «m'a donné confiance […] et m'a rendue plus forte», a déclaré Suhail Mohammed, une mère de trois enfants originaire d'Égypte. Elle dit aux autres femmes: «Venez et n'ayez pas peur.»
Faten Abdel Moneim, 65 ans, originaire d'Égypte, a déclaré pour sa part: «Que celles qui le peuvent ne perdent pas cette occasion. C'est une joie spirituelle qui ne peut être décrite. Vous êtes dans la maison de Dieu, que demander de plus?»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.