Macron «prend acte» du refus des «partis de gouvernement de participer» à une coalition

Le président français Emmanuel Macron et la première ministre Élisabeth Borne arrivent pour la première réunion du cabinet du gouvernement nouvellement remanié à l'Elysée à Paris, le 4 juillet 2022. (Photo, AFP)
Le président français Emmanuel Macron et la première ministre Élisabeth Borne arrivent pour la première réunion du cabinet du gouvernement nouvellement remanié à l'Elysée à Paris, le 4 juillet 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 04 juillet 2022

Macron «prend acte» du refus des «partis de gouvernement de participer» à une coalition

Le président français Emmanuel Macron et la première ministre Élisabeth Borne arrivent pour la première réunion du cabinet du gouvernement nouvellement remanié à l'Elysée à Paris, le 4 juillet 2022. (Photo, AFP)
  • «Période exceptionnelle sur le plan des transitions que nous avons à vivre (...) compte-tenu également de la situation politique du pays», a souligné le chef de l'Etat, en citant le «défi écologique» et les «grandes transitions démographiques»
  • Le président et sa cheffe du gouvernement avaient chacun consulté les différentes forces politiques représentées à l'Assemblée nationale, avant le remaniement

PARIS: Emmanuel Macron a déploré lundi le refus des « partis de gouvernement » de participer à « toute forme de coalition », en préambule du premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement d'Elisabeth Borne. 

« Il convient de prendre acte de l'absence de volonté des partis de gouvernement de participer à un accord de gouvernement ou toute forme de coalition », a-t-il déclaré selon quelques images retransmises par l'Elysée. 

Le président et sa cheffe du gouvernement avaient chacun consulté les différentes forces politiques représentées à l'Assemblée nationale, avant le remaniement. 

Le chef de l'Etat a souligné la « période exceptionnelle » que le nouveau gouvernement doit affronter, « la guerre revenue sur le sol européen qui frappe d'abord l'Ukraine mais (qui) est au cœur de conséquences profondes pour nos sociétés, pour le projet européen, pour notre économie, la vie de nos compatriotes ». 

« Période exceptionnelle sur le plan des transitions que nous avons à vivre (...) compte-tenu également de la situation politique du pays », a-t-il ajouté, en citant le « défi écologique » et les « grandes transitions démographiques ». 

« Celle-ci impose au gouvernement beaucoup de volontarisme, d'ambition, parce que notre pays a besoin de réformes, de transformation (...) Il a besoin aussi d'esprit de responsabilité pour bâtir des compromis exigeants », a-t-il insisté. 

« Vous aurez à tenir dans ce contexte de guerre qui change en profondeur beaucoup de choses, a-t-il également souligné, en estimant que « cela n'a pas été suffisamment intégré dans le débat public français ». 

Le président a insisté sur la nécessité de « profondément transformer l'action collective », de repenser « en profondeur nombre de nos politiques » avec « les élus locaux, l'ensemble de nos administrations, les partenaires que sont les entreprises, les associations, les citoyens », et de mener les réformes avec des déficits publics « soutenables ». 

« Bâtir l'indépendance du pays et les progrès pour nos compatriotes (...), ça suppose de savoir investir, transformer, bâtir. Mais l'indépendance du pays et les progrès ne se financent que rarement sur des déficits non-financés, en tout cas non-soutenables, et l'indépendance réelle du pays ne se fait pas sans transformation profonde et beaucoup d'exigence », a-t-il encore averti. 


Condamnation de Christophe Gleizes en Algérie: «profonde inquiétude» de Macron qui promet d'agir pour «sa libération»

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  • La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme" de Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin
  • Ses proches, présents à l'audience, ont exprimé leur consternation, tout comme l'ONG Reporters sans frontières et la classe politique française

PARIS: Emmanuel Macron a "appris avec une profonde inquiétude la condamnation en appel" à sept ans de prison du journaliste français Christophe Gleizes en Algérie, a déclaré jeudi l'Elysée.

"Il lui adresse ses pensées ainsi qu'à sa famille. Nous continuerons d'agir auprès des autorités algériennes pour obtenir sa libération et son retour en France dans les plus brefs délais", a ajouté la présidence française.

La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme" de Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin.

Collaborateur des magazines français So Foot et Society, le journaliste de 36 ans s'était rendu en Algérie en mai 2024 pour un article sur le club de football le plus titré du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à 100 km à l'est d'Alger.

Ses proches, présents à l'audience, ont exprimé leur consternation, tout comme l'ONG Reporters sans frontières et la classe politique française.

Le ministre français de l'Intéreur Laurent Nuñez a affirmé jeudi que sa libération était "un élément majeur" des discussions en cours "entre Paris et Alger", relancées depuis la grâce présidentielle octroyée mi-novembre à l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal par l'Algérie.

Emmanuel Macron s'était ensuite dit "disponible" pour échanger avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune si cela permet d'"obtenir des résultats" et d'"avancer" dans les relations tendues entre les deux pays, mais cet échange n'a pas encore eu lieu.

 

 

 

 


Lecornu annule ses rencontres avec CGT et CFDT pour se «consacrer» au budget de la Sécu

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique. (AFP)
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique. (AFP)
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  • Sébastien Lecornu avait annoncé le 24 novembre un nouveau "changement de méthode" pour parvenir à l'adoption d'un budget avant la fin de l'année
  • A cette fin, il devait recevoir l'ensemble des formations politiques, ainsi que les partenaires sociaux pour discuter de cinq thèmes vus comme des "priorités (...) absolues"

PARIS: Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique.

"En l'état des discussions, le Premier ministre souhaite consacrer entièrement sa journée aux débats parlementaires sur le projet de loi de finances pour la Sécurité sociale", a expliqué son entourage.

"Pour cette raison, les consultations avec les syndicats CGT et CFDT ainsi que le déjeuner avec les parlementaires sur l'énergie seront reportés", a-t-on précisé.

Sébastien Lecornu avait annoncé le 24 novembre un nouveau "changement de méthode" pour parvenir à l'adoption d'un budget avant la fin de l'année.

A cette fin, il devait recevoir l'ensemble des formations politiques, ainsi que les partenaires sociaux pour discuter de cinq thèmes vus comme des "priorités (...) absolues" : le déficit, la réforme de l’État, l'énergie, l'agriculture ainsi que la sécurité intérieure et extérieure, avec débats et votes possibles à la clé.

Les partis présents au gouvernement (centre et LR), le PS, les Écologistes, le PCF et le RN ont été reçus, ainsi que les représentants du Medef.

La rencontre avec Force ouvrière prévue mercredi avait déjà été reportée.

La discussion sur le budget de la Sécu devait se poursuivre jeudi mais son éventuelle adoption le 9 décembre reste très hypothétique dans la mesure où les groupes Horizons et LR menacent de voter contre ou de s'abstenir.


Un homme tué par balles près de Grenoble

Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
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  • L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang
  • La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête

GRENOBLE: Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police.

L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang, la mâchoire brisée, avec une trottinette à ses pieds. En arrêt cardio-respiratoire, il a été déclaré décédé sur place par le SAMU.

Deux impacts de balles dans son dos et dans sa mâchoire ont été relevés par la suite par le médecin légiste, selon même la source.

La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête.