Peter Brook, légende du théâtre, est décédé à 97 ans

Le metteur en scène, acteur, réalisateur et écrivain britannique Peter Brook (AFP)
Le metteur en scène, acteur, réalisateur et écrivain britannique Peter Brook (AFP)
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Publié le Lundi 04 juillet 2022

Peter Brook, légende du théâtre, est décédé à 97 ans

  • Grand théoricien de l’espace vide, il a donné un souffle contemporain aux pièces classiques de Shakespeare
  • Le maître de théâtre, né en Grande-Bretagne mais qui a mené une grande partie de sa carrière en France avait réinventé l'art de la mise en scène en privilégiant des formes épurées

PARIS : Le Britannique Peter Brook, légende du théâtre et metteur en scène parmi les plus influents du XXe siècle, est décédé samedi à l'âge de 97 ans, a appris l'AFP dimanche auprès de son entourage, confirmant une information du quotidien Le Monde.

Le maître de théâtre, né en Grande-Bretagne mais qui a mené une grande partie de sa carrière en France, à la tête de son théâtre parisien des Bouffes du Nord, avait réinventé l'art de la mise en scène en privilégiant des formes épurées aux décors traditionnels.

C'est dans les années 60, après des dizaines de succès, dont de nombreuses pièces de Shakespeare, et après avoir dirigé les plus grands - de Laurence Olivier à Orson Welles - que ce fils d'immigrés lituaniens juifs entame sa période expérimentale.

Il crée avec la Royal Shakespeare Company un "Roi Lear" dépouillé (1962), et surtout sa surprenante production du "Songe d'une nuit d'été" (1970) dans un gymnase en forme de cube blanc: c'est la théorie de "l'espace vide", qui marquera définitivement le théâtre contemporain.

Parue pour la première fois sous forme d'ouvrage en 1968, elle laisse libre cours à l'imagination du public et est considérée comme une "bible" pour les amoureux du théâtre avant-gardiste. "Je peux prendre n'importe quel espace vide et l'appeler une scène" est une de ses célèbres phrases.

"Le visionnaire, le provocateur, le prophète, le filou et l'ami avec les yeux les plus bleus que j'aie jamais vus, a quitté la maison", a tweeté dimanche son compatriote metteur en scène et acteur Simon McBurney.

La Royal Shakespeare Company s'est dite "profondément attristée par la nouvelle du décès du metteur en scène visionnaire", saluant ses "plus de 20 années de talent artistique et d'expérimentation" au sein de la troupe.

Son "Marat/Sade" fascine Londres et New York et lui vaut un Tony Award en 1966.

Au début des années 70, il s'installe en France où il fonde le "Centre international de recherche théâtrale", au Théâtre des Bouffes du Nord.

Pièces monumentales

Il monte des pièces monumentales nourries d'exotisme, avec des acteurs de différentes cultures, et tournera dans le monde entier, souvent dans des lieux inédits: des villages africains jusqu'aux rues du Bronx en passant par la banlieue parisienne.

Sa pièce la plus connue est "Le Mahabharata", épopée de neuf heures de la mythologie hindoue (1985), qu'il présentera pour la première fois au festival d'Avignon et qui sera adaptée au cinéma en 1989.

Dans les années 90, lorsqu'il triomphe au Royaume-Uni avec "Oh les beaux jours", de Samuel Beckett, les critiques le saluent comme "le meilleur metteur en scène que Londres n'a pas".

Après une aventure de plus de 35 ans aux Bouffes du Nord, Peter Brook quitte la direction du théâtre en 2010, à 85 ans, tout en continuant d'y monter des mises en scène, jusqu'à récemment.

Le président français Emmanuel Macron a salué "un metteur en scène hors norme qui extrayait la quintessence du théâtre et le poussait hors de ses trois murs", selon un communiqué de la présidence française.

En 2019, Peter Brook rend hommage dans "Why?" à Meyerhold, grande figure russe du théâtre et victime des purges staliniennes, rappelant une de ses citations: "Le théâtre est une arme dangereuse".

Il a toujours refusé de faire du théâtre engagé, préférant un théâtre qui invite à la réflexion ou à la spiritualité, que ce soit avec des pièces shakespeariennes ou des adaptations comme Carmen.

"Certains journalistes viennent me demander: +Alors, vous pensez pouvoir changer le monde?+. Cela me fait rire. Je n'ai jamais eu cette prétention, c'est ridicule", confiait en 2018 à l'AFP celui qui avait été ébranlé trois ans plus tôt par le décès de son épouse, la comédienne Natasha Parry.

Outre sa fidèle collaboratrice Marie-Hélène Estienne, il laisse derrière lui deux enfants, le réalisateur Simon Brook et la metteure en scène de théâtre Irina Brook.

Peter Brook, le géant qui a changé à jamais la face du théâtre

Peter Brook, décédé samedi à l'âge de 97 ans, était avec Constantin Stanislavski le metteur en scène le plus influent du XXe siècle et à qui l'on doit le théâtre tel qu'on le connaît aujourd'hui.

Le maître aux yeux bleus d'acier, né en Grande-Bretagne dont il avait la nationalité bien qu'il ait mené une grande partie de sa carrière en France, a réinventé l'art de la scène en dépassant les formes traditionnelles et en revenant aux fondamentaux: un acteur face à son public.

Souvent comparé à Stanislavski (1863-1938) qui avait révolutionné le jeu d'acteur, Peter Brook est le théoricien de "l'espace vide", une sorte de bible pour le monde du théâtre, parue pour la première fois en 1968.

"Je peux prendre n'importe quel espace vide et l'appeler une scène. Quelqu'un traverse cet espace vide pendant que quelqu'un d'autre l'observe, et c'est suffisant pour que l'acte théâtral soit amorcé": ces célèbres premières lignes deviendront un "manifeste" pour un théâtre alternatif et expérimental.

Sa pièce la plus connue est "Le Mahabharata", épopée de neuf heures de la mythologie hindoue (1985), adaptée au cinéma en 1989.

Il l'a créée en France, où il s'est installé dès le début des années 70 et où il fonde le "Centre international de recherche théâtrale", dans un théâtre à l'italienne sur le point d'être démoli, le Théâtre des Bouffes du Nord.

«Libérer l'imagination»

Né à Londres le 21 mars 1925, ce fils d'immigrés lituaniens juifs signe sa première mise en scène à 17 ans.

S'il rêve de cinéma, il se dirige rapidement vers le théâtre. A 20 ans, diplômé d'Oxford, il est déjà metteur en scène professionnel et, deux ans plus tard, ses productions à Stratford-upon-Avon, ville natale de Shakespeare, déchaînent les passions. A 30, il dirige déjà de gros succès à Broadway.

Pour la Royal Shakespeare Company (RSC), il met en scène de nombreux textes du "Barde", qui est pour lui "le filtre par lequel passe l'expérience de la vie".

Son "Marat/Sade" fascine Londres et New York et lui vaut un Tony Award en 1966.

Mais à la fin des années 60, après 40 succès théâtraux dans lesquels il a dirigé les plus grands, de Laurence Olivier à Orson Welles, Brook affirme avoir "épuisé les possibilités du théâtre conventionnel" et entre dans une période expérimentale.

Pour beaucoup, sa surprenante production de "Songe d'une nuit d'été" (1970) pour la RSC dans un gymnase en forme de cube blanc a été un tournant.

Elle pousse l'actrice Helen Mirren à abandonner ses débuts de carrière grand public pour rejoindre sa compagnie naissante à Paris où, dès le départ, il aspire à travailler avec des acteurs de différentes cultures.

En quête incessante d'authenticité, il part en Afrique, en Iran ou aux Etats-Unis et y mène des travaux expérimentaux axés sur le "déconditionnement" de l'acteur et le rapport au spectateur.

Il rapporte de ses voyages des spectacles d'anthologie tels que "Les Iks" (1975), "La Conférence des oiseaux" (1979) ou "Le Mahabharata".

Au fil des créations, ("Timon d'Athènes" (1974), "Mesure pour Mesure" (1978), "La Cerisaie" (1981), "La Tempête" (1990), "L'Homme qui" (1993), Hamlet (2000) ou "11 and 12" (2009), il se forge un style de plus en plus pur, et dépouillé.

«Rester créatif»

En 1997, lorsqu'il triomphe au Royaume-Uni avec "Oh les beaux jours" de Samuel Beckett, les critiques le saluent comme "le meilleur metteur en scène que Londres n'a pas".

Après une aventure de plus de 35 ans aux Bouffes du Nord, Peter Brook quitte la direction du théâtre en 2010, à 85 ans, tout en continuant d'y monter des mises en scène.

"Toute ma vie, la seule chose qui a compté, et c'est pour cela que je travaille dans le théâtre, c'est ce qui vit directement dans le présent", dit-il alors à l'AFP.

Le charismatique metteur en scène a été ébranlé en 2015 par le décès de son épouse, la comédienne Natasha Parry. "On tente de négocier avec le destin en lui disant: +Ramenez-la juste pour 30 secondes..."

Outre des pièces de théâtre, il a mis en scène plusieurs opéras comme "La Flûte enchantée" et réalisé une douzaine de films dont "Moderato Cantabile" (1960) et "Sa majesté des mouches" (1963), tous deux adaptés de romans.

Outre sa fidèle collaboratrice Marie-Hélène Estienne, il laisse derrière lui deux enfants, le réalisateur Simon Brook et la metteure en scène de théâtre Irina Brook.

C'est à la fin des années 60, après des dizaines de succès, dont de nombreuses pièces de Shakespeare, et après avoir dirigé les plus grands - de Laurence Olivier à Orson Welles -, qu'il décide de s'installer en France où il entame sa période expérimentale marquée par la théorie de "l'espace vide".

C'est dans ce pays également qu'il monte des pièces monumentales nourries d'exotisme et avec des acteurs de différentes cultures.

Sa pièce la plus connue est "Le Mahabharata", épopée de neuf heures de la mythologie hindoue (1985), adaptée au cinéma en 1989.

Dans les années 90, lorsqu'il triomphe au Royaume-Uni avec "Oh les beaux jours" de Samuel Beckett, les critiques le saluent comme "le meilleur metteur en scène que Londres n'a pas".

Après une aventure de plus de 35 ans aux Bouffes du Nord, Peter Brook quitte la direction du théâtre en 2010, à 85 ans, tout en continuant d'y monter des mises en scène, jusqu'à récemment.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.


Art Basel Qatar dévoile les détails de sa première édition prévue en 2026

M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
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  • Art Basel Qatar lancera sa première édition en février 2026 à Doha, avec 87 galeries, 84 artistes et neuf commandes monumentales dans l’espace public
  • L’événement mettra fortement l’accent sur la région MENASA, autour du thème « Becoming », explorant transformation, identité et enjeux contemporains

DUBAÏ : Art Basel Qatar a révélé les premiers détails de sa toute première édition, qui se tiendra en février 2026, offrant un aperçu du secteur Galleries et de son programme Special Projects, déployé dans le quartier de Msheireb Downtown Doha.

Aux côtés des présentations de 87 galeries exposant les œuvres de 84 artistes, Art Basel Qatar proposera neuf commandes monumentales et in situ investissant les espaces publics et les lieux culturels de Msheireb. Conçus par le directeur artistique Wael Shawky, en collaboration avec le directeur artistique en chef d’Art Basel Vincenzo de Bellis, ces projets répondent au thème central de la foire : « Becoming » (« Devenir »).

Couvrant la sculpture, l’installation, la performance, le film et l’architecture, ces projets interrogent les notions de transformation — matérielle, sociale et politique — en abordant le changement environnemental, la migration, la mémoire et l’identité. Parmi les artistes participants figurent Abraham Cruzvillegas, Bruce Nauman, Hassan Khan, Khalil Rabah, Nalini Malani, Nour Jaouda, Rayyane Tabet, Sumayya Vally, ainsi que Sweat Variant (Okwui Okpokwasili et Peter Born). Parmi les temps forts annoncés : l’installation vidéo immersive en 3D de Bruce Nauman à M7, la projection monumentale en plein air de Nalini Malani sur la façade de M7, et le majlis évolutif imaginé par Sumayya Vally, conçu comme un espace vivant de rencontre et de dialogue.

Le secteur Galleries réunira des exposants issus de 31 pays et territoires, dont 16 galeries participant pour la première fois à Art Basel. Plus de la moitié des artistes présentés sont originaires de la région MENASA, confirmant l’ancrage régional de la foire. Les présentations iront de figures majeures telles que Etel Adnan, Hassan Sharif et MARWAN à des voix contemporaines comme Ali Cherri, Ahmed Mater, Sophia Al-Maria et Shirin Neshat.

Des galeries de l’ensemble de la région seront représentées, y compris celles disposant d’antennes dans les États du Golfe, notamment au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

Le Moyen-Orient élargi et l’Asie seront également présents, avec des galeries venues du Liban, de Turquie, d’Égypte, du Maroc, de Tunisie et d’Inde.

Art Basel Qatar se tiendra du 5 au 7 février 2026, à M7, dans le Doha Design District et dans plusieurs autres lieux de Msheireb Downtown Doha.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une nouvelle initiative cinématographique à AlUla vise à stimuler le talent créatif saoudien

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
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  • Les efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume
  • Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives

ALULA : Villa Hegra, en collaboration avec Film AlUla, a lancé un programme spécialisé dans la réalisation de films pour développer les compétences cinématographiques et soutenir les talents créatifs, a rapporté lundi l'Agence de presse saoudienne.

Cette initiative reflète l'engagement de Villa Hegra à renforcer l'activité culturelle et cinématographique tout en favorisant un environnement inspirant pour les créateurs de contenu et les cinéphiles.

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production.

Ces efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume, a ajouté la SPA.

Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives.

Ces programmes comprennent des ateliers qui simplifient les concepts scientifiques et les intègrent aux pratiques artistiques modernes, créant ainsi un environnement d'apprentissage qui encourage la découverte et l'innovation.

Ils ont suscité une forte participation des élèves dans tout le gouvernorat en raison de leur approche pratique et interactive, qui renforce la réflexion et la créativité des enfants.

Les initiatives sont mises en œuvre en collaboration avec des institutions françaises et saoudiennes, reflétant ainsi la diversité culturelle et les partenariats internationaux tout en améliorant la qualité du contenu éducatif pour les jeunes générations.

Villa Hegra est la première fondation culturelle franco-saoudienne basée à AlUla. Lancée en octobre, elle soutient la scène culturelle de la région en proposant des plateformes éducatives qui développent les compétences des enfants et des jeunes saoudiens, tout en renforçant la présence d'AlUla sur la scène culturelle internationale.