INTERVIEW : Hummingbird Technologies et l’Arabie saoudite collaborent sur la sécurité alimentaire

Illustration par Luis Grañena
Illustration par Luis Grañena
Short Url
Publié le Mardi 27 octobre 2020

INTERVIEW : Hummingbird Technologies et l’Arabie saoudite collaborent sur la sécurité alimentaire

  • En 2019, la SALIC a largement investi dans la jeune entreprise britannique d’agro-technologie Hummingbird Technologies. Un an plus tard, Will Wells, le PDG d’Hummingbird parle des bénéfices de sa technologie
  • LE PDG considère que les opportunités au sein du Royaume lui-même sont « immenses ». La sécurité alimentaire a toujours été un objectif national et constitue l’un des piliers de la Vision 2030

Will Wells,  le PDG de Hummingbird Technologies, examine minutieusement tous nos produits alimentaires, jusqu’à la laitue disposée sur un étalage de supermarché. « À chaque fois qu’une laitue est achetée en Europe, il y a une probabilité que Hummingbird ait analysé cette laitue », raconte t-il à Arab News. Depuis l’année dernière, la Saudi Agricultural and Livestock Investment Company (SALIC) l’a probablement examinée aussi.

En effet, en 2019, l’entreprise SALIC — qui appartient au Fonds public d’investissement saoudien et a pour mission d’optimiser l’investissement dans la nourriture et l’agriculture au sein du Royaume et dans le monde — est devenue un important investisseur dans le capital de Hummingbird Technologies, suite à une prise de participation au capital de l’entreprise de M. Wells à hauteur de 7 millions de livres (7,7 millions d’euros).

Un investissement qui a d’importantes implications pour le secteur de l’agro-technologie en pleine croissance —  qui se sert de technologies de pointe dans le domaine de l’agriculture et de la production alimentaire  — mais aussi pour celui de la sécurité alimentaire mondiale, et plus particulièrement pour l’Arabie saoudite, qui envisage de devenir davantage autosuffisante en matière de produits alimentaires durables.

Hummingbird, que M. Wells a créé il y a quatre ans, et qu’il appelle son « bébé » a développé une plateforme technologique qui a recours à des drones et des satellites. Grâce aux données récoltées par les images aériennes, il devient possible de prévoir les récoltes, identifier les maladies, détecter les ravageurs et les mauvaises herbes, et optimiser les rendements agricoles.

 « Si vous êtes une compagnie agricole et que vous me dites “ je veux que vous me montriez toutes les fèves de soja au Brésil, ou toutes les plantes de canne à sucre en Inde”, nous pouvons le faire en une milliseconde, affirme-t-il. Nous sommes comme un IRM pour les plantes. Nous avons recours à des données satellites, des robots et des drones pour aider les agriculteurs à réagir aux dysfonctionnements dans leurs cultures. Le résultat est l’immunothérapie, pas la chimiothérapie. En analysant des millions et des milliards de pixels de cultures depuis l’espace, nous pouvons aider les agriculteurs à utiliser moins de produits chimiques,  à améliorer l’offre et à surveiller toute la chaîne d’approvisionnement alimentaire numérique », explique M. Wells.

Forte d’une équipe de 65 personnes — formée notamment de scientifiques — dans son bureau à Londres, la société Hummingbird Technologies utilise les techniques d’intelligence artificielle (IA) pour analyser des milliards de pixels afin d’empêcher de tels problèmes. La technologie qu’elle a développée permet de mesurer et d’évaluer les techniques agricoles, contribuant ainsi à une production alimentaire plus durable, et limitant les pratiques à forte intensité de carbone. « Nous pouvons faire la différence entre l’agriculture durable et non durable. Une technologie comme la nôtre peut parvenir à faire le lien », indique M. Wells.

« Je tiens à souligner la quantité considérable de solutions logicielles et matérielles qui existent déjà dans le secteur agroalimentaire — stations météorologiques, capteurs de sol, tracteurs sans conducteur, récolte robotisée, dispositifs de désherbage localisés. Le rôle de Hummingbird — à la manière d’une IRM — est de s’adresser à toutes ces technologies. Nous sommes à même d’intégrer tout ces technologies sur le terrain », ajoute-t-il.

Une croissance rapide, et de grandes ambitions

Hummingbird est née des travaux réalisés par des scientifiques de l’Imperial College de Londres et d’autres organisations technologiques et a été soutenue par des investisseurs prestigieux qui l’ont financée à ses débuts, notamment l'Agence spatiale européenne et l'inventeur et entrepreneur britannique James Dyson.

Cette entreprise a désormais pris une dimension internationale, et compte des clients  dans le monde entier, de l’Amérique latine et du Nord à l’Australie, en passant par l’Europe et la Russie. La collaboration avec l’Arabie saoudite a débuté lorsque SALIC a décidé d’utiliser les technologies de Hummingbird pour des projets sur des terres agricoles qu’elle gère en dehors du Royaume, notamment en Ukraine et en Australie.

BIO

NAISSANCE : 1983, Londres.

ÉDUCATION: Master, Université d’Edinburgh.

CARRIÈRE

Analyste en placements, Highclere International Investment.

Fondateur et PDG, Hummingbird Technologies.

« SALIC était d’abord un client, mais les investisseurs ont tellement apprécié nos technologies qu’ils ont décidé de les soutenir », souligne M. Wells. La participation de SALIC à hauteur de 7 millions de livres sterling dans le capital de Hummingbird lors de la dernière phase de financement fait de l’entreprise un investisseur majeur dans une startup valorisée à plus de 20 millions de livres sterling.

Mais les ambitions de M. Wells ne s’arrêtent pas là. « Une entreprise d'intelligence artificielle pour l'agriculture peut-elle atteindre le statut de  ʺlicorneʺ, au même titre que les entreprises de technologies médicales et financières, que nous avons vu décoller ces dernières années ? La taille potentielle du marché que nous cherchons à atteindre est absolument énorme. Nous tentons de bouleverser une industrie chimique qui pèse plusieurs milliards de dollars et nous essayons de déverrouiller un marché de carbone d’une valeur de plusieurs trillions de dollars. Il y a tellement de façons dont l'intelligence artificielle et la science des données peuvent améliorer l'alimentation et l'agriculture », plaide-t-il.

« Nous doublons et triplons notre croissance chaque année, nous nous développons rapidement. Nous analysons des millions d'hectares de terres agricoles chaque mois  et quand nous intervenons, notre efficacité permet d’économiser des milliards de dollars. Comme quoi, il n’est pas besoin de solution miracle pour obtenir le statut de ʺ licorneʺ dans ces conditions.  Les experts dans le domaine de l’IA et des cultures sont bien peu nombreux », précise M. Wells.

SALIC investit depuis un certain temps dans des actifs agricoles hors du Royaume. Il y a deux ans, la compagnie a effectué son plus grand investissement, achetant de grandes surfaces de productions de céréales ukrainiennes. Elle a en effet acheté Mriya Agro Holding, une structure qui produit des céréales et des légumes dans l’ouest du pays. Un investissement qui a suivi l’achat d’un précédent actif agricole un an plus tôt.

 

Un partenariat pour une meilleure sécurité alimentaire dans le Royaume

Le mois dernier, SALIC a importé et vendu son premier lot de céréales d’Ukraine, déchargeant 60 000 tonnes de blé à Djeddah, dans le cadre d’une stratégie mise en place par le Royaume pour soutenir les investissements étrangers dans l’agriculture et contribuer à assurer la sécurité alimentaire du Royaume.

En 2019, la compagnie saoudienne avait déjà acheté plus de 200 000 hectares de terrain en Australie-Occidentale, ce qui constituait son premier investissement étranger dans des terrains d'élevage de moutons. Cette transaction de terres agricoles a été l’une des plus grandes jamais réalisées en Australie.

Les technologies de Hummingbird peuvent être utilisées dans les nouvelles acquisitions pour améliorer la productivité et éliminer les maladies. SALIC désire également investir au Canada et en Inde. Mais M. Wells considère que les opportunités au sein du Royaume lui-même sont « immenses ». La sécurité alimentaire a toujours été un objectif national et constitue l’un des piliers de la Vision 2030 pour diversifier l’économie du pays, trop dépendante du pétrole.

Plus tôt dans l’année, la National Grain Company a vu le jour et a permis un partenariat entre SALIC et la National Shipping Company, dans le but de superviser le commerce, la gestion et le stockage des céréales dans le Royaume. « Nous cherchons à nous développer et à avoir une présence agricole locale. L'Arabie saoudite veut cultiver plus de fruits et légumes dans le pays, et faire cela localement et de manière durable. Nous possédons une expertise dans la production efficace de produits alimentaires, et cette expertise peut être mise à profit en Arabie saoudite », souligne-t-il.

Pour le PDG de Hummingbird technologies,  la Vision 2030 répond aux besoins des consommateurs partout dans le monde. « Les personnes et les consommateurs du monde entier, pas seulement en Arabie saoudite, se demandent de plus en plus d’où provient leur nourriture. C’est un facteur important pour une entreprise comme la nôtre. Nous sommes un catalyseur de l’autosuffisance. »

Les activités de Hummingbird s’inscrivent parfaitement dans le cadre de la Vision 2030 qui prévoit de mettre l’accent sur la haute technologie et l’économie de la connaissance. Elles sont notamment adaptées au projet de la mégalopole NEOM prévue dans le nord-ouest du Royaume.

Mais la technologie d’Hummingbird peut aussi s’appliquer de manière plus immédiate et concrète dans le Royaume. La société travaille en effet actuellement sur un algorithme pour la production de dattiers au Moyen-Orient, région qui a, selon lui, un énorme potentiel. « En fin de compte, nous pouvons analyser n'importe quelle plante depuis l'espace, que ce soit au milieu du désert ou dans un champ au Brésil, et nous recherchons donc activement des partenaires locaux, en particulier des professeurs d'université spécialisés en phytopathologie », précise le PDG de la compagnie.

Hummingbird peut également jouer un rôle essentiel dans les projets du Royaume de réduire son empreinte carbone dans le cadre de la stratégie d’économie circulaire à faible émission de carbone pour lutter contre le changement climatique. « Ce que nous pouvons faire depuis l’espace, c’est mesurer les activités alimentaires et agricoles qui retiennent le plus le carbone. Pour dire les choses simplement, si un agriculteur ou une entreprise agricole utilisent la technologie Hummingbird et donc par conséquent ont recours à moins d'azote comme engrais, ou pulvérisent moins de produits chimiques, ils auront une empreinte carbone inférieure, voire un résultat carbone positif », explique M. Wells.

« En mesurant la biodiversité et la bonne santé des sols depuis l’espace, par exemple, nous sommes capables de distinguer entre une exploitation agricole durable et une qui ne l’est pas. C’est la meilleure manière de garantir un résultat « vert », poursuit-il.

À un certain stade, Hummingbird reviendra à la table des investisseurs pour obtenir davantage de financements. « Nous sommes une startup en pleine croissance et, au moment opportun, nous chercherons à obtenir de nouveaux investissements. Cela fait partie de notre parcours et nous avons également de nombreuses opportunités de marché, dit-il. Certains pourraient considérer notre action comme un ʺaccaparement de terresʺ, mais nous étendons nos activités dans des espaces où des millions d’hectares de terres agricoles n’ont pas encore été analysées de cette manière. C’est toujours un marché frontière. »

La collaboration avec SALIC pourrait être celle qui permettra à Hummingbird de devenir la « licorne » arabe, mais au-delà de l’ambition financière, il existe une ambition plus large, qui consiste à changer la perception du secteur mondial de l'alimentation et de l'agriculture.

 « La nourriture et l'agriculture ont été diabolisées, car on a considéré qu’elles étaient la cause du changement climatique. Mais il existe un moyen de produire des aliments de manière efficace et durable. C’est notre travail de nous occuper de tout cela. Nous cherchons à faire d’un secteur qui a été blâmé pour ses effets néfastes sur le changement climatique un secteur avec un bilan en carbone positif. C’est notre objectif », conclut le PDG de Hummingbird Technologies.


À Gaza, le Hamas est prêt à un accord prévoyant la libération des otages et une longue trêve

Un panache de fumée s'élève à la suite d'un bombardement israélien sur un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 24 avril 2025. Israël a repris le 18 mars son offensive militaire intense dans le territoire palestinien après qu'un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier a volé en éclats deux mois plus tard en raison de divergences concernant sa prochaine phase. (Photo Bashar TALEB / AFP)
Un panache de fumée s'élève à la suite d'un bombardement israélien sur un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 24 avril 2025. Israël a repris le 18 mars son offensive militaire intense dans le territoire palestinien après qu'un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier a volé en éclats deux mois plus tard en raison de divergences concernant sa prochaine phase. (Photo Bashar TALEB / AFP)
Short Url
  • « Le Hamas est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans », a déclaré ce responsable à l'AFP sous couvert d'anonymat.
  • Ces propos interviennent alors qu'une délégation du mouvement islamiste palestinien doit rencontrer les médiateurs égyptiens et qataris au Caire ce samedi.

LE CAIRE : Le Hamas est prêt à conclure un accord prévoyant la libération en une seule opération de tous les otages encore retenus à Gaza, ainsi qu'une trêve de cinq ans avec Israël, pour mettre fin à la guerre en cours, a déclaré samedi à l'AFP un responsable du mouvement.

« Le Hamas est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans », a déclaré ce responsable à l'AFP sous couvert d'anonymat.

Ces propos interviennent alors qu'une délégation du mouvement islamiste palestinien doit rencontrer les médiateurs égyptiens et qataris au Caire ce samedi.

Il n'est pas clair à ce stade si l'idée d'une longue trêve a été proposée par le Hamas lui-même ou par les médiateurs égyptiens et qataris.

Le 17 avril, le Hamas, qui se dit opposé à un accord « partiel », avait rejeté une proposition israélienne qui prévoyait notamment une trêve de 45 jours en échange du retour de dix otages vivants.

Dans sa vision d'un accord « global » qu'il recherche, le mouvement demande un arrêt des hostilités, un retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza. 

Dans sa vision d'un accord « global » qu'il recherche, le mouvement demande un arrêt des hostilités, le retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

De son côté, Israël réclame le retour de tous les otages et le désarmement du Hamas et des autres groupes armés à Gaza. Ce dernier point constitue toutefois une « ligne rouge » pour le mouvement. 


L'Arabie saoudite participe au Congrès économique européen

La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
Short Url
  • La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du Développement économique et de la Technologie pour discuter des relations économiques entre l'Arabie saoudite et la Pologne.
  • La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

RIYAD : L'Arabie saoudite a participé à la 17e édition du Congrès économique européen, qui s'est tenu à Katowice, en Pologne, du 23 au 25 avril.

La délégation saoudienne était composée de l'ambassadeur en Pologne, Saad bin Saleh Al-Saleh, du sous-secrétaire du ministère de l'Investissement pour les relations internationales, Sara Al-Sayed, du gouverneur adjoint de l'Autorité générale saoudienne du commerce extérieur, Abdulaziz Al-Sakran, ainsi que de représentants de la Fédération des chambres de commerce saoudiennes, et en particulier du Conseil d'affaires saoudo-polonais.

La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du développement économique et de la technologie pour discuter des relations économiques entre les deux pays et des stratégies visant à améliorer les investissements et les échanges commerciaux. Elle a également pris part à une session de dialogue axée sur les mêmes sujets et comprenant un examen des transformations économiques en cours dans le Royaume à la lumière de la Vision saoudienne 2030.

La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Short Url
  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.