Au Danemark, un nouveau musée pour raconter les destins des réfugiés

Le nouveau musée a été conçu par l’architecte danois de renommée mondiale Bjarke Ingels, qui a récemment signé le nouveau siège de Google dans la Silicon Valley. (AFP).
Le nouveau musée a été conçu par l’architecte danois de renommée mondiale Bjarke Ingels, qui a récemment signé le nouveau siège de Google dans la Silicon Valley. (AFP).
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Publié le Mercredi 29 juin 2022

Au Danemark, un nouveau musée pour raconter les destins des réfugiés

  • Baptisé "Flugt" - la fuite, en danois -, il vient d'être inauguré à Oksbøl
  • Le musée est construit sur le site d'un ancien camp de réfugiés allemands de la Seconde Guerre mondiale

OKSBOL: Construit sur le site d'un ancien camp de réfugiés allemands de la Seconde Guerre mondiale, un nouveau musée consacré aux exilés ouvre ses portes mercredi au Danemark pour mieux raconter les histoires personnelles derrière la migration forcée.

Baptisé "Flugt" - la fuite, en danois -, il vient d'être inauguré à Oksbøl, une petite ville sur la côte ouest du pays scandinave, un des Etats d'Europe à la ligne la plus dure en matière d'immigration.

Dans ce qui fut jadis l'hôpital du camp auquel a été ajoutée une aile moderne, au milieu d'effets personnels - d'une tente à un ours en peluche -, l'exposition retrace les parcours individuels des exilés.

L'histoire, à l'origine du lieu, des réfugiés allemands à la chute du nazisme, mais aussi de ceux ayant trouvé refuge au Danemark pour fuir la guerre et l'oppression.

"Nous voulons raconter l'histoire, derrière les chiffres, des vrais gens", explique à l'AFP le directeur du musée Claus Kjeld Jensen.

Ici, au crépuscule de la guerre de 1939-1945, des dizaines de milliers d'Allemands fuyant la progression de l'Armée rouge ont trouvé refuge sur ces terrains militaires de landes et de plages au bord de la mer du Nord.

Oksbøl était alors devenue en quelques semaines la cinquième ville du Danemark en termes de population.

Dans le camp, opérationnel de 1945 à 1949, il y avait derrière des barbelés des écoles, un théâtre et un atelier.

En dehors des deux bâtiments de l'hôpital et d'un cimetière caché par une forêt touffue, il restait peu de traces de ce passé que le musée vient ressusciter.

"Il y a cette période de l'histoire du monde qui s'est déroulée ici même, où nous sommes. Mais il y a aussi la situation d'aujourd'hui", souligne Kjeld Jensen.

"Nous avons beaucoup plus de réfugiés dans le monde que nous n'en avions à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Donc je suppose que la question est plus pertinente que jamais", dit le conservateur.

« Sanctuaire »

Inauguré samedi par la reine du Danemark Margrethe II et le vice-chancelier allemand Robert Habeck, le musée a coûté au total 16 millions d'euros, dont 1,5 apportés par Berlin.

"Personne n'aurait pu penser qu'il serait si tristement actuel de parler de réfugiés et d'exil", a souligné la monarque de 82 ans.

Fin 2021, le monde comptait près de 90 millions de personnes déracinées -réfugiés et déplacés internes-,  selon le HCR, l’agence des Nations unies pour les réfugiés.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie a déclenché un nouveau mouvement sur le continent, avec au moins 12 millions de personnes ayant quitté leurs foyers, selon l’ONU.

Le nouveau musée a été conçu par l’architecte danois de renommée mondiale Bjarke Ingels, qui a récemment signé le nouveau siège de Google dans la Silicon Valley.

"Lorsque nous avons commencé ce projet, nous pensions que cela faisait partie du passé pour l’Europe occidentale", a-t-il dit lors de l’inauguration.

A l’intérieur de son oeuvre, d’imposantes charpentes en bois s’étirent vers le ciel, créant un grand foyer ouvert à partir duquel les visiteurs explorent les expositions.

Un lieu conçu comme "une oasis ou un sanctuaire qui s’ouvre vers la forêt", selon son concepteur. "C'est d’une certaine manière ce que les réfugiés ont, je l’espère, trouvé ici – un sanctuaire et l’aperçu d’un avenir meilleur".

Pour certains, la politique actuelle du Danemark vis-à-vis des réfugiés colle mal avec la philosophie du musée.

Ces dernières années, les gouvernements de droite comme de gauche ont mené l’une des politiques migratoires les plus strictes d’Europe.

Le Danemark est ainsi devenu le premier pays de l’Union européenne à réexaminer les cas de plusieurs centaines de Syriens de Damas ayant obtenu l'asile, jugeant que la situation leur permettait de rentrer chez eux.

Les politiques migratoires danoises "sont très orientées politiquement et nous espérons, bien sûr, qu’il y aura un moyen de changer cela", a déclaré le représentant du HCR, Henrik Nordentoft.


Noor Riyadh annonce les artistes du festival de lumière et d’art 2025

L'exposition comprendra une installation spéciale intitulée « Scènes d'un mariage » (photo) consacrée à l'œuvre de la regrettée Safeya Binzagr (1940-2024), figure de proue du mouvement artistique moderne en Arabie saoudite et première femme artiste saoudienne à avoir présenté une exposition solo en 1968. (Fourni)
L'exposition comprendra une installation spéciale intitulée « Scènes d'un mariage » (photo) consacrée à l'œuvre de la regrettée Safeya Binzagr (1940-2024), figure de proue du mouvement artistique moderne en Arabie saoudite et première femme artiste saoudienne à avoir présenté une exposition solo en 1968. (Fourni)
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  • Noor Riyadh 2025 réunira 59 artistes de 24 nationalités autour du thème « En un clin d’œil », symbole de la transformation rapide de la capitale saoudienne
  • Le festival, porté par Riyadh Art, veut faire de la lumière un langage universel reliant cultures et générations, tout en rendant hommage à la pionnière Safeya Binzagr

RIYADH : Le festival annuel Noor Riyadh, le plus grand festival international de lumière et d’art de la région, a dévoilé la liste de ses artistes participants, en préparation du lancement de son édition 2025, prévue du 20 novembre au 6 décembre.

Sous la direction curatoriale de Mami Kataoka, Li Zhenhua et Sara Almutlaq, l’événement se tiendra dans plusieurs pôles à travers Riyad et présentera 60 œuvres de 59 artistes issus de 24 nationalités, dont 35 créations inédites.

« Noor Riyadh se définit par ses artistes : leurs idées, leur courage et leur vision », a déclaré Nouf Almoneef, directrice du festival. « Chaque œuvre saisit l’élan de la ville à travers la lumière, nous rappelant que la créativité est un langage universel qui relie les cultures et inspire le dialogue. »

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« Love Difference » (2025) de l'artiste italien Michelangelo Pistoletto. (Fourni)

Le thème curatorial de cette année, « In the Blink of an Eye » (En un clin d’œil), reflète la transformation rapide qui façonne Riyad.

Le festival présentera des œuvres répondant à ce thème, signées par des artistes internationaux et locaux de renom, parmi lesquels Saad Al-Howede, Monira Al-Qadiri, Abdulrahman Al-Soliman, James Clar, Ivana Franke, fuse*, Ayoung Kim, Shinji Ohmaki, Michelangelo Pistoletto et Muhannad Shono.

L’exposition comprendra également une installation spéciale dédiée à la feue Safeya Binzagr (1940–2024), figure majeure de l’art moderne saoudien et première artiste femme du Royaume à avoir tenu une exposition solo en 1968.

« La lumière est à la fois un médium et une métaphore de la transformation », a expliqué Mami Kataoka, responsable du conseil curatorial. « In the Blink of an Eye montre à quelle vitesse la perception peut basculer — offrant un instant de pause au cœur du changement, pour y voir la beauté du mouvement perpétuel. »

L’édition 2025 est portée par une équipe curatoriale internationale qui rassemble des perspectives diverses sur la culture contemporaine, connectant le cœur historique de Riyad à sa ligne d’horizon moderne et à son réseau de métro. L’exposition invite le public à explorer la lumière comme vecteur de perception, de mémoire et d’élan collectif.

Cette année, Noor Riyadh se déploiera sur six sites emblématiques : le quartier Qasr Al-Hokm, le Centre historique du roi Abdulaziz, la station de métro stc, la station de métro KAFD, la tour Al-Faisaliah et le district JAX.

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« Memory Melting » (2025) de l'artiste saoudien Saad Al-Howede. (Fourni)

Organisé sous l’égide de la Commission royale pour la ville de Riyad et de Riyadh Art, Noor Riyadh incarne la mission de cette dernière : transformer la capitale saoudienne en stimulant la créativité et en enrichissant la vie quotidienne.

Depuis sa création, Riyadh Art a présenté plus de 550 œuvres d’art signées par 500 artistes saoudiens et internationaux, attirant plus de 9,6 millions de visiteurs. Noor Riyadh transforme les espaces publics du quotidien en expériences artistiques inédites, cherchant à créer un sentiment d’émerveillement partagé au sein des communautés.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Guinot Institut apporte l’excellence de la beauté française à Dubaï

 Le monde du bien-être et de la beauté à Dubaï s’enrichit d’un nouveau joyau venu tout droit de Paris. Guinot Institut Paris, reconnu comme le salon de beauté n°1 en France, vient d’ouvrir son premier institut au cœur de Dubai Healthcare City. (Photo fournie)
Le monde du bien-être et de la beauté à Dubaï s’enrichit d’un nouveau joyau venu tout droit de Paris. Guinot Institut Paris, reconnu comme le salon de beauté n°1 en France, vient d’ouvrir son premier institut au cœur de Dubai Healthcare City. (Photo fournie)
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  • Fondée il y a plus d’un demi-siècle, Guinot s’est imposée comme une référence mondiale des soins professionnels grâce à ses innovations scientifiques, ses formules exclusives et son exigence de qualité
  • Chaque soin, conçu comme un rituel personnalisé, allie science et précision pour sublimer la beauté naturelle de chaque femme

DUBAI: Le monde du bien-être et de la beauté à Dubaï s’enrichit d’un nouveau joyau venu tout droit de Paris. Guinot Institut Paris, reconnu comme le salon de beauté n°1 en France, vient d’ouvrir son premier institut au cœur de Dubai Healthcare City, marquant une nouvelle étape dans la diffusion du savoir-faire français en matière de soins de la peau.

Un héritage de plus de 50 ans d’expertise

Fondée il y a plus d’un demi-siècle, Guinot s’est imposée comme une référence mondiale des soins professionnels grâce à ses innovations scientifiques, ses formules exclusives et son exigence de qualité. Les produits Guinot, développés et fabriqués en France, respectent des standards pharmaceutiques stricts et des engagements environnementaux rigoureux.

Chaque soin, conçu comme un rituel personnalisé, allie science et précision pour sublimer la beauté naturelle de chaque femme. À Dubaï, les clientes pourront ainsi découvrir l’essence du “savoir-beauté” français, réputé pour ses résultats visibles et durables.

Une nouvelle adresse d’excellence à Dubaï

Parmi les innovations phares de la marque, le soin Hydradermie Énergie Cellulaire occupe une place centrale. Ce traitement breveté, véritable alternative non invasive aux techniques esthétiques, utilise l’ionisation et l’oxygénation pour stimuler les cellules cutanées. Résultat : une peau plus hydratée, lissée et éclatante dès la première séance.

Cette technologie exclusive illustre la philosophie Guinot : réveiller l’énergie jeunesse de la peau sans agresser ni altérer son équilibre naturel.

L’institut propose un large éventail de soins emblématiques. Chaque visite débute par une consultation personnalisée avec les esthéticiennes Guinot, surnommées les “Docteurs de Beauté”, qui définissent un protocole sur mesure pour des résultats visibles et durables.

Installé à Dubai Healthcare City, le Guinot Institut Dubaï ambitionne de devenir la nouvelle référence en matière de soins haut de gamme dans la région. Entre expertise scientifique française et hospitalité dubaïote, l’adresse promet une expérience unique, alliant élégance, efficacité et bien-être.

Les amateurs de soins d’exception peuvent désormais profiter du meilleur de la cosmétique professionnelle française sans quitter Dubaï.


L’Autorité saoudienne du divertissement lance un nouveau programme pour stimuler l’innovation

Le programme met l’accent sur le développement de modèles économiques, d’identités de marque, de prototypes et de stratégies de mise sur le marché. (SPA)
Le programme met l’accent sur le développement de modèles économiques, d’identités de marque, de prototypes et de stratégies de mise sur le marché. (SPA)
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  • Le programme « Entertainment Innovations » vise à dynamiser la créativité et la compétitivité du secteur du divertissement saoudien en soutenant les talents et entrepreneurs
  • Plus de 1 million $ d’aides et 300 000 SR de prix seront attribués aux projets les plus innovants à l’issue d’un challenge de trois jours

RIYAD : L’Autorité générale du divertissement (GEA) a lancé le programme « Entertainment Innovations », destiné à renforcer la créativité et l’innovation dans le secteur du divertissement en Arabie saoudite.

Conçu pour soutenir les talents et les entrepreneurs, le programme vise à développer des solutions favorisant la croissance du secteur et sa compétitivité à l’échelle mondiale, a rapporté mardi l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les inscriptions sont désormais ouvertes. Plus de 100 participants formeront des équipes diversifiées, accompagnées de mentors et d’experts du secteur, précise la SPA.

Le programme se déroule en plusieurs étapes : inscription via le site de l’autorité, sélection des candidats et constitution des équipes pour un bootcamp virtuel, puis un challenge de trois jours qui s’achèvera par des présentations finales devant un jury. Les lauréats seront ensuite récompensés.

Selon la SPA, l’initiative met l’accent sur le développement de modèles économiques, d’identités de marque, de prototypes et de stratégies de mise sur le marché.

L’objectif est de transformer des idées créatives en projets durables, alignés sur les ambitions du Royaume en matière de développement du divertissement, tout en favorisant la collaboration entre créateurs, investisseurs et experts.

Le programme vise trois objectifs majeurs : promouvoir l’innovation dans le secteur, attirer des talents spécialisés dans la technologie, le design et l’entrepreneuriat, et élargir le vivier de jeunes créatifs.

Au total, 300 000 riyals saoudiens (environ 80 000 dollars) de prix et plus d’un million de dollars en soutiens et accompagnements seront attribués aux trois premiers lauréats.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com