Ukraine: La Russie intensifie ses bombardements, Kiev frappe ses plateformes de forage

De la fumée et des flammes montent après une frappe militaire sur un complexe de l'usine chimique Azot de Sievierodonetsk, à Lysychansk, région de Louhansk, Ukraine, le 18 juin 2022 (Photo, Reuters).
De la fumée et des flammes montent après une frappe militaire sur un complexe de l'usine chimique Azot de Sievierodonetsk, à Lysychansk, région de Louhansk, Ukraine, le 18 juin 2022 (Photo, Reuters).
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Publié le Mardi 21 juin 2022

Ukraine: La Russie intensifie ses bombardements, Kiev frappe ses plateformes de forage

  • Selon Sergueï Aksionov, 109 personnes en tout se trouvaient sur trois plateformes et 21 d'entre elles en tout ont été évacuées
  • Il s'agit de la première frappe rapportée contre une infrastructure d'hydrocarbures offshore en Crimée depuis le début de l'offensive que mène la Russie contre l'Ukraine depuis fin février

KIEV: L'Ukraine a accusé lundi la Russie d'intensifier encore ses bombardements meurtriers dans l'Est, où ses troupes résistent avec acharnement, et selon Moscou, a frappé en retour des plateformes de forage en mer Noire au large de la Crimée (sud), annexée en 2014.

Le rédacteur en chef russe du journal d'investigation indépendant Novaïa Gazeta Dmitri Mouratov a vendu lundi aux enchères sa médaille de prix Nobel de la paix à New York pour 103,5 millions de dollars au profit du programme de l'Unicef consacré aux enfants ukrainiens déplacés par la guerre.

Il faut que "les gens comprennent qu'un conflit se passe et que nous devons aider les gens qui souffrent le plus", a-t-il déclaré.

Dans l'est de l'Ukraine, plusieurs villes se préparent à une avancée des troupes russes. "Le front s'est rapproché ces dernières semaines, jusqu'à 15-20 kilomètres", expliquait à l'AFP Vadym Lyakh, maire de Sloviansk, dans l'oblast de Donetsk, qui espère que "les nouvelles armes dont notre armée a besoin arriveront bientôt".

Sur la place du village, le bruit lointain de l'artillerie était déjà audible, selon des journalistes de l'AFP sur place.

"Jusque-là, tout va bien ici, mais c'est très dur psychologiquement quand on voit à la télévision ce qui se passe dans d'autres villes", a ajouté Svitlana, 48 ans, bouchère au marché de Kramatorsk, une autre ville qui pourrait bientôt devenir un point chaud des combats avec l'avancée des troupes de Moscou depuis le nord.

 Plus de bombes 

La présidence ukrainienne a indiqué lundi que les bombardements russes augmentaient dans la région de Kharkiv (nord-est), la deuxième ville du pays, qui a résisté à la pression des forces russes depuis le début de l'offensive le 24 février.

Dans la région de Donetsk (est), l'intensité des bombardements "s'accroît tout au long de la ligne de front", a ajouté la présidence, signalant un mort et sept blessés dont un enfant.

A Severodonetsk, "les Russes contrôlent la plupart des quartiers résidentiels", mais "plus du tiers de la ville reste contrôlé par nos forces armées", selon le chef de l'administration locale, Oleksandr Striouk.

Les combats font rage autour de cette agglomération clé pour contrôler l'ensemble du Donbass, bassin industriel de l'Est ukrainien partiellement contrôlé depuis 2014 par des séparatistes prorusses soutenus par Moscou.

Serguiï Gaïdaï, le gouverneur régional, a confirmé la chute du village de Metolkine, en périphérie sud-est de Severodonetsk, annoncée la veille par le Kremelin.

Dans un premier commentaire du Kremlin sur les deux Américains capturés en Ukraine alors qu'ils combattaient avec les forces armées de Kiev, le porte-parole Dmitri Peskov a déclaré lundi que les deux hommes doivent "être tenus responsables des crimes qu'ils ont commis", sans donner de précisions sur ces crimes.

Les Russes ont accusé les Ukrainiens d'avoir frappé lundi matin trois plateformes de forage de leur complexe gazier et pétrolier au large de la Crimée, faisant trois blessés et sept portés disparus selon le gouverneur installé par Moscou après l'annexion en 2014 de la péninsule, Sergueï Aksionov. Selon lui, 94 personnes ont été évacuées.

L'armée ukrainienne a déjà frappé à plusieurs reprises, avec des missiles de croisière tirés depuis la côte, des navires russes en mer Noire, notamment le croiseur Moskva (Moscou), navire amiral de la flotte russe de la mer Noire, coulé mi-avril.

La Russie garde cependant le contrôle de cette zone de la mer Noire, et son blocus a pour conséquence d'empêcher l'exportation par cargos de millions de tonnes de céréales dont l'Ukraine est un des principaux producteurs mondiaux.

Moscou a soutenu lundi que la hausse du prix des céréales était "la faute des régimes occidentaux, qui agissent comme des provocateurs et des destructeurs", selon la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

Le président ukrainien, dans un discours en vidéoconférence aux membres de l'Union africaine (UA), a lui déploré que "l'Afrique (soit) l'otage de ceux qui ont commencé la guerre", et a indiqué que des "négociations difficiles" étaient en cours pour débloquer les ports ukrainiens, sans progrès pour l'instant.

L'Union européenne, par la voix du chef de sa diplomatie, a accusé Moscou de commettre "un véritable crime de guerre" en bloquant ces exportations. "Vingt millions de tonnes de blé restent bloquées en Ukraine. Cela crée la faim voire la famine. Il s'agit d'une tentative délibérée d'utiliser l'alimentation comme une arme de guerre", a dénoncé Josep Borrell.

 Quitter «le monde russe»

Les 27 pays de l'UE doivent débattre cette semaine de la possibilité d'accorder à l'Ukraine et à la Moldavie le statut de candidat à l'entrée dans l'Union, a indiqué lundi le président du Conseil européen Charles Michel.

Cette proposition, conforme à ce que recommande la Commission européenne, sera exprimée à l'occasion du sommet des dirigeants européens, jeudi et vendredi à Bruxelles, qui devront prendre cette décision à l'unanimité.

La Rada, le Parlement ukrainien, a ratifié lundi la Convention d'Istanbul, premier traité international à fixer des normes juridiquement contraignantes pour parer les violences sexistes, "un événement historique qui nous amènera au sein de l'UE encore plus vite", selon son premier vice-président, Oleksandr Korniyenko.

"Le président Volodymyr Zelensky et tous les députés qui ont voté en faveur de la ratification ont coupé une énième corde qui avait ancré l'Ukraine au +monde russe+", s'est félicité pour sa part Serguiï Kyslytsya, l'ambassadeur ukrainien à l'ONU.

Plus au Nord, la Lituanie, ex-république soviétique membre de l'UE et de l'Otan, qui y positionne des troupes, a quand a elle restreint de le transit de fret russe par rail vers l'enclave russe de Kaliningrad.

La tension est montée brusquement, le ministère russe des Affaires étrangères déclarant que si le transit "n'est pas rétabli en totalité, alors la Russie se réserve le droit d'agir pour défendre ses intérêts nationaux".

Josep Borrell a déclaré que la Lituanie appliquait les sanctions européennes sur le transit de certains types d'exportations entre la Russie et Kaliningrad, mais n'imposait aucun blocus à l'enclave russe.

Moscou n'a pas précisé la nature de sa menace, mais Kaliningrad, ancienne cité prussienne de Königsberg devenue une enclave russe dans l'UE, est une tête de pont stratégique pour Moscou, qui y a installé des missiles balistiques Iskander capables de porter des frappes nucléaires en Europe occidentale et y fait mouiller sa flotte militaire.


Nucléaire: le chef de l'AIEA attendu lundi en Iran sur fond de tensions régionales

Rafael Grossi, chef de l’AIEA, devrait prononcer un discours lors de la première Conférence internationale iranienne sur la science et la technologie nucléaires (Photo, AFP).
Rafael Grossi, chef de l’AIEA, devrait prononcer un discours lors de la première Conférence internationale iranienne sur la science et la technologie nucléaires (Photo, AFP).
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  • L'AIEA est chargée de vérifier le caractère pacifique du programme nucléaire iranien
  • Depuis la dernière visite de Rafael Grossi il y a plus d'un an, les relations entre les deux parties se sont fortement détériorées

TEHERAN: Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, est attendu lundi en Iran pour participer à une conférence, à un moment où les inquiétudes grandissent autour du programme nucléaire de Téhéran dans un contexte de tensions régionales accrues.

Le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Mohammad Eslami, avait déclaré la semaine dernière que M. Grossi aurait "des réunions" avec des responsables iraniens, sans fournir plus de détails.

Il s'agit du premier déplacement du responsable de l'agence des Nations unies depuis mars 2023 en Iran, où il avait notamment rencontré le président Ebrahim Raïssi.

L'AIEA est chargée de vérifier le caractère pacifique du programme nucléaire iranien. Or depuis 2021, les inspections ont été fortement réduites, les caméras de surveillance débranchées et l'accréditation d'un groupe d'experts a été retirée.

L'agence de presse officielle iranienne Irna a indiqué dimanche que la visite de M. Grossi serait une occasion pour les deux parties de "partager leurs inquiétudes", concernant notamment les inspecteurs de l'AIEA, sans plus de détail.

Rafael Grossi doit prononcer un discours lors d'une conférence sur l'énergie nucléaire qui débute lundi et aura lieu jusqu'à mercredi dans la province d'Ispahan (centre). C'est dans cette région que se trouve l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz.

Le directeur général de l'AIEA "doit assister à la cérémonie d'ouverture de la conférence",  a rapporté dimanche Irna, citant le responsable de la conférence, Javad Karimi Sabet.

«Incertitudes»

Depuis la dernière visite de Rafael Grossi il y a plus d'un an, les relations entre les deux parties se sont fortement détériorées, Téhéran restreignant sa coopération tout en poursuivant son escalade nucléaire.

"Nous sommes sûrs que les négociations (avec M. Grossi) dissiperont davantage les incertitudes et que nous pourrons renforcer nos relations avec l'Agence", avait affirmé mercredi M. Eslami.

La situation actuelle renforce les craintes alors que Téhéran dispose de suffisamment de matière pour fabriquer plusieurs bombes atomiques.

L'Iran, qui nie avoir de telles intentions, est "le seul pays non doté de l'arme atomique à enrichir l'uranium au niveau de 60% et à accumuler" d'importants stocks, avait rappelé en mars le directeur général de l'agence de l'ONU.

Ce seuil est proche des 90% nécessaires pour élaborer une bombe et se situe bien au-delà du plafond autorisé de 3,67%, équivalant à ce qui est utilisé pour la production d'électricité.

L'Iran s'est affranchi progressivement des engagements pris dans le cadre de l'accord international de 2015 encadrant ses activités nucléaires en échange d'une levée des sanctions internationales.

Ce pacte, connu sous l'acronyme JCPOA, a volé en éclats après le retrait des Etats-Unis décidé en 2018 par le président d'alors, Donald Trump.

Des discussions à Vienne, où est basée l'AIEA, pour le ranimer ont échoué à l'été 2022 et aucun espoir de relance ne se profile à court terme.

Après une attaque de représailles contre l'Iran attribuée à Israël, le 19 avril, le chef de l'AIEA avait fait part de son inquiétude et appelé "chacun à une extrême retenue" dans un contexte d'escalade croissante au Moyen-Orient depuis le début il y a sept mois de la guerre dévastatrice entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.

Toutefois, l'AIEA avait précisé qu'elle n'avait constaté "aucun dégât" sur les sites nucléaires iranien après les explosions rapportées dans le centre du pays.


La Corée du Nord affirme que tout nouveau comité de surveillance des sanctions est voué à l'échec

L'ambassadeur de la Corée du Nord auprès des Nations Unies, Kim Song, s'exprime lors d'une réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies après que la Chine et la Russie ont opposé leur veto à de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord au Conseil de sécurité de l'ONU, au siège de l'ONU à New York, New York, États-Unis, le 8 juin. , 2022 (Photo, Reuters).
L'ambassadeur de la Corée du Nord auprès des Nations Unies, Kim Song, s'exprime lors d'une réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies après que la Chine et la Russie ont opposé leur veto à de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord au Conseil de sécurité de l'ONU, au siège de l'ONU à New York, New York, États-Unis, le 8 juin. , 2022 (Photo, Reuters).
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  • La Corée du Nord est soumise depuis 2006 à des sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU liées à son programme nucléaire
  • Séoul et Washington affirment que Pyongyang envoie des armes à la Russie, possiblement en échange d'une aide technique

SEOUL: Les efforts visant à mettre en place un nouveau comité d'experts pour surveiller l'application des sanctions internationales visant la Corée du Nord sont voués à l'échec, a déclaré son ambassadeur à l'ONU dans des propos rapportés par un média d'Etat dimanche.

"Les forces hostiles pourraient installer (un) deuxième et (un) troisième comités d'experts à l'avenir mais ils sont tous destinés à connaître l'autodestruction", a lancé l'ambassadeur Kim Song dans un communiqué en langue anglaise diffusé par l'agence de presse officielle KCNA.

En mars, la Russie a mis son veto au Conseil de sécurité de l'ONU à un projet de résolution prolongeant d'un an le mandat du comité d'experts chargé de surveiller l'application des sanctions des Nations Unies visant Pyongyang.

Cette dissolution est un "jugement historique à l'encontre d'une organisation illégale et fomenteuse de complots (...) en vue d'éliminer le droit à l'existence d'un Etat souverain", selon Kim Song.

La Corée du Nord est soumise depuis 2006 à des sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU liées à son programme nucléaire, renforcées plusieurs fois en 2016 et 2017. Depuis 2019, la Russie et la Chine, mettant notamment en avant la situation humanitaire en Corée du Nord, réclament l'allègement de ces sanctions, qui n'ont pas de date de fin.

Armes 

N'ayant pas obtenu gain de cause, Moscou a pris pour cible le comité d'experts chargé de surveiller l'application de ces mesures, comité dont les rapports font référence.

Séoul et Washington affirment que Pyongyang envoie des armes à la Russie, possiblement en échange d'une aide technique pour son programme de satellites espions.

Lors d'une visite en Corée du Sud en avril, l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Linda Thomas-Greenfield, a souligné l'importance de garantir l'application des sanctions en Corée du Nord.

D'après l'ambassadrice, Washington travaille avec Séoul, Tokyo et d'autres capitales à trouver "des moyens créatifs" pour reprendre la surveillance des sanctions.

En 2023, la Corée du Nord a conduit un nombre record d'essais de missiles en dépit des sanctions. L'année précédente, Pyongyang a déclaré son statut de puissance nucléaire "irréversible".


Attaque au couteau en Australie, un adolescent de 16 ans «radicalisé» abattu par la police

La police pense que l'adolescent a envoyé des messages à des membres de la communauté musulmane qui ont immédiatement prévenu la police (Photo, AFP).
La police pense que l'adolescent a envoyé des messages à des membres de la communauté musulmane qui ont immédiatement prévenu la police (Photo, AFP).
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  • L'homme «d'âge mûr» blessé par un unique coup de couteau lors de l'attaque se trouve dans un état «grave» mais stable
  • Deux jours après cette attaque dans un centre commercial, un évêque d'une église assyrienne avait également été poignardé

SYDNEY: Un adolescent de 16 ans "radicalisé" et atteint de troubles mentaux a été abattu samedi soir par la police dans la banlieue de Perth, dans l'ouest de l'Australie, après avoir blessé une personne lors d'une attaque au couteau, ont rapporté les autorités dimanche.

L'adolescent, armé d'un couteau, "s'est précipité" sur les forces de l'ordre et a été mortellement touché par le tir d'un agent, a indiqué le Premier ministre de l'Etat d'Australie-Occidentale Roger Cook lors d'une conférence de presse.

"Il y a des indications selon lesquelles il s'était radicalisé en ligne. Mais je tiens à rassurer la population, à ce stade il semble qu'il ait agi seul", a déclaré M. Cook.

La police a reçu un appel samedi soir de la part d'un homme avertissant qu'il allait commettre "des actes de violence" mais sans donner son nom ni sa localisation, a fait part aux journalistes le responsable de la police de l'Etat, Col Blanch.

Quelques minutes plus tard, a-t-il ajouté, la police a reçu un appel d'urgence pour les avertir qu'un "homme avec un couteau courait" au niveau d'un parking de Willetton, dans la banlieue sud de Perth.

L'individu était armé d'un couteau de cuisine de 30 centimètres de long et d'après des images d'une caméra-piéton de la police, l'adolescent a refusé de le poser à terre comme le demandaient les forces de l'ordre, a indiqué M. Blanch.

Les agents ont tiré au moyen de deux pistolets à impulsion électrique mais "aucun des deux n'a eu totalement l'effet escompté", a-t-il relaté.

"L'homme a continué à avancer vers (un agent) muni d'une arme à feu qui a tiré un seul coup et mortellement blessé" l'individu, a raconté le responsable de la police. L'adolescent est décédé à l'hôpital plus tard dans la nuit.

«Radicalisation en ligne»

L'homme "d'âge mûr" blessé par un unique coup de couteau lors de l'attaque se trouve dans un état "grave" mais stable, a dit le responsable policier.

La police pense que l'adolescent a envoyé des messages à des membres de la communauté musulmane qui ont immédiatement prévenu la police, a-t-il expliqué sans divulguer d'informations sur leur contenu.

L'adolescent avait "des problèmes de santé mentale mais aussi des problèmes de radicalisation en ligne", d'après la même source.

Ces dernières années, l'assaillant était suivi dans le cadre d'un programme de lutte contre la violence et l'extrémisme.

"Il ne s'agit pas d'une approche fondée sur la dimension criminelle, c'est un programme visant à aider des individus qui expriment des idéologies préoccupantes pour notre communauté", a expliqué M. Blanch.

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a expliqué avoir été tenu au courant des faits par la police et les services de renseignement selon qui il n'y a pas de "menace en cours".

"Nous sommes une nation attachée à la paix et il n'y a pas de place pour l'extrémisme violent en Australie", a écrit M. Albanese sur les réseaux sociaux.

Les crimes violents sont rares en Australie, mais cet incident survient moins d'un mois après une autre attaque au couteau qui a fait six morts dans un centre commercial de Sydney (sud-est).

L'auteur de cette attaque, Joel Cauchi, un homme de 40 ans souffrant de troubles mentaux, avait été abattu par la police. Ses parents ont indiqué que leur fils a été diagnostiqué schizophrène à l'âge de 17 ans, puis qu'il a quitté leur domicile du Queensland (nord-est) et abandonné son traitement.

Deux jours après cette attaque dans un centre commercial, un évêque d'une église assyrienne avait également été poignardé lors d'un sermon diffusé en direct dans une église de Sydney. La victime a survécu à ses blessures. Un adolescent de 16 ans a depuis été inculpé d'"acte terroriste".