Quatre soldats yéménites tués dans des attaques par des Houthis

Quatre soldats de l'armée yéménite ont été tués et 17 autres blessés dans la dernière vague d'attaques des Houthis en trois jours, a déclaré le ministère de la Défense du Yémen (Photo, Reuters).
Quatre soldats de l'armée yéménite ont été tués et 17 autres blessés dans la dernière vague d'attaques des Houthis en trois jours, a déclaré le ministère de la Défense du Yémen (Photo, Reuters).
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Publié le Dimanche 19 juin 2022

Quatre soldats yéménites tués dans des attaques par des Houthis

  • Le nombre total de morts dans l'armée depuis samedi dernier est de neuf soldats
  • Des dizaines de combattants houthis ont été enterrés lors de funérailles militaires similaires au cours des deux derniers mois dans les zones contrôlées par les Houthis

AL-MUKALLÂ: Quatre soldats de l'armée yéménite ont été tués et 17 autres blessés lors de la dernière vague d'attaques des Houthis en trois jours, a déclaré le ministère yéménite de la Défense, portant un nouveau coup à la trêve négociée par l'ONU.

Le ministère a indiqué que les Houthis ont violé la trêve à 288 reprises mardi, mercredi et jeudi dans d'anciens champs de bataille à travers le pays.

Il a ajouté que les forces yéménites ont repoussé de nombreuses tentatives des Houthis de prendre le contrôle de nouvelles zones et ont subi des attaques de drones et de missiles de la part des Houthis dans les provinces d’Al- Hodeïda, Taïz, Marib, Hajjah, Jouf et Dhale.

La plupart des attaques des Houthis, au nombre de 80 violations, ont eu lieu dans le district contesté de Hays, dans la province d’Al-Hodeïda, suivies de 65 violations à Taïz, où les Houthis ont attaqué les troupes gouvernementales avec des drones équipés d'explosifs et un feu nourri d'armes automatiques lourdes et de mortiers, tuant quatre soldats et en blessant 17.

Le nombre total de morts dans l'armée depuis samedi dernier est de neuf soldats.

Le brigadier général Abdou Abdellah Majili, porte-parole de l'armée yéménite, a déclaré à Arab News que l'armée respectait toujours la trêve, malgré les violations commises par les Houthis, répétant les appels lancés à la communauté internationale pour qu'elle fasse pression sur les Houthis afin qu'ils cessent leurs attaques.

«Les milices terroristes Houthis ont rompu la trêve renouvelée des centaines de fois dans un mépris évident des accords internationaux. Ces attaques ont causé de nombreux martyrs dans l'armée», a affirmé Majili.

Malgré les rapports confirmés sur les violations, l'ONU et les organisations d'aide internationale ont signalé que les pertes humaines ont considérablement diminué pendant la trêve et que l'aide humanitaire vitale a atteint les personnes défavorisées dans tout le pays.

À Sanaa, les Houthis ont organisé des funérailles militaires pour cinq officiers qui ont été tués sur le champ de bataille.

Des dizaines de combattants houthis ont été enterrés lors de funérailles militaires similaires au cours des deux derniers mois dans les zones contrôlées par les Houthis.

Outre la réduction des hostilités, la trêve qui est entrée en vigueur le 2 avril, a permis la reprise des vols commerciaux au départ de l'aéroport de Sanaa pour la première fois depuis six ans, ainsi que l’entrée d’au moins une douzaine de bateaux de carburant dans le port d’Al-Hodeïda.

Toutefois, les Houthis n'ont pas levé leur siège de la ville de Taïz au Yémen, l'un des éléments de la trêve, malgré deux séries de pourparlers avec le gouvernement yéménite et une pression internationale croissante.

Par ailleurs, l'UE a demandé samedi aux autorités locales d'Aden, ville du sud du Yémen, de retrouver les personnes qui ont assassiné le journaliste Saber al-Haidari, la semaine dernière.

Al-Haidari, employé du ministère yéménite de l'Information et correspondant pour un média japonais, a été brûlé vif à Aden après qu'une bombe explosive a frappé sa voiture.

«L'UE condamne l'assassinat du journaliste Saber a-Haidari à Aden, mercredi. Nous appelons les autorités à ouvrir une enquête sur cet incident et à poursuivre les coupables en justice», a avisé l'UE sur Twitter.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
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  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com