Jean-Louis Trintignant, la mélancolie et l'élégance

L'acteur français Jean-Louis Trintignant dans les stands, pendant les 24 Heures du Mans, Dans cette photo d'archive prise le 12 juin 1980 (archives AFP)
L'acteur français Jean-Louis Trintignant dans les stands, pendant les 24 Heures du Mans, Dans cette photo d'archive prise le 12 juin 1980 (archives AFP)
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Publié le Vendredi 17 juin 2022

Jean-Louis Trintignant, la mélancolie et l'élégance

  • Entré dans l'histoire du cinéma avec «Un homme et une femme» de Claude Lelouch - Palme d'or en 1966 -, il remporté le prix d'interprétation à Cannes pour «Z» de Costa Gavras en 1969 et le César pour «Amour» (2012) de Michael Haneke
  • Né le 11 décembre 1930 à Piolenc dans le Vaucluse, ce fils d'industriel est élevé à la dure. Jeune homme timide, il suit à Paris les cours de comédie de Charles Dullin

PARIS: Voix reconnaissable entre toutes, présence magnétique teintée de mélancolie: Jean-Louis Trintignant, décédé vendredi à 91 ans, a mené pendant un demi-siècle une immense carrière au théâtre et au cinéma, de "Et Dieu... créa la femme" à "Amour".

Entré dans l'histoire du cinéma avec "Un homme et une femme" de Claude Lelouch - Palme d'or en 1966 -, il remporté le prix d'interprétation à Cannes pour "Z" de Costa Gavras en 1969 et le César pour "Amour" (2012) de Michael Haneke.

Trois sommets dans sa carrière.

Ce perfectionniste était aussi un homme inquiet et réservé qui confiait avoir eu des tentations suicidaires: "Je reconnais n'avoir jamais été très gai".

Ce pessimisme l'accompagne bien avant la mort de sa fille Marie avec qui il entretenait une grande complicité. Elle est morte en 2003 sous les coups de son compagnon, le chanteur Bertrand Cantat.

Quelques mois auparavant, père et fille avaient interprété en duo sur scène les "Poèmes à Lou" d'Apollinaire.

Ce décès tragique n'allait plus cesser de le hanter: "J'aurais pu arrêter ma vie à ce moment-là". Poussé par ses proches, il était remonté sur scène, trouvant une "thérapie" dans la poésie et le théâtre. Les planches, son "vrai métier", racontait-il à l'AFP. "On fait du ciné un peu par vanité", "pour ne plus être timide".

Macron salue le «formidable talent» de l'acteur français Jean-Louis Trintignant qui «a accompagné nos vies»

Le président français Emmanuel Macron a salué vendredi la mémoire de l'acteur Jean-Louis Trintignant, mort à l'âge de 91 ans, un "formidable talent artistique" qui "a accompagné un peu nos vies à travers le cinéma français".

"C'est une page qui se tourne", a ajouté le chef de l’État interrogé en marge du salon Vivatech à Paris, rappelant la "voix douce" du comédien aux 120 films qui s'est éteint vendredi dans sa propriété du sud de la France.

Liaison avec «BB»

Né le 11 décembre 1930 à Piolenc dans le Vaucluse, ce fils d'industriel est élevé à la dure. Jeune homme timide, il suit à Paris les cours de comédie de Charles Dullin.

Il débute sur scène en 1951, dans "Marie Stuart" de Schiller, et à l'écran dans "Si tous les gars du monde", de Christian-Jaque (1956).

Il tourne la même année au côté de Brigitte Bardot ("Et Dieu... créa la femme", Vadim). Sa liaison avec "BB" fait beaucoup parler.

Les grandes dates de l'acteur français Jean-Louis Trintignant

Voici les grandes dates de l'acteur français Jean-Louis Trintignant, décédé vendredi à 91 ans:

 

1930 : naissance à Piolenc (sud de la France)

1956 : "Et Dieu créa la femme", de Roger Vadim. Romance avec Brigitte Bardot.

1966 : "Un homme et une femme" (avec Anouk Aimée) de Claude Lelouch (Palme d'or du Festival de Cannes).

1968 : Ours d'argent du meilleur acteur au festival de Berlin pour "L'homme qui ment" (Robbe-Grillet)

1969 : prix d'interprétation à Cannes pour son rôle dans "Z", de Costa Gavras.

1982 : 2e aux 24 heures (automobiles) de Spa-Francorchamps, sa meilleure performance.

1996 : "Art", pièce de Yasmina Reza (avec Pierre Vaneck et Pierre Arditi).

2003 : mort de sa fille, l'actrice Marie Trintignant, quelques mois après une lecture avec elle des "Poèmes à Lou" (d'Apollinaire) sur scène.

2012 : "Amour" de Michael Haneke (Palme d'Or du Festival de Cannes et Oscar du meilleur film étranger). César 2013 du meilleur acteur.

2019: "Les plus belles années d'une vie": il retrouve Claude Lelouch, sa partenaire Anouk Aimée pour cette suite d'"Un homme et une femme", 53 ans après

2022: décès à 91 ans dans le sud de la France

Au retour d'un service militaire traumatisant en Algérie, le comédien repart avec "Les Liaisons dangereuses" (Vadim). Son jeu nerveux et sensible séduit.

Avec sa composition d'amoureux romantique dans "Un homme et une femme", aux côtés d'Anouk Aimée, il devient l'acteur qui tourne le plus, à l'instar de Belmondo et Delon. Au total, il jouera dans quelque 120 films...

Il a une prédilection pour les personnages ambigus, impénétrables, inquiétants. Il est aussi à l'aise dans les films grand public ("Paris brûle-t-il ?", René Clément) que dans l'avant-garde ("L'homme qui ment", d'Alain Robbe-Grillet, lui vaut l'Ours d'argent du meilleur acteur à Berlin) ou politiques, comme "Z".

Il tourne également en Italie, notamment dans "Le Fanfaron" de Dino Risi et "Le Conformiste" de Bernardo Bertolucci.

Jean-Louis Trintignant réalise lui-même deux films, "Une journée bien remplie" et "Le Maître-nageur", sans grand succès.

Grand retour en 2012 

Dans les années 80, cet anticonformiste recentre sa carrière sur le théâtre. Ce qui ne l'empêche pas de tourner quelques grands rôles au cinéma, dans "Regarde les hommes tomber" ou "Trois couleurs: Rouge", où il incarne un ancien juge taciturne.

Jean-Louis Trintignant, un monument du cinéma en cinq films

Voici cinq films parmi les plus marquants de l'acteur français Jean-Louis Trintignant qui joua dans quelque 120 longs métrages.

«Et Dieu... créa la femme», Roger Vadim (1956) 

Le film  propulse deux débutants, Brigitte Bardot et Jean-Louis Trintignant, au rang de stars. C'est le réalisateur, Roger Vadim, marié avec "BB" depuis trois ans, qui organise la rencontre entre les deux acteurs.

"Il est tarte !", dit-elle de Trintignant qui, dans le film, doit jouer le rôle d'un prétendant qui finit par épouser l'actrice. "C'était une petite conne", dit-il d'elle. Mais sa timidité touche Bardot. Ils deviennent amants. L'acteur devient possessif, ne supportant plus de la quitter en fin de journée. Leur histoire ne durera pas.

"BB" dira: "J’ai aimé Jean Lou à la folie (...). Mes instants d'amour avec Trintignant ont été les plus heureux de ma vie".

«Un homme et une femme», Claude Lelouch (1966) 

Le film de Claude Lelouch, alors âgé de 28 ans, obtient en 1966 une Palme d'or du Festival de Cannes et deux Oscars. Un coureur automobile dont la femme s'est suicidée rencontre à Deauville une script-girl inconsolable depuis la mort de son mari.

Cinquante ans plus tard, en revoyant ce film culte, Jean-Louis Trintignant dit à Paris Match: "On ne sent pas les efforts qu'il nous a demandés, le manque de moyens. Je trouve que c'est un film sublime. Il a la grâce, quoi... Quand je l'ai tourné, j'avais déjà une trentaine de longs-métrages derrière moi. Et là, pour la première fois, je me sentais bien sur un tournage. Quelque chose de magique s'est déclenché".

Ce film marque la première collaboration entre Lelouch et Trintignant. En 2019, le réalisateur scelle leurs retrouvailles dans "Les plus belles années d'une vie", le film testament d'"Un homme et une femme" où il réunit Trintignant et Anouk Aimée.

«Z», Costa Gavras (1969) 

Dans ce polar politique, un élu "gênant" meurt, victime d'un accident de la route dans un pays non identifié. Mais un jeune juge d'instruction va démontrer que "Z" a été victime d'un attentat politique, orchestré par la police elle-même.

Doué d'une autorité naturelle, Jean-Louis Trintignant interprète, sans élever la voix, ce magistrat aux prises avec les débuts du fascisme que le réalisateur grec Costa Gavras cherche à dénoncer.

"On dit toujours que les comédiens ne doivent pas faire de la politique. Mais il faut en faire, on en fait trop peu", explique l'acteur à la sortie du film réquisitoire. "Je suis ravi de m'engager dans un film politique".

«Le conformiste», de Bernardo Bertolucci (1970) 

Pour échapper à de sombres pulsions et à un drame survenu dans son enfance, Marcello Clerici se réfugie dans le conformisme et adhère au régime fasciste italien des années 30. Sa quête de normalité va le conduire à accepter d'assassiner un opposant politique réfugié à Paris. "Certainement le plus beau film auquel j'ai participé", affirme à l'époque Jean-Louis Trintignant.

«Amour», Michael Haneke (2012) 

Avec "Amour" de Michael Haneke, Jean-Louis Trintignant fait son grand retour au cinéma après dix ans d'absence. Après la mort tragique de sa fille en 2003, il accepte de revenir une "dernière fois" sur les écrans car il admire le réalisateur autrichien.

Dans "Amour", Palme d'or en 2012, il forme avec Emmanuelle Riva un couple d'octogénaires mélomanes confrontés au dépérissement de l'un des deux. A 81 ans, il incarne un mari fébrile et veilleur. "C'est l'un des films qui a le plus compté dans ma carrière de comédien", confiera-t-il.

Après la mort de sa fille, il s'éloigne près de dix ans des plateaux de cinéma, avant de revenir en force en 2012 dans "Amour" de Haneke, dans lequel il interprète un octogénaire confronté à la lente agonie de sa femme, jouée par Emmanuelle Riva.

Il retrouve ensuite Haneke pour le rôle d'un vieux bourgeois suicidaire dans "Happy End", en compétition à Cannes en 2017, année où il s'offre un dernier spectacle de lectures de poèmes de Prévert, Vian et Desnos à Paris, puis en tournée.

Bouclant la boucle, il retrouvait en 2019 Claude Lelouch et sa partenaire Anouk Aimée pour "Les plus belles années d'une vie", suite d'"Un homme et une femme" 53 ans après.

Marié trois fois, il avait épousé l'actrice Stéphane Audran puis la réalisatrice Nadine Marquand (Trintignant) avec qui il a eu trois enfants, Marie, Pauline (morte quand elle était bébé) et Vincent. Depuis leur divorce, ce passionné de courses automobiles partageait la vie de la pilote de course Marianne Hoepfner.

Jean-Louis Trintignant vivait depuis une trentaine d'années près d'Uzès (Gard), pas loin de ses chères vignes.


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.

 


Spike Lee présidera le jury du Festival international du film de la mer Rouge

Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
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  • Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge
  • La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad

DUBAÏ: Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge.

La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad.

La compétition Red Sea: Features présentera les plus grandes réalisations d'un large éventail de cinéastes de la région arabe, d'Asie et d'Afrique. Seize longs métrages ont été sélectionnés pour présenter les œuvres les plus convaincantes, uniques et impressionnantes de l'année écoulée. Les gagnants seront sélectionnés par Lee et le reste du jury pour recevoir les très convoités Yusr Awards.

En 2023, le Yusr d'or du meilleur long métrage a été décerné à "In Flames", réalisé par Zarrar Khan.

Lee participera également au volet In Conversation du festival, qui accueille des sommités du secteur venues du monde entier pour partager leurs points de vue et avoir des discussions constructives sur leurs pratiques, leurs passions et leurs histoires.

Jomana Al Rashid, présidente de la Red Sea Film Foundation, a déclaré dans un communiqué: "En vue de notre quatrième édition, nous sommes honorés d'accueillir le légendaire Spike Lee en tant que président du jury du festival cette année. Spike est un réalisateur pionnier dont l'œuvre emblématique a eu un impact durable sur le cinéma en tant que média et sur la culture en général. Son énergie, sa perspicacité et son engagement sincère en faveur de la créativité et des nouvelles voix font de lui le candidat idéal pour diriger notre jury cette année - nous avons hâte qu'il s'engage avec les talents naissants de notre compétition".
 
Lee a ajouté: "Ayant eu la chance d'expérimenter directement l'incroyable réalisation de films, l'atmosphère et la créativité du Festival international du film de la mer Rouge en 2022, c'est un privilège de revenir cette année en tant que président du jury. En plus de créer un creuset où les cultures se rassemblent pour célébrer notre importante forme d'art, il est vital de continuer à mettre en avant les jeunes cinéastes émergents qui trouvent leur voix dans l'industrie, et il est passionnant de voir des réalisateurs débutants de toute la région arabe, d'Asie et d'Afrique dans le cadre de la compétition de cette année. J'ai hâte de me plonger dans le programme et de prendre des décisions qui, j'en suis sûr, seront très difficiles à prendre aux côtés des éminents membres du jury".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com