Le corridor humanitaire de Bab al-Hawa en Syrie, otage d'un jeu géopolitique

Des années de conflit ont plongé des millions de Syriens dans la pauvreté (Photo, AFP).
Des années de conflit ont plongé des millions de Syriens dans la pauvreté (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 17 juin 2022

Le corridor humanitaire de Bab al-Hawa en Syrie, otage d'un jeu géopolitique

  • L'acheminement de l'aide de l'ONU directement dans les zones contrôlées par l'opposition dépend d'un mécanisme transfrontalier fragile
  • La fermeture de Bab al-Hawa «condamnerait les civils dans le besoin à la mort et à la faim», avertit le président du Conseil de sécurité de l'ONU

NEW YORK: Les quatre millions de personnes du nord-ouest de la Syrie qui dépendent de l'aide internationale pour survivre ne savent pas s'il y aura du pain sur leur table après le 10 juillet. C'est en effet à cette date qu'un mécanisme transfrontalier de l'ONU, de plus en plus fragile, permettant d'acheminer l'aide à la Syrie, doit expirer.
Le renouvellement de ce mécanisme doit faire l'objet d'un vote au Conseil de sécurité des Nations unies le mois prochain, alors que l'on craint que la Russie n'utilise son droit de veto dans le but de fermer le dernier point d'entrée de l'aide en Syrie, facilité par les Nations unies, Bab al-Hawa, à la frontière avec la Turquie.
Ferit Hoxha, représentant permanent de l'Albanie auprès des Nations unies et président du Conseil de sécurité pour le mois de juin, a déclaré à Arab News lors d'une conférence de presse que la fermeture de l'unique poste frontalier équivaudrait à «une condamnation à la mort, à la famine et à la faim pour des millions de personnes».

90% de la population syrienne vit sous le seuil de pauvreté, et de nombreuses familles sont obligées de fouiller dans les décharges pour survivre (Photo, AFP).


Il a ajouté: «J'espère que personne, ni la Russie ni aucun autre pays, ne prendra une telle décision: Condamner des civils dans le besoin à la mort et à la faim.»
Alors que les médias du monde entier ont peut-être cessé de compter le nombre de morts et de blessés dans le conflit syrien, la destruction généralisée des infrastructures civiles et le plus grand nombre de personnes déplacées à l'intérieur du pays dans le monde montrent que la guerre est loin d'être terminée.
La Syrie continue de connaître l'une des pires crises humanitaires au monde, avec 90% de la population vivant sous le seuil de pauvreté. Selon le Programme alimentaire mondial (Pam), 14,6 millions de personnes ont désormais besoin d'une aide humanitaire afin de survivre, soit une augmentation de 1,2 million par rapport à l'année dernière.
L'effondrement de l'économie, associé à une pénurie alimentaire mondiale imminente due à la guerre en Ukraine, a ajouté un nouveau degré de complexité à la situation. Aujourd’hui, la menace de la famine frappe à la porte de la Syrie, prévient le Pam.

Des années de conflit ont plongé des millions de Syriens dans la pauvreté (Photo, AFP).


Ce mécanisme transfrontalier a été créé en 2014 pour permettre l'acheminement de l'aide humanitaire de l'ONU directement dans les zones syriennes contrôlées par l'opposition. Bien que le droit humanitaire international exige que toutes les livraisons d'aide passent par le gouvernement hôte, le régime du président syrien, Bachar Assad, a fait de l'aide une arme politique et l'a refusée à ses opposants, ce qui a incité le Conseil de sécurité à approuver l'utilisation de quatre points de passage le long de la frontière syrienne: Un depuis la Jordanie, un depuis l'Irak et deux depuis la Turquie.
Jusqu'en décembre 2019, les membres du Conseil de sécurité ont renouvelé le mandat de ces points de passage sans complication. En janvier 2020, cependant, la Russie, membre permanent, a utilisé son droit de veto afin de forcer la fermeture de tous les points de passage, sauf un: Bab al-Hawa.
Si ce dernier point de passage est fermé, car la crainte que cela se produise est réelle, les agences humanitaires affirment qu'elles ne pourront pas nourrir plus de 10% des personnes dans le besoin. En outre, il est pratiquement impossible de trouver une alternative aux opérations d'aide de l'ONU.

Un convoi transportant de l'aide humanitaire entre en Syrie depuis la Turquie par le poste frontalier de Bab al-Hawa, le 18 janvier 2022 (Photo, AFP).


«Le problème est que vous avez des organisations et des institutions qui sont en mode d'urgence depuis 12 ans», a indiqué Jomana Qaddour, cofondatrice de Syria Relief & Development, une organisation humanitaire active dans le nord-ouest de la Syrie.
«La crise syrienne a été si éprouvante  et si écrasante que planifier une réponse humanitaire massive maintenant, sous un parapluie totalement différent avec toutes les adhésions des différents acteurs, du niveau local aux donateurs internationaux, serait vraiment un exploit.»
Selon le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, les conséquences de la guerre en Ukraine sur la sécurité alimentaire sont «systématiques, graves et s'accélèrent». Il a averti que la guerre, combinée à d'autres crises, menace de déclencher une vague sans précédent de faim et de misère, laissant dans son sillage un chaos social et économique.
Déplorant la montée en flèche des prix des denrées alimentaires, le quasi-doublement du coût des engrais et les pénuries de maïs, de blé, de riz et d'autres aliments de base qui en résultent, Guterres a prévenu que si la crise alimentaire de cette année est due à un manque d'accès, «celle de l'année prochaine pourrait être le résultat d’un manque de nourriture».

Un camion transportant des colis d'aide du Programme alimentaire mondial traverse le village de Hazano, dans la campagne nord de la province syrienne d'Idlib sous le contrôle des rebelles, le 16 mai 2022 (Photo, Omar Haj Kadour/AFP).


 

Quelques Chiffres

*90% de la population syrienne vit sous le seuil de pauvreté. 

*14,6 millions de Syriens dépendent de l'aide humanitaire.

Alors que les Nations unies préviennent qu'aucun pays ne sera épargné par les pénuries alimentaires imminentes, en particulier ceux qui sont déjà vulnérables, on ne peut qu'imaginer la gravité dévastatrice de leurs effets sur un pays comme la Syrie, qui subit des conditions similaires depuis douze ans de conflit.
À l'approche du vote du Conseil de sécurité en juillet, des négociations intensives en vue d'une nouvelle résolution visant à étendre le mécanisme transfrontalier se poursuivent à huis clos, sous la houlette de l'Irlande et de la Norvège, selon des sources de la mission irlandaise auprès des Nations unies.

Des activistes de la société civile, des services d'aide et des services médicaux et de secours forment une chaîne humaine le 2 juillet 2021 pour demander la poursuite du passage de l'aide humanitaire dans la région d'Idlib, contrôlée par les rebelles en Syrie (Photo, AFP).


Les deux pays sont les principaux défenseurs des questions humanitaires en Syrie auprès de l’ONU. L'année dernière, à la même époque, leurs ambassadrices auprès des Nations unies, Geraldine Byrne Nason et Mona Juul, ont été vues en train de se précipiter d'une salle des Nations unies à l'autre, pour tenter de rallier les membres du Conseil à une résolution qu'elles avaient rédigée pour autoriser à nouveau l’ouverture de Bab al-Hawa.
Lorsque la Russie et les États-Unis sont parvenus à un compromis sur cette question l'année dernière, le président américain, Joe Biden, a salué une victoire diplomatique. Le vote a eu lieu quelques jours seulement après qu'il ait tenu un sommet avec son homologue russe Vladimir Poutine, au cours duquel la question transfrontalière a été abordée.

Des camps de Syriens déplacés dans le village de Killi, près de Bab al-Hawa à la frontière avec la Turquie, dans la province d'Idlib, le 9 janvier 2021 (Photo, AFP).


Après l'adoption réussie de la résolution 2585 par le Conseil l'année dernière, les deux présidents ont admiré «le travail conjoint de leurs équipes respectives à la suite du sommet États-Unis-Russie qui a conduit au renouvellement unanime de l'aide humanitaire transfrontalière à la Syrie aujourd'hui au Conseil de sécurité».
Les États-Unis ont longtemps affirmé que des progrès dans le processus d'aide ouvriraient la porte à un engagement plus significatif avec la Russie sur certaines questions diplomatiques les plus épineuses concernant la Syrie, telles que la question des détenus et les victimes de disparitions forcées, le retour des réfugiés et les travaux du comité constitutionnel.
Cependant, cette fois-ci, les discussions diplomatiques entre les deux grandes puissances sont pratiquement au point mort depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine en février.
Linda Thomas-Greenfield, l'ambassadrice américaine auprès de l’ONU, a investi sa réputation personnelle dans la recherche d'une prolongation du mandat de Bab al-Hawa. Elle a abordé la question lors de plusieurs réunions qu'elle a organisées lorsque son pays a assuré la présidence du Conseil de sécurité en mai.

Linda Thomas-Greenfield, l'ambassadrice des États-Unis auprès de l'ONU (Photo, fournie).


Elle est également rentrée récemment d'un voyage officiel en Turquie, son deuxième cette année, au cours duquel elle s'est rendue à la frontière syrienne pour évaluer les conséquences potentielles si l'ONU était contrainte de mettre fin à ses livraisons humanitaires à Idlib en juillet. Elle a averti que sans aide, «des bébés mourront».
«Nous n'avons pas oublié la Syrie», a assuré Thomas-Greenfield, qui s'est engagée à faire «tout son possible» pour que le mandat des Nations unies pour la livraison de l’aide transfrontalière se poursuive et soit étendu afin de répondre aux besoins croissants sur le terrain. Elle a indiqué qu'elle tenterait d’entamer des discussions avec les diplomates russes à l'ONU pour maintenir l'acheminement de l’aide.
La mission russe à l'ONU n'a pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires, mais Dmitry Polyanskiy, représentant permanent adjoint de Moscou à l'ONU, a récemment offert une vision pessimiste des perspectives de relance de la diplomatie avec Washington, mentionnant les «circonstances géopolitiques actuelles».

Convoi transportant de l'aide humanitaire stationné à la douane en Syrie après avoir traversé la Turquie depuis le poste frontalier de Bab al-Hawa, le 18 janvier 2022 (Photo, AFP).


La Russie affirme que ce mécanisme transfrontalier viole la souveraineté de la Syrie. Avec le soutien de la Chine, Moscou a fait pression pour que toute l'aide soit acheminée par le gouvernement d'Assad et attribue la crise humanitaire dans le pays déchiré par la guerre aux sanctions américaines et européennes contre le régime syrien.
Les détracteurs de la position de la Russie affirment que la priorité de Moscou n'est pas l'assistance transfrontalière et qu'elle cherche à utiliser son droit de veto comme influence pour obtenir un soutien à sa position sur la Syrie. Selon les critiques, les diplomates russes aux Nations unies ont lié le vote sur le mécanisme transfrontalier à des questions sans rapport avec celui-ci, telles que l'allègement des sanctions, les efforts de reconstruction et la lutte contre le terrorisme.
Alors que Guterres, le secrétaire général de l'ONU, a affirmé à plusieurs reprises que les opérations transfrontalières comptaient parmi les mécanismes les plus transparents et les plus contrôlés au monde, la Russie affirme que l'aide qui y transite a bénéficié à des groupes terroristes désignés à Idlib et dans ses environs, tels que Hayat Tahrir al-Cham (Organisation de Libération du Levant).
Washington a déclaré une victoire lorsque le mécanisme transfrontalier a été renouvelé l'année dernière, mais Qaddour, qui en plus de son travail avec Syria Relief & Development est également chercheuse principal au Centre Rafik Hariri et aux programmes du Moyen-Orient au Conseil de l'Atlantique, pense que c'est la Russie qui a le plus profité de cette situation.

Jomana Qaddour (Photo fournie).


Selon elle, il est peu probable que l'extension du poste frontalier de Bab al-Hawa fasse l'objet d'un veto, car il s'agit d'une carte politique utile qui a été jouée à plusieurs reprises et qui le sera à nouveau à l'avenir.
Selon Qaddour, lors de chaque cycle de renouvellement, Moscou a été en mesure d’obtenir diverses concessions de la part de Washington et de ses alliés, telles qu'une résolution de l’ONU approuvant certains projets de redressement rapide qui étaient auparavant subordonnés à un règlement politique plus large, ainsi qu'un assouplissement des sanctions à l'encontre du régime d'Assad.
«Cette confusion sur ce que l'Occident gagne réellement de ces négociations le place, au minimum, en position de faiblesse», a déclaré Qaddour à Arab News. «Et, au maximum, ces négociations entravent la capacité des partenaires, tels que les organisations humanitaires, à continuer à compter sur l'aide de l'ONU.»
La guerre civile syrienne a offert à Poutine l'occasion de réintégrer la Russie en tant qu'acteur puissant dans la région en protégeant son allié et en faisant échouer ce qu'il considère comme une campagne de changement de régime menée par les États-Unis.
«La Syrie a été le théâtre de la résurgence russe», a souligné Qaddour. «Je ne peux pas être optimiste en pensant que ce sera un endroit que la Russie abandonne avec facilité. C'est quelque chose pour lequel la Russie va absolument continuer à se battre et à façonner.»

Des Syriens déplacés protestent contre le régime et son allié la Russie dans un camp de déplacés à Kafr Lusin, près du poste frontalier de Bab al-Hawa avec la Turquie, le 7 septembre 2018 (Photo, AFP).


Cela ne veut pas dire que la Syrie soit sur le point de figurer en tête de l'ordre du jour à Washington, a expliqué Qaddour.
«Est-ce que je me fais des illusions sur le fait que les États-Unis ou l'Occident sont en train de recalculer et de revenir en arrière pour placer la Syrie en tête de leur liste de priorités? Non. Je ne pense pas que quoi que ce soit indique une telle redéfinition des priorités dans le cercle de la politique étrangère américaine. L'Ukraine domine désormais tout», a soutenu Qaddour.
En attendant, même si le corridor d'aide n'est pas fermé, le nord-ouest de la Syrie reste l'une des zones les plus vulnérables du pays. Beaucoup d’analystes s'accordent à dire que le sort ultime du corridor se trouve à des milliers de kilomètres de là, à New York, où les appels à la réforme du Conseil de sécurité se font plus pressants depuis le début de la guerre en Ukraine. Ces réformes qui permettraient d'acheminer l'aide humanitaire aux personnes les plus vulnérables sans craindre qu'elle soit bloquée par le veto d'un membre permanent du Conseil de sécurité.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La culture et l'histoire du Royaume sont célébrées dans le cadre de l'événement « Mémoire de la terre »

Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
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  • L'événement fait revivre le patrimoine à travers des expositions, de la musique, de l'artisanat et des expériences interactives.
  • Organisé près du parc du roi Abdulaziz, il propose une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite.

RIYAD : Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé une manifestation intitulée « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation.

L'événement propose un voyage immersif à travers la riche histoire et le patrimoine culturel du pays, avec des expositions interactives, des spectacles musicaux et des démonstrations d'artisanat qui, selon un rapport de l'agence de presse saoudienne, « donnent vie aux récits historiques ».

À Qassim, une zone est réservée aux enfants et propose des expériences attrayantes pour découvrir l'histoire du Royaume, tandis qu'un espace familial comprend des « activités de divertissement telles que des puzzles et des jeux passionnants », selon la SPA.

L'événement comprend également des spectacles musicaux, des expositions d'arts du spectacle, un espace de restauration pour tous les publics et une section d'artisans soutenant l'initiative de l'Année de l'artisanat.

L'événement a pour but de mettre en valeur le patrimoine culturel du Royaume, de raviver les célébrations de sa fondation et de renforcer la prise de conscience nationale de son histoire.

Dans la région du nord du pays, des expositions comprenant des stations interactives détaillent les étapes importantes qui ont façonné l'État saoudien. 

L'événement vise à sensibiliser la population nationale en recréant des événements, des personnages et des costumes historiques, tout en mettant en valeur le patrimoine culturel grâce à un mélange de styles traditionnels et modernes, a déclaré la SPA.

La zone des artisans a présenté les compétences de ces derniers, offrant aux visiteurs un aperçu du riche patrimoine artisanal du Royaume. Une zone pour les enfants proposait des leçons d'histoire interactives, et il y avait également une zone familiale avec des puzzles et des jeux.

À Najran, l'événement a attiré un nombre « remarquable » de citoyens et de résidents qui ont pu « explorer la création de l'État saoudien à travers des éléments clés de l'histoire, de la culture et du patrimoine, ainsi que des personnages notables et des vêtements traditionnels », a rapporté l'agence SPA.

Organisé près du parc du roi Abdulaziz, l'événement proposait une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite. L'espace réservé aux artisans a été l'un des points forts de l'événement, avec la présentation d'objets traditionnels tels que les brûleurs d'encens et le tissage Sadu, ainsi que l'Al-Khous, une méthode de tissage traditionnelle utilisant des feuilles de palmier, qui constitue une part importante du patrimoine culturel et social de Najran. 

« Le processus consiste à les couper, les laver, les sécher et les empaqueter, puis à les tremper dans l'eau pour les ramollir. Elles sont ensuite cousues ensemble, façonnées en tissu et soigneusement découpées pour éliminer les épines. Une fois préparées, les frondes sont colorées et transformées en produits finis », explique la SPA.

À Jazan, les habitants ont exprimé leur fierté nationale en portant des vêtements traditionnels et en arborant des drapeaux et des symboles saoudiens. Accompagnés de leurs parents, les enfants ont pu explorer l'événement et découvrir l'histoire de l'Arabie saoudite, qui s'étend sur plus de trois siècles.

L'événement comprenait également une série d'activités s'inspirant des éléments naturels et culturels de l'Arabie saoudite et apportant une touche de modernité. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le président du Conseil de la Choura dirige la délégation saoudienne à la conférence du Parlement arabe

Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue  samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
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  • La conférence a porté sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe, avec un point clé de l'ordre du jour consacré au soutien du peuple palestinien.
  • Les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens.

Le Caire : Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, président du Conseil de la Choura, a conduit la délégation saoudienne à la 7e Conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes.

La conférence, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire, portait sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe.

Un point de l'ordre du jour était consacré au soutien du peuple palestinien et au rejet de toute proposition de déplacement forcé. Dans le cadre des discussions, les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens. Le résultat a été la publication d'un plan d'action parlementaire arabe unifié décrivant les mesures concrètes que les parlementaires arabes pourraient prendre.

Avant son approbation officielle, les présidents des conseils et parlements arabes ont tenu une session consultative à huis clos pour finaliser les principaux aspects du plan, qui sera soumis au sommet arabe pour adoption.

La délégation du Royaume à la conférence comprenait le secrétaire général du Conseil de la Choura, Mohammed bin Dakhil Al-Mutairi, ainsi que les membres du Conseil Saad bin Salib Al-Otaibi, Tariq bin Saeed Al-Shammari, Hanan bint Abdullah Al-Sammari, Abdullah bin Abdulaziz bin Aifan et Amal bint Abdulaziz Al-Hazani.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'ambassade saoudienne en Syrie célèbre le jour de la fondation du Royaume

Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
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  • Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration.
  • Le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a rencontré des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami.

DAMAS : L'ambassade d'Arabie saoudite en République arabe syrienne a organisé une réception à l'occasion de la Journée de la fondation du Royaume à son siège dans la capitale syrienne, Damas.

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration, a rapporté samedi l'agence de presse saoudienne.

Parallèlement, le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a tenu des réunions de haut niveau avec des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami, afin de renforcer les partenariats dans les domaines de la technologie, de l'intelligence artificielle, de l'investissement et du secteur spatial.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com