Incendies: 60 bungalows et 185 hectares partis en fumée dans le Gard

«Un important travail sur les lisières des feux va être effectué afin d'éviter tout risque de reprises», précisent les pompiers (Photo, Sécurité Civile).
«Un important travail sur les lisières des feux va être effectué afin d'éviter tout risque de reprises», précisent les pompiers (Photo, Sécurité Civile).
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Publié le Mardi 14 juin 2022

Incendies: 60 bungalows et 185 hectares partis en fumée dans le Gard

  • D'importants moyens ont été déployés depuis le début de l'après-midi par les pompiers du Gard qui devaient recevoir le renfort de 240 sapeurs-pompiers
  • Selon le dernier communiqué des pompiers, à 20H45 les feux étaient «fixés», mais restaient sous surveillance pendant la nuit.

MONTPELLIER: Le Gard a connu lundi plusieurs départs de feu importants, dont l'un a détruit 60 bungalows dans l'un des plus grands campings d'Europe, au Grau-du-Roi, et 185 hectares ont été brûlés.

D'importants moyens ont été déployés depuis le début de l'après-midi par les pompiers du Gard, qui devaient recevoir le renfort de 240 sapeurs-pompiers des départements voisins après le départ de plusieurs feux de forêt.

Selon le dernier communiqué des pompiers, à 20H45 les feux étaient "fixés", mais restaient sous surveillance pendant la nuit.

"Un important travail sur les lisières des feux va être effectué afin d'éviter tout risque de reprises", précisent les pompiers.

À Serviers, à une vingtaine de kilomètres au nord de Nîmes, quelque 100 hectares de forêt ont brûlé. Des Canadairs ont effectué de nombreux largages au cours de la journée pour éteindre les flammes.

À Ledenon, commune proche du célèbre Pont du Gard, 65 ha de sous-bois, de forêt et de broussailles sont également partis en fumée. Une soixantaine de pompiers, aidés de leurs collègues du Vaucluse, ont été engagés pour protéger des habitations, dont un haras avec une trentaine de chevaux.

Non loin de là, à Blauzac, où les Canadairs sont aussi intervenus, 20 ha supplémentaires ont brûlé, selon la même source.

"La multiplication des départs dans un délai très proche" a rendu "difficile l’action des secours", ont souligné les sapeurs-pompiers, en exhortant la population à "la plus grande vigilance" en cette "période à risques".

C'est au Grau-du-Roi, station balnéaire du littoral gardois, que le premier incendie de la journée s'était déclaré, peu avant 14H00, au sein du camping de l'Espiguette, qui compte plus de 2.000 emplacements répartis sur 42 ha entre mer et Camargue.

"60 bungalows, situés sur un seul îlot du camping, sont entièrement détruits", a indiqué dans un communiqué la préfecture du Gard. En fin d'après-midi, le feu était "circonscrit sur cette zone".

"Les actions de noyage et de déblaiements sont en cours. Une partie du dispositif sera maintenu en surveillance une partie de la nuit", avaient précisé les pompiers en début de soirée.

Aucun blessé n'a été à déplorer parmi les 3.000 vacanciers enregistrés lundi sur le registre du camping, selon la préfecture.

"Les vacanciers ont été mis en sécurité ou ont quitté la zone par leurs propres moyens vers le palais des congrès de la ville et le yacht club: plus aucune personne n’est en danger dans le camping", selon la même source, qui n'était pas en mesure de préciser dans l'immédiat le nombre exact de personnes évacuées.

"Les autres campings situés aux alentours ont été sollicités pour accueillir éventuellement ce soir les vacanciers évacués. Une cellule d'urgence médico-psychologique va être mise en place par la Croix-Rouge du Gard", a également indiqué la préfecture.


Rodéo urbain en Gironde: une jeune femme de 18 ans tuée à moto

Selon la maire de Bassens Alexandre Rubio, la collision s'est produite sur un boulevard menant à un terrain privé, un parking désaffecté où se retrouvent chaque weekend des motards de l'agglomération bordelaise. (AFP)
Selon la maire de Bassens Alexandre Rubio, la collision s'est produite sur un boulevard menant à un terrain privé, un parking désaffecté où se retrouvent chaque weekend des motards de l'agglomération bordelaise. (AFP)
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  • La victime était sur une moto, sans casque, et a chuté durant l'accident, a précisé la police, confirmant une information de Sud Ouest
  • Deux autres personnes, âgées de 19 et 23 ans, ont été blessées dans l'accident et transportées "en urgence absolue" vers le CHU de Pellegrin à Bordeaux, toujours selon la même source

BORDEAUX: Une jeune femme de 18 ans est morte dimanche soir après une collision entre deux motos sur une route prisée des amateurs de rodéo urbain à Bassens, près de Bordeaux, a-t-on appris lundi auprès de la police et de la mairie.

La victime était sur une moto, sans casque, et a chuté durant l'accident, a précisé la police, confirmant une information de Sud Ouest.

Deux autres personnes, âgées de 19 et 23 ans, ont été blessées dans l'accident et transportées "en urgence absolue" vers le CHU de Pellegrin à Bordeaux, toujours selon la même source.

Selon la maire de Bassens Alexandre Rubio, la collision s'est produite sur un boulevard menant à un terrain privé, un parking désaffecté où se retrouvent chaque weekend des motards de l'agglomération bordelaise.

En août dernier, une jeune homme de 22 ans avait trouvé la mort sur ce même boulevard dans des circonstances similaires.

"Nous sommes hyper tristes en pensant à cette jeune et à sa famille, mais à la tristesse s'ajoute de la colère car tout le monde connaît ce problème et on nous laisse le gérer seuls", a expliqué à l'AFP le maire de cette commune portuaire.

"Je n'arrive pas à me résoudre que des jeunes, qui font beaucoup de route, viennent mourir sur ma commune", a ajouté M. Rubio, déplorant que "ce phénomène existe depuis plusieurs années", avec des interventions de pompiers "chaque weekend pour des poignets ou chevilles cassés" et des effectifs policiers "avec très peu de moyens mobilisables pour intervenir".

Selon la préfecture, 221 "opérations anti-rodéos" ont été menées en Gironde par 1.131 policiers mobilisés depuis le début de l'année.

Un arrêté antirodéo permettant depuis août 2023 la surveillance par drones d'un quinzaine de périmètres de la métropole bordelais, pourrait prochainement être "élargi" à ce secteur de Bassens, a précisé la préfecture de Gironde à l'AFP.

tsq/gf/abl

 

© Agence France-Presse


Un policier condamné pour des violences sur un manifestant kurde à Marseille

Un policier marseillais a été condamné lundi à huit mois de prison avec sursis pour avoir exercé des violences jugées illégitimes contre un manifestant kurde deux ans plus tôt. (AFP)
Un policier marseillais a été condamné lundi à huit mois de prison avec sursis pour avoir exercé des violences jugées illégitimes contre un manifestant kurde deux ans plus tôt. (AFP)
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  • La procureure avait reconnu que le prévenu pouvait avoir fait "une erreur de bonne foi" quand il avait cru identifier en fin de manifestation la victime comme l'un des auteurs de jets de projectiles sur les policiers
  • Mais l'interpellation, si elle était justifiée selon le parquet, n'était en rien proportionnée. Le policier se voit aussi reprocher d'avoir dressé un faux procès-verbal d'interpellation

MARSEILLE: Un policier marseillais a été condamné lundi à huit mois de prison avec sursis pour avoir exercé des violences jugées illégitimes contre un manifestant kurde deux ans plus tôt.

Aujourd'hui en poste à Bobigny, le fonctionnaire était jugé pour un coup de poing porté au visage d'un manifestant, des violences qui n'étaient "pas justifiées et disproportionnées" selon le délibéré du tribunal.

Le policier a également été condamné à une interdiction d'exercer sur la voie publique pendant un an.

Les faits s'étaient déroulés le 24 décembre 2022, au terme d'une violente manifestation organisée à Marseille, au lendemain de l'assassinat de trois Kurdes à Paris.

La procureure avait reconnu que le prévenu pouvait avoir fait "une erreur de bonne foi" quand il avait cru identifier en fin de manifestation la victime comme l'un des auteurs de jets de projectiles sur les policiers, plus tôt dans l'après-midi.

Mais l'interpellation, si elle était justifiée selon le parquet, n'était en rien proportionnée. Le policier se voit aussi reprocher d'avoir dressé un faux procès-verbal d'interpellation.

Sa victime, carreleur de profession, avait subi une fracture du nez et un "blackout", et ne souvenait pas de l'agression.

Le policier devra lui verser 4.000 euros au titre des souffrances endurées, et 2.000 euros au titre du préjudice moral.

Ce policier avait déjà été condamné, le 31 mai par la même chambre correctionnelle, à six mois de prison avec sursis pour des faits similaires, cette fois-là sur un jeune couple en marge d'une manifestation pour les retraites, une condamnation dont il a fait appel.

 


Israël: un ministre d'extrême droite estime qu'un cessez-le-feu au Liban serait «une grosse erreur»

Israël mène depuis le 23 septembre des frappes massives au Liban contre le Hezbollah qui, après l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, avait ouvert un "front de soutien" au mouvement islamiste palestinien en tirant des roquettes sur le territoire israélien.  Depuis le 30 septembre, son armée conduit aussi des incursions terrestres dans le sud du Liban. (AFP)
Israël mène depuis le 23 septembre des frappes massives au Liban contre le Hezbollah qui, après l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, avait ouvert un "front de soutien" au mouvement islamiste palestinien en tirant des roquettes sur le territoire israélien. Depuis le 30 septembre, son armée conduit aussi des incursions terrestres dans le sud du Liban. (AFP)
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  • Un accord avec le Liban serait "une grosse erreur" et "une occasion historique manquée d'éradiquer le Hezbollah", a estimé Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, sur X
  • Ces propos surviennent alors que les efforts diplomatiques ont récemment redoublé pour faire cesser la guerre entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien

JERUSALEM: Un allié d'extrême droite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a jugé lundi qu'un accord de cessez-le-feu au Liban, actuellement en cours de discussion, serait "une grosse erreur".

Un accord avec le Liban serait "une grosse erreur" et "une occasion historique manquée d'éradiquer le Hezbollah", a estimé Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, sur X.

Ces propos surviennent alors que les efforts diplomatiques ont récemment redoublé pour faire cesser la guerre entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien.

Israël mène depuis le 23 septembre des frappes massives au Liban contre le Hezbollah qui, après l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, avait ouvert un "front de soutien" au mouvement islamiste palestinien en tirant des roquettes sur le territoire israélien.

Depuis le 30 septembre, son armée conduit aussi des incursions terrestres dans le sud du Liban.

Lors d'une tournée au Liban et en Israël la semaine dernière, l'émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, a fait état de "progrès supplémentaires" vers une trêve.

"Comme je l'avais déjà prévenu à Gaza, je préviens maintenant également: Monsieur le Premier ministre, il n'est pas trop tard pour mettre un terme à cet accord! Il faut continuer jusqu'à la victoire absolue!", a martelé M. Ben Gvir.