LONDRES: TikTok a révélé jeudi une nouvelle fonctionnalité de contrôle du temps d’écran qui permet aux utilisateurs de fixer des limites personnalisées pour le temps qu’ils veulent passer sur l’application, encourageant les utilisateurs à prendre une pause du défilement continu.
Cette nouvelle fonctionnalité est similaire aux précédentes mesures de contrôle du temps d’écran qui expirait après une limite quotidienne donnée, notamment au-delà de 40, 60, 90 ou 120 minutes.
Elle permet toutefois aux utilisateurs de configurer un rappel via l’application pour «prendre une pause» s’ils l’utilisent pendant une longue durée.
«Ces alertes rappelleront aux gens de prendre une pause après un temps d’écran ininterrompu, qu’ils peuvent définir comme ils le souhaitent», explique Jordan Furlong, chef de produit pour le bien-être numérique chez TikTok.
La société a également indiqué qu’elle enverrai des «messages de bien-être numérique» aux utilisateurs âgés de 13 à 17 ans lorsqu’ils auront utilisé l’application pendant plus de 100 minutes au cours d’une même journée.
Selon M. Furlong, ces alertes «leur rappelleront l’existence de notre outil de limitation du temps d’écran la prochaine fois qu’ils ouvriront l’application».
Les nouvelles fonctionnalités seront également accompagnées d’un tableau de bord du temps d’écran, qui affiche des données quotidiennes sur le temps que les utilisateurs passent sur l’application. Les utilisateurs peuvent opter pour des notifications hebdomadaires afin de revoir leur tableau de bord.
Ces changements surviennent après la pression croissante exercée sur les plates-formes de réseaux sociaux pour qu’elles réglementent l’«addiction» des adolescents à ceux-ci.
Jeudi, une famille a intenté un procès contre Meta pour le trouble alimentaire, l’automutilation et les pensées suicidaires de leur fille dus à son addiction à Instagram.
Ce procès fait suite à sept autres procès similaires intentés contre Meta, affirmant qu’une exposition excessive aux plates-formes de réseaux sociaux avait conduit à des tentatives de suicide ou à des suicides réels, à des troubles alimentaires, à des insomnies et à d’autres problèmes.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com