«Partygate»: Boris Johnson sauve sa tête

Pour rester en poste, Boris Johnson, qui a toujours refusé de démissionner, doit obtenir la confiance de la majorité des 359 députés Tories, soit 180 voix. (Photo, AFP)
Pour rester en poste, Boris Johnson, qui a toujours refusé de démissionner, doit obtenir la confiance de la majorité des 359 députés Tories, soit 180 voix. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 07 juin 2022

«Partygate»: Boris Johnson sauve sa tête

Pour rester en poste, Boris Johnson, qui a toujours refusé de démissionner, doit obtenir la confiance de la majorité des 359 députés Tories, soit 180 voix. (Photo, AFP)
  • Sur les 359 députés conservateurs ayant voté, 211 se sont prononcés en faveur de l'ancien maire de Londres, contre 148 qui souhaitaient l'évincer, un groupe considérable de frondeurs susceptibles de paralyser l'action du gouvernement
  • «Le moment est venu de reconnaître que parfois le gouvernement ne peut pas tout», a-t-il martelé

LONDRES: Après des mois de scandale, le Premier ministre britannique Boris Johnson a sauvé son poste lundi en remportant un vote de défiance de sa majorité, qui porte cependant un coup sévère à son autorité.

Deux ans et demi après sa victoire triomphante dans les urnes, le dirigeant de 57 ans, de plus en plus contesté, reste enlisé dans l'affaire du "partygate", les fêtes très arrosées organisées à Downing Street pendant les confinements. Et le vote de lundi a montré les divisions profondes au sein du Parti conservateur.

Sur les 359 députés conservateurs ayant voté, 211 se sont prononcés en faveur du Premier ministre, contre 148 qui lui ont refusé leur confiance, soit 41% des votants : un groupe considérable de frondeurs susceptibles de paralyser l'action du gouvernement.

Boris Johnson s'est empressé de saluer un "résultat convaincant" qui permet de "passer à autre chose", appelant son parti à l'unité et se disant "certainement pas intéressé par des élections anticipées".

Mais de nombreux commentateurs ont souligné la position précaire du Premier ministre. "Un Premier ministre avec un sens de l'honneur regarderait les chiffres, accepterait le fait qu'il a perdu le soutien d'une partie importante de son parti et réfléchirait à sa position, mais je ne pense pas qu'il le fera", a réagi le député frondeur Roger Gale.

Le chef de l'opposition travailliste, Keir Starmer, a estimé qu'il était "totalement inapte à la fonction" et critiqué des "conservateurs divisés, occupés à maintenir au pouvoir Boris Johnson, sans projet".

Le vote dominait les unes des journaux britanniques mardi, le Times décrivant Johnson comme "un vainqueur blessé" et rappelant que Theresa May avait survécu en 2018 à une motion de défiance avec une marge plus large, avant de démissionner quelques mois plus tard.

"Le PM s'accroche au pouvoir après l'humiliation du vote", a estimé le Guardian, tandis que le Daily Mirror, qui a contribué à la révélation de l'affaire du "Partygate", a simplement titré : "La fête est finie, Boris".

Le Financial Times jugeait pour sa part que sa faible marge "l'a gravement endommagé et a révélé l'ampleur de la division et de l'animosité au sein de son parti".

Un an de répit?

Boris Johnson a jusqu'à présent totalement refusé de démissionner.

Après des semaines de spéculations, les événements se sont précipités lundi matin lorsque l'organisation du vote a été annoncée, plus de 54 députés demandant le départ de leur chef.

En cas de défaite, une élection interne aurait été convoquée pour désigner un nouveau leader du parti, qui serait devenu chef du gouvernement, dans un contexte délicat de guerre en Ukraine et d'inflation au plus haut depuis 40 ans.

Victorieux, Boris Johnson ne peut pas être visé par une autre motion de défiance pendant un an, selon les règles actuelles.

Plaidant sa cause devant ses troupes avant le vote, il avait fait miroiter baisses d'impôts et coupes dans l'administration, tranchant avec les interventions publiques massives de ces dernières années à la faveur de la pandémie, ou plus récemment de la crise du coût de la vie.

Hué pendant le jubilé

Malgré l'accumulation des scandales et la colère du public et de sa majorité, Boris Johnson s'est maintenu ces derniers mois en mettant notamment en avant son rôle moteur dans la réponse occidentale à l'invasion russe de l'Ukraine.

Il a aussi été favorisé par l'absence de successeur évident dans les rangs conservateurs, au pouvoir depuis 12 ans, surtout depuis que l'étoile du ministre des Finances Rishi Sunak, longtemps le chouchou du parti, s'est brusquement ternie en raison de sa fortune et des arrangements fiscaux de sa femme.

L'effondrement de la popularité de M. Johnson a déjà infligé de lourds revers aux conservateurs aux élections locales de début mai. La majorité doute de plus en plus de la capacité de "BoJo", hué par la foule pendant les célébrations du jubilé de la reine, à remporter les législatives de 2024.

Longtemps un atout, sa personnalité fantasque, souvent désinvolte, agace désormais bien des Britanniques.

Selon un sondage publié lundi par YouGov, 60% des Britanniques voulaient que les conservateurs évincent leur leader - mais seulement 32% des électeurs de la majorité.

Les répercussions du "partygate" ne sont en outre pas finies. Après la police et la haute-fonctionnaire Sue Gray, une autre enquête est prévue, celle-ci parlementaire. Si cette dernière conclut, a priori à l'automne, que Boris Johnson a trompé la Chambre des Communes en affirmant ne pas avoir enfreint les règles, il est censé démissionner.

Royaume-Uni: les raisons de la colère

Cerné par les scandales, le Premier ministre britannique Boris Johnson est visé lundi par un vote de défiance de son propre camp qui pourrait bien lui coûter son poste. Explications. 

Fêtes pendant le confinement 

Pendant que les Britanniques restaient cloîtrés chez eux pour se protéger de Covid-19, des rassemblements festifs -apéros, pot de départ, garden party - ont été organisés à Downing Street, un scandale connu sous le nom de « partygate ». 

La police britannique a mené son enquête et infligé 126 amendes dont une à Boris Johnson - du jamais vu pour un Premier ministre en exercice. 

La haute fonctionnaire Sue Gray a de son côté rendu un rapport accablant pour le pouvoir, photos à l'appui. Elle y a décrit une série alcoolisés à l'extrême  - avec altercations, départs discrets par des portes dérobées au petit matin et parfois un manque de respect envers les agents de sécurité ou d'entretien. 

Boris Johnson a assuré assumer « l'entière responsabilité de tout ce qui s'est passé » et a exclu de démissionner. Mais son image en a pâti. 

Pour l'analyste conservateur James Johnson, « les électeurs pensaient pouvoir rire avec ce Premier ministre, maintenant ils ont le sentiment que Boris Johnson rit d'eux ». 

Conflits d'intérêt 

Les lucratives activités de lobbyisme de certains élus conservateurs ont été montrées du doigt. Le député Owen Paterson a ainsi été mis en cause pour avoir fait pression auprès du gouvernement au profit de deux entreprises qui le rémunéraient. En voulant changer les règles pour lui éviter une suspension du Parlement, Boris Johnson a provoqué un tollé et a dû revenir en arrière. 

Ces affaires ont alimenté des accusations de « corruption » de la part de l'opposition. 

Coûteuse rénovation 

Boris Johnson avait assuré avoir payé « personnellement » la luxueuse rénovation de l'appartement qu'il occupe avec sa famille au 11 Downing Street, plus spacieux que le 10, sa résidence officielle. 

Mais il avait pour cela bénéficié d'un don (remboursé plus tard) d'un riche soutien de son parti, qui a écopé d'une amende de la Commission électorale pour ne pas l'avoir déclaré. 

La gestion de la pandémie 

Boris Johnson a été critiqué pour sa gestion chaotique de la pandémie qui a fait près de 178 000 morts au Royaume-Uni, l'un des pays les plus touchés en Europe. Il a été notamment accusé d'avoir tardé à prendre des mesures en mars 2020 et d'avoir insuffisamment protégé les résidents de maisons de retraite. 

Il avait aussi essuyé une fronde dans son propre camp au Parlement lorsque 99 députés de son camp avaient voté contre l'instauration d'un pass sanitaire pour les grands événements, jugée liberticide, mesure finalement adoptée grâce aux voix de l'opposition travailliste. 

A l'échelle du parti, seule l'ancienne Première ministre Theresa May avait connu pire depuis la Seconde Guerre mondiale. 

Face à la pandémie, Boris Johnson avait lancé en décembre 2020 une campagne de vaccination massive, l'une des plus massives en Europe, ce qu'il met en avant dans sa défense. 

Difficultés économiques  

L'inflation au plus haut en 40 ans, à 9% sur un an en avril, a sérieusement entamé la popularité du gouvernement conservateur, accusé d'inaction par l'opposition. 

Après des mois de refus persistant, le ministre des Finances Rishi Sunak a finalement annoncé fin mai une taxe sur les bénéfices des géants pétroliers pour financer des milliards de livres d'aides aux ménages les plus défavorisées. 

Mais la flambée des prix de l'alimentation et de l'énergie, aggravée depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, devrait encore empirer en octobre quand le plafond des tarifs énergétiques sera fortement relevé au Royaume-Uni. 


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.