Jubilé d'Elizabeth II: Rappel des liens unissant les familles royales saoudienne et britannique

Elizabeth II règne depuis soixante-dix ans (Photo fournie).
Elizabeth II règne depuis soixante-dix ans (Photo fournie).
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Publié le Vendredi 03 juin 2022

Jubilé d'Elizabeth II: Rappel des liens unissant les familles royales saoudienne et britannique

  • Les messages envoyés par le roi Salmane et le prince héritier, Mohammed ben Salmane, témoignent d'une amitié vieille de plusieurs décennies
  • Depuis l'accession au trône d'Elizabeth en 1952, les monarques saoudiens ont effectué quatre visites d'État en Grande-Bretagne

LONDRES: Alors que les félicitations des chefs d'État du monde entier affluaient à Londres cette semaine, deux messages en particulier ont rappelé la relation spéciale qui s'est développée entre les familles royales saoudienne et britannique tout au long des soixante-dix ans de règne de la reine Elizabeth II.
Derrière les formalités des messages envoyés par le roi Salmane et le prince héritier, Mohammed ben Salmane, lui souhaitant «de sincères félicitations, une bonne santé et du bonheur» à l'occasion de son jubilé de platine, se cache une histoire d'amitié remontant aux premiers jours de son règne, qui a débuté le 6 février 1952.
Ce jour-là, son père, le roi George VI, est décédé alors que la jeune Elizabeth, âgée de 25 ans, et son mari Philip, duc d'Édimbourg, se trouvaient au Kenya pour une tournée en Afrique.
Ayant quitté l'Angleterre en tant que princesse, elle rentre chez elle en deuil, sous le nom de reine Élisabeth II. Son couronnement a lieu le 2 juin de l'année suivante.
Parmi les invités au couronnement figuraient les membres de quatre familles royales du Golfe: Les souverains ou leurs représentants des protectorats britanniques de Bahreïn, du Koweït et du Qatar, ainsi que le prince Fahd ben Abdelaziz, représentant du roi Abdelaziz, 78 ans, fondateur et premier monarque d'Arabie saoudite, qui n'avait plus que cinq mois à vivre.
Les liens entre les monarchies saoudienne et britannique ne peuvent être mesurés par la seule fréquence des occasions officielles, même si l'examen du registre des visites d'État tenu par le palais de Buckingham révèle une distinction éclairante.
Depuis que la reine a succédé à son père, pas moins de quatre visites d'État ont été effectuées en Grande-Bretagne par des monarques saoudiens, un nombre égal à celui de quatre autres pays seulement, dont les proches voisins du Royaume-Uni, la France et l'Allemagne.

La reine Elizabeth II avec le roi Fayçal d'Arabie saoudite en 1967. (Photo, AFP/Getty Images)


Le premier monarque à se rendre à Londres fut le roi Fayçal, accueilli en grande pompe par l'État britannique au début de sa visite de huit jours en mai 1967.
Accueilli par la reine, des membres de la famille royale britannique et des personnalités politiques de premier plan, dont le Premier ministre de l'époque, Harold Wilson, le roi Fayçal s'est rendu au palais de Buckingham avec Elizabeth et Philip dans une calèche ouverte tirée par des chevaux, qui a traversé les rues de Londres sous les acclamations de la foule.
Au cours d'un programme chargé de huit jours, le roi Fayçal, a trouvé le temps de visiter et de prier au centre culturel islamique de Londres.

La reine Elizabeth II avec le roi Khaled d'Arabie saoudite en 1981. (Photo, AFP/Getty Images)


Son fils, le prince Bandar, diplômé cette année-là du Royal Air Force College de Cranwell, remplace son père lors d'une visite d'inspection des avions de combat Lightning d'English Electric, prêts à être expédiés en Arabie saoudite. Plus tard, le prince pilotera des Lightning en tant que pilote de chasse dans la Force aérienne royale saoudienne.
Le roi Fayçal a été suivi dans ses visites d'État en Grande-Bretagne par ses successeurs, le roi Khaled en 1981, le roi Fahd en 1987 et le roi Abdallah en 2007.
En février 1979, à bord du jet supersonique Concorde, la reine Elizabeth s'est rendue à Riyad et Dhahran au cours d'une tournée du Golfe qui l'a également conduite au Koweït, à Bahreïn, au Qatar, aux Émirats arabes unis et à Oman.
En Arabie saoudite, elle a été accueillie par le roi Khaled et a participé à une série d'événements, dont un pique-nique dans le désert et un dîner d'État au palais Maathar à Riyad.
En contrepartie, elle et son mari ont organisé un dîner pour la famille royale saoudienne à bord du Yacht de Sa Majesté, Britannia.

La reine Elizabeth II avec le roi Fahd d'Arabie saoudite en 1987. (Photo, AFP/Getty Images)


De façon poignante, le Britannia est retourné une dernière fois dans le Golfe, en janvier 1997, lors de sa dernière tournée avant que le yacht royal ne soit mis hors service en décembre de la même année.
Toutefois, les relations entre les deux familles royales ne se sont pas limitées aux grandes occasions d'État.
L'analyse de la circulaire régulière de la Cour publiée par Buckingham Palace montre que les membres de la famille royale britannique ont rencontré les monarques du Golfe plus de 200 fois rien qu'entre 2011 et 2021, ce qui équivaut à une fois tous les quinze jours. Quarante de ces rencontres informelles ont eu lieu avec des membres de la famille Al-Saoud.

La reine Elizabeth II avec le roi Hussein de Jordanie en 1955. (Photo, AFP/Getty Images)


Plus récemment, en mars 2018, le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a eu une audience privée ainsi qu'un déjeuner avec la reine au palais de Buckingham.
Plus tard, il a dîné avec le prince de Galles et le duc de Cambridge lors d'une visite au Royaume-Uni, au cours de laquelle il a rencontré la première ministre de l'époque, Theresa May, et le ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson.
Des sujets sérieux, tels que les accords commerciaux et de défense, font souvent l'objet de ces réunions. Mais l'amusement de bon aloi, plutôt que la formalité rigide, est souvent la marque des rencontres privées entre les familles royales, comme le rappellera plus tard Sir Sherard Cowper-Coles, ambassadeur britannique en Arabie saoudite de 2003 à 2006.
En 2003, le prince héritier Abdallah, futur roi d'Arabie saoudite, était l'invité de la reine au château de Balmoral, sa propriété en Écosse.

La reine Elizabeth II de Grande-Bretagne avec le sultan Qaboos bin Said d'Oman en 2010. (Photo, AFP/Getty Images)


C'était sa première visite à Balmoral et, acceptant avec joie une invitation à visiter le vaste domaine, il s'est installé sur le siège passager d'une Land Rover, pour découvrir que son chauffeur et guide serait la reine elle-même.
Ayant servi pendant la Seconde Guerre mondiale en tant que chauffeur de l'armée, elle a toujours conduit elle-même à Balmoral, où les habitants ont l'habitude de la voir se déplacer au volant de l'une de ses Land Rovers adorées.
Elle est également connue pour s'amuser aux dépens des invités alors qu'elle avance à toute allure dans l’une de ses voitures, le long des ruelles étroites et sur le terrain accidenté du domaine.

La reine Elizabeth II de Grande-Bretagne avec le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, en 2018. (Photo, AFP/Getty Images)


D'après Sir Sherard, le prince Abdallah a bien supporté ce tour de manège impromptu, même si à un moment donné, «par l'intermédiaire de son interprète», il s'est senti obligé de «supplier la reine de ralentir et de se concentrer sur la route».
Outre leur appartenance royale, la reine et les monarques du Golfe se sont toujours liés par leur amour mutuel des chevaux, un intérêt commun qui remonte au moins à 1937, lorsqu'Elizabeth était une princesse de 11 ans.
Pour marquer l'occasion du couronnement du père de la reine cette année-là, le roi Abdelaziz a offert au roi George VI une jument arabe.
Une statue de bronze grandeur nature du cheval, Turfa, a été dévoilée en 2020 au Musée du cheval arabe de Diriyah, où elle occupe aujourd'hui une place de choix.

La reine Elizabeth II avec le roi Abdallah d'Arabie saoudite en 2007. (Photo, AFP/Getty Images)


Lors de l'inauguration, Richard Oppenheim, alors ambassadeur adjoint de Grande-Bretagne en Arabie saoudite, a souligné combien les deux familles royales avaient toujours été liées par cet intérêt commun.
«La reine possède de nombreux chevaux, et le roi Salmane et la famille royale saoudienne ont également un amour de longue date pour les chevaux», a-t-il révélé.
La reine partage également cet amour avec le cheikh Mohammed al-Maktoum, souverain de Dubaï et vice-président des Émirats arabes unis, qui possède les écuries et le haras de Godolphin, de renommée internationale, à Newmarket, le berceau des courses hippiques britanniques.

La reine Elizabeth (2e à droite) et le prince Philip (à gauche) reçoivent l’émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani (à droite) et son épouse, cheikha Mozah bent Nasser, au château de Windsor le 26 octobre 2016. (Photo/AFP)


La reine et le cheikh Mohammed al-Maktoum ont souvent été vus ensemble lors de grands événements du calendrier hippique, comme la réunion annuelle de cinq jours de Royal Ascot, considérée comme le joyau de la saison mondaine britannique, qui se déroule cette année du 14 au 18 juin.
L'équipe Godolphin a eu plusieurs gagnants à Royal Ascot, où les chevaux de la reine ont remporté plus de 70 courses depuis son couronnement.
Ce week-end, alors que les drapeaux flottent sur les maisons et les bâtiments publics, des milliers d'événements se déroulent dans toute la Grande-Bretagne pour marquer le jubilé de platine de la reine, notamment des fêtes de rue, le traditionnel défilé des drapeaux à la Horse Guards Parade, des salves d'armes, un défilé aérien de la Royal Air Force, observé par la reine depuis le balcon du palais de Buckingham, et l'allumage de plus de 3 000 balises, dans tout le pays.

La reine Elizabeth II avec le cheikh Mohammed ben Rachid al-Maktoum de Dubaï en 2010. (Photo, AFP/Getty Images)


À l'âge de 96 ans, Elizabeth, reine du Royaume-Uni et du Commonwealth, et monarque pour plus de 150 millions de personnes, a atteint une étape royale rare non seulement en Grande-Bretagne, mais dans le monde entier.
D'ici vendredi, elle aura régné pendant 70 ans et 117 jours, ce qui la place à neuf jours de devenir la deuxième reine la plus ancienne de l'histoire du monde.
Bhumibol Adulyadej, roi de Thaïlande de 1946 à sa mort en 2016 à l'âge de 88 ans, a régné pendant 70 ans et 126 jours.

La reine Elizabeth de Grande-Bretagne avec l’émir du Kuwait, cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah. (Photo, AFP)


Seul Louis XIV de France est resté plus longtemps sur le trône, régnant entre 1643 et 1715, pendant 72 ans et 110 jours.
Le secret de la longévité d'Elizabeth réside peut-être dans les paroles de l'hymne national britannique «God Save the Queen» (Que Dieu protège la reine), qui sera chanté avec enthousiasme lors de manifestations dans tout le Royaume-Uni ce week-end: «Longue vie à notre noble reine... Heureuse et glorieuse, elle régnera longtemps sur nous, que Dieu protège la reine.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.