Cinéma: La question des Harkis revient sur le devant de la scène

Des Harkis défilent dans les rues d'Alger, le 7 juillet 1957, lors d'une manifestation en faveur de l'Algérie française (Photo, AFP).
Des Harkis défilent dans les rues d'Alger, le 7 juillet 1957, lors d'une manifestation en faveur de l'Algérie française (Photo, AFP).
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Cinéma: La question des Harkis revient sur le devant de la scène

  • Culpabilité du côté français et rejet total du côté algérien, les harkis ont toujours été ballottés entre deux pays
  • Les réalisateurs ont tenté de retracer l’histoire de ces soldats «français musulmans» 

ALGER: Le sujet délicat des Harkis est revenu dans l’actualité avec la projection du long métrage à Cannes du film « Les Harkis » réalisé par Philippe Faucon ainsi que la diffusion cette semaine sur France 5 du documentaire « La Blessure. La tragédie des harkis » réalisé par Isabelle Clarke et Daniel Costelle qui traitent de l’histoire des Harkis. Ravivant, par la même occasion, la question du traitement de ces derniers par la France. 

Du mot arabe Harka, qui signifie mouvement, ce terme est utilisé pour décrire les musulmans algériens qui se sont rangés du côté de la France pendant la lutte pour l'indépendance de l'Algérie, ainsi que leurs descendants qui résident encore aujourd'hui en France.

Chez les Algériens, cette appellation est considérée comme étant péjorative et désigne de nos jours un traître. Alors que les pieds-noirs étaient évacués après les accords d'Evian, qui ont précédé le retrait français, un grand nombre de harkis ont été délibérément laissés au sein d’un peuple auquel ils avaient tourné le dos. 
 

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La harka à cheval (harkis) passe devant la tribune officielle à Alger le 8 mai 1957 pendant le défilé militaire commémorant la fin de la Seconde Guerre mondiale (Photo, AFP).

Quant à ceux qui ont quitté l'Algérie pour la France, ils ont été forcés dans des camps de transit et de reclassement qui rendaient leur intégration quasi impossible. Les laissant à la marge d’une nation pour laquelle ils avaient combattu. 

Culpabilité du côté français et rejet total du côté algérien, les harkis ont toujours été ballottés entre deux pays, qui, l’un comme l’autre, ne les a jamais acceptés. Selon les chiffres avancés par les historiens qui débattent encore du nombre exacte, entre 35 000 et 80 000 Harkis et leurs familles ont été tués, et 90 000 autres auraient été évacués vers des camps en France, à partir de la fin de la guerre jusqu'en 1972.

En effet, à la fin de cette guerre de libération algérienne, un certain nombre d’entre eux ont fait l’objet de représailles en Algérie après avoir été abandonnés par les autorités françaises. Les autres, ceux qui ont rejoint la France, ont été placés dans des camps dans le sud du pays et ont eu des difficultés à s'intégrer, d’une part, la société française et d’autre part, aux autres immigrants arabes. A cause de leur statut (assumé ou non) de traître. 

Dans ce reportage, les réalisateurs ont tenté de retracer l’histoire de ces soldats « français musulmans »  (du début de la guerre d’Algérie jusqu’à sa fin) par le biais de témoignages,  et de conter la réalité de leurs existences bien après le retrait de la France d’Afrique du Nord. 

Le documentaire, produit par Isabel Clarke et Daniel Costel, a également tenté de savoir pourquoi ce groupe d’Algériens, estimé par à environ 200 000 recrues, a pris les armes pour combattre les soulèvements révolutionnaires de 1954-1962. De plus, ce documentaire nous donne à voir des photographies inédites provenant des archives françaises remontant à la guerre d’Algérie illustrant la dureté de la vie de cette communauté dans ces camps de fortunes assignés. 
 

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Un contingent de 400 harkis et 100 "tirailleurs" algériens et leurs familles, venant du camp de Bourg-Lastic, Puy-de-Dôme, sont rassemblés le 16 septembre 1962 au camp de Rivesaltes, Pyrénées orientales, France, après avoir quitté l'Algérie après la proclamation de l'indépendance(Photo, AFP).

Pour ce qui est du film portant sur le même sujet présenté à Cannes. Le réalisateur Philippe Faucon espère que le film, tourné au Maroc avec des acteurs algériens et marocains, sera projeté un jour au pays du "million et demi de martyrs", considérant que beaucoup d'Algériens aiment regarder ce type de film, même s'il admet être conscient de son poids historique et de l’extrême sensibilité du sujet. 

Concernant son choix de travailler sur ce sujet, Faucon souligne que "la guerre d'Algérie est ancrée en moi et je suis né durant cette période, une étape que j'ai abordée dans mon précédent film, "Trahison". Mais je n'ai pas utilisé toutes les données que j'ai recueillies. Le réalisateur français explique avoir choisi de revenir sur la guerre d’Algérie en utilisant le point de vue Harki pour permettre de réintégrer cette communauté dans l'Histoire algéro-française avant, pendant et après la guerre d’Algérie.

Sujet sensible 

Le film a été suivi par un public divers,qui s’est empressé de s’exprimer sur le sujet, notamment sur la toile. Du côté français, l’on vient s’éduquer sur l’histoire de la France.  « Le problème de ces personnes a toujours soulevé beaucoup de polémiques en France, car ce ne sont pas des immigrés au sens traditionnel du terme, et ils ont une situation différente, alors j'ai voulu en savoir plus sur le sujet, sachant que de nombreux points sont encore ambigus » déclare une internaute. 

Du côté de la communauté Harki, nombreux sont ceux qui ont applaudi ce film, qui confère, selon eux, à leur communauté une dimension humaine souvent occultée « Je salue des œuvres comme celle-ci. Il y a beaucoup de zones d’ombres à propos de l’histoire des Harkis. Peut-être qu'ils ne savaient même pas pourquoi ils étaient Harki, et peut-être qu'ils n'avaient pas les moyens de subvenir aux besoins de leurs familles. Nous avons besoin de plus de représentations comme celles-ci. Tout n'est pas noir ou blanc, il y a des nuances à l'Histoire   » explique une descendante de Harki. 

Pour les Algériens d’Algérie, la question Harki reste un sujet purement français, « ce sont les autorités françaises qui les ont armés et dressés contre leurs frères pour mieux les abandonner dans des ghettos », déclare un internaute algérien, avant d’ajouter « tout n’est qu’une question de points de vue, les harkis sont aux algériens ce que les collabos étaient aux français, des traîtres. Ayant fait leur choix des décennies auparavant, leur sort, tout comme leur avenir, ne nous concerne plus. ». 

Pour rappel, en septembre 2021, le président français Emmanuel Macron a promis, devant un public de Harkis, de « faire plus pour la communauté » reconnaissant que la France « a manqué à son devoir envers les Harkis, leurs femmes et leurs enfants ».

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Le président français Emmanuel Macron prononce un discours lors d'une cérémonie à la mémoire des Harkis, des Algériens qui ont aidé l'armée française dans la guerre d'indépendance de l'Algérie, à l'Elysée à Paris, le 20 septembre 2021. (Photo, AFP).

De ce fait, le dirigeant français s’était engagé à rédiger une loi reconnaissant la responsabilité de l'État dans l’histoire Harkie et de prendre des dispositions prévoyant des "réparations" pour leur traitement au fil des décennies.

Cependant, les Harkis disent n'avoir reçu pour l’instant que « des platitudes », interpellant de nouveau Macron « Nous espérons que vous serez celui qui mettra fin à 60 ans d'une certaine hypocrisie par laquelle l'abandon des Harkis est reconnu dans les discours, mais pas dans la loi ».


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com