Le ministre des Affaires étrangères d'Oman accorde une interview au Figaro

Le ministre des Affaires étrangères d'Oman, Sayyid Badr Albusaidi, a accordé une interview au journal français Le Figaro (Photo, Ministère des affaires étrangères d'Oman).
Le ministre des Affaires étrangères d'Oman, Sayyid Badr Albusaidi, a accordé une interview au journal français Le Figaro (Photo, Ministère des affaires étrangères d'Oman).
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Publié le Mardi 31 mai 2022

Le ministre des Affaires étrangères d'Oman accorde une interview au Figaro

  • «Nous sommes un petit pays, touché par la guerre»
  • «Il y a sans aucun doute une mauvaise appréciation de la situation»

Le ministre des Affaires étrangères d'Oman, Sayyid Badr Albusaidi, a accordé une interview au journal français Le Figaro. 

Q : Vous avez reçu Sergueï Lavrov, le Ministre russe des Affaires étrangères. Est-ce au nom de votre position basée sur la médiation dans la guerre ?

« Nous sommes neutres, même si nous avons voté pour la résolution de l'Assemblée générale des Nations unies condamnant la guerre. Cette guerre se déroule en Europe, ce qui signifie sans aucun doute qu'une solution européenne est nécessaire. Nous comptons sur la capacité des dirigeants européens et autres à trouver une solution car la posture « Vous êtes avec nous ou contre nous » ne résoudra pas le problème. Il doit y avoir un espace pour l'engagement diplomatique.

Q : Êtes-vous en train de dire aux Russes qu'ils ont fait une erreur ?

« Non, nous ne disons pas cela, sinon nous serions coincés dans un « jeu du blâme » qui ne permet pas de progresser vers la fin de cette guerre. Des erreurs ont été commises, des deux côtés. Il y a sans aucun doute une mauvaise appréciation de la situation, une déconnexion de la réalité et une incompréhension qui ont conduit à cette guerre.

Q : Les États-Unis et l'Union européenne imposent des sanctions à la Russie, les appliquerez-vous ?

« Nous sommes un petit pays, touché par la guerre. Nous ne voulons vraiment pas être entraînés dans ce genre de processus. Montrez-moi un pays où les sanctions ont fonctionné ! Nous passons notre temps à essayer de trouver une solution. Nous ne voulons pas rendre la situation encore plus complexe.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Attaque terroriste à Moscou : L'Ukraine est-elle responsable ?

Vue de la salle de concert Crocus City Hall incendiée à Krasnogorsk, près de Moscou, le 26 mars 2024. (Photo, AFP)
Vue de la salle de concert Crocus City Hall incendiée à Krasnogorsk, près de Moscou, le 26 mars 2024. (Photo, AFP)
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  • Depuis plus de deux ans, l'Ukraine a pris en otage l'appareil d'État russe, l'empêchant d'accomplir les tâches essentielles de tout État bien organisé
  • Les hommes qui dirigent le FSB, le service de sécurité russe, ont détourné leurs ressources pour chasser les ombres liées à l'Ukraine dans un monde imaginaire

Il a fallu plusieurs jours à Vladimir Poutine pour admettre que l'attentat terroriste perpétré contre une salle de concert à Crocus, près de Moscou, était l'œuvre d'agents de l'ISIS originaires d'Asie centrale. Pourtant, il a continué à faire voler son ancien cerf-volant en affirmant que l'Ukraine était responsable.

Cette affirmation, dans le sens où l'entend le dirigeant russe, est trop ridicule pour mériter d'être réfutée. Néanmoins, examinée sous d'autres angles, elle contient plus qu'un grain de vérité.

Depuis plus de deux ans, l'Ukraine a pris en otage l'appareil d'État russe, l'empêchant d'accomplir les tâches essentielles de tout État bien organisé, notamment d'assurer la sécurité des citoyens. Les hommes qui dirigent le FSB, le service de sécurité russe, ont détourné leurs ressources pour chasser les ombres liées à l'Ukraine dans un monde imaginaire.

Des unités spéciales ont été envoyées au Kazakhstan, en Turquie, en Serbie, à Chypre et en Slovaquie, où environ 2,2 millions de Russes ont fui pour éviter d'être enrôlés dans une guerre qu'ils désapprouvent.

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Wydad Casablanca : Abdelmajid Bernaki succède à Said Naciri

Abdelmajid Bernaki, nouveau président du WAC. (Photo, X)
Abdelmajid Bernaki, nouveau président du WAC. (Photo, X)
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  • Son élection a lieu sur la base 81 votes pour et 3 abstentions
  • «Nous entamons un nouveau chapitre dans l'histoire du club. J'espère que nous allons mettre de côté les divergences pour pouvoir relever les grands défis qui nous attendent.»

Abdelmajid Bernaki, qui occupait la direction du Wydad Casablanca par intérim, est désormais le président officiel du club. Son élection a lieu sur la base 81 votes pour et 3 abstentions. Le nouveau bureau directeur du club casablancais est composé de 12 membres : Abdessadek Mourchid, Hicham El Mellakh, Kamal Lahlou, Mustapha Mellouki, Nabil Lahlou, Saad Drieb, Brahim Laassri, Mohamed Idrissi, Abdellah Bennani, Mouhcine Benssouda et El Kassri Mohamed Adil.

"Nous entamons un nouveau chapitre dans l'histoire du club. J'espère que nous allons mettre de côté les divergences pour pouvoir relever les grands défis qui nous attendent. La porte est ouverte pour accueillir de nouveaux adhérents dès demain au sein de notre grande famille. Tout wydadi portant un projet au profit du club est le bienvenu", a déclaré le nouveau patron des Rouges.

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Plusieurs pays se disent prêts à reconnaître l’État palestinien : L’autodétermination, après la paix à Gaza…

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  • A la faveur du soutien de plus en plus fervent affiché à l’égard de la population civile de Ghaza et, par ricochet, envers la cause palestinienne, l’idée de reconnaissance de l’Etat de Palestine est en train de faire son chemin
  • Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU s’est décidé enfin à réagir après plus de cinq mois de massacres et à appeler à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, un véritable front diplomatique est en train de se constituer

A la faveur du soutien de plus en plus fervent affiché à l’égard de la population civile de Gaza et, par ricochet, envers la cause palestinienne, l’idée de reconnaissance de l’Etat de Palestine (qui a vu le jour à Alger en 1988) est en train de faire son chemin en gagnant de plus en plus de terrain à l’échelle mondiale.

Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU s’est décidé enfin à réagir après plus de cinq mois de massacres et à appeler à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, un véritable front diplomatique est en train de se constituer sur la scène internationale pour élever le niveau des revendications entourant la question palestinienne.

Ce front diplomatique gagne de plus en plus de terrain à la faveur de l’élan de sympathie auquel l’on assiste à l’échelle mondiale envers les Palestiniens.

Un peu partout, en effet, les sociétés civiles et les opinions publiques, y compris dans les capitales occidentales, montent au créneau pour dénoncer les crimes de masse perpétrés chaque jour contre la population civile de Gaza, et dont la preuve la plus irréfutable est le massacre de plus de 13 000 enfants et adolescents depuis le 7 octobre, selon les chiffres de l’Unicef.

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