Cannes: Diam's livre sa vérité dans un documentaire

La chanteuse française Diams se produit sur scène lors d'un concert caritatif organisé pour les victimes du tremblement de terre en Haïti le 24 janvier 2010 au Bataclan à Paris. (Miguel Medina / AFP)
La chanteuse française Diams se produit sur scène lors d'un concert caritatif organisé pour les victimes du tremblement de terre en Haïti le 24 janvier 2010 au Bataclan à Paris. (Miguel Medina / AFP)
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Publié le Vendredi 27 mai 2022

Cannes: Diam's livre sa vérité dans un documentaire

  • Le documentaire «Salam» («Paix» en arabe), hormis une incursion de Diam's aujourd'hui dans un Zenith de Paris vide, ne parle pas de musique
  • On y prend connaissance d'une première tentative de suicide à 14 ans, prolongement d'une peur irrationnelle de la mort de sa mère

CANNES : Scarifications, tentatives de suicide, internement, conversion à l'islam, fondation pour les orphelins: Diam's, ex-rappeuse star, sort de 12 ans de silence médiatique pour livrer sa vérité dans un documentaire présenté à Cannes, qu'elle a co-réalisé.

Celle qui fut une figure centrale du hip-hop en France dans les années 2000 n'est pas sur la Croisette.

«Quand vous verrez ce film et la vie que Mélanie (son vrai prénom) a décidé de mener, vous comprendrez qu'elle ne pouvait pas le conduire physiquement à Cannes, elle est cohérente», a dit Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes, en introduction de la projection jeudi soir.

Aujourd'hui âgée de 41 ans, Diam's a toutefois envoyé un petit message vidéo, projeté avant son film, certifiant que son absence «n'est pas du mépris ou du dédain», mais s'inscrit dans un souci de «préserver ce petit cocon de vie simple» qu'elle a aujourd'hui loin du show-biz.

«On t'aime !», ont lancé les jeunes spectateurs dans le public, pas ou à peine nés quand elle trustait les charts en France.

Le documentaire «Salam» («Paix» en arabe), hormis une incursion de Diam's aujourd'hui dans un Zenith de Paris vide, ne parle pas de musique. 

La quadragénaire se présente voilée et couverte des pieds à la tête, visage apparent. Le film est scindé en deux parties: le mal-être du temps du show-biz et l'après.

- Pleurs en coulisses -

Diam's et des proches racontent d'abord les souffrances. On prend connaissance d'une première tentative de suicide à 14 ans, prolongement d'une peur irrationnelle de la mort de sa mère, pourtant toujours bien portante et qui s'exprime dans le documentaire. 

Le rap et le succès n'arrangent rien. «A force de courir dans tous les sens, ma vie n'en avait plus aucun», assène-t-elle.

Vitaa, artiste qui fit ses premières parties, décrit les pleurs de Diam's en coulisses après des concerts triomphaux. Son ancienne manageuse relate les scarifications aux bras et visage.

Un internement psychiatrique s'impose. «Ils m'ont éteint avec les médicaments», assure Diam's. A sa sortie, on comprend qu'il y aura une autre tentative de mettre fin à ses jours.

Survient le tournant de la conversion à l'islam quand, lors d'une soirée entre filles, l'une des convives s'isole pour prier et que Diam's, qui a pourtant grandi dans le catholicisme,  la suive.

L'ex-rappeuse, mère de trois enfants, affirme s'être ensuite convertie seule à l'Île Maurice où elle était partie en virée avec Vitaa. Comme une réponse à ceux qui la disaient endoctrinée quand les photos d'elle, voilée, dans Paris Match, avaient créé l'émoi il y a une dizaine d'années.

- Parti pris -

Les partis pris de mise en scène sont assumés. On ne voit des proches qui témoignent dans la première partie, assez sombre, que les visages, comme si eux-mêmes étaient voilés.

«On voit la vérité des visages, on resserre sur les silences, les sourires, les larmes, ce qui est aussi peut-être un moyen de faire oublier son voile et le vêtement (long) qu'elle porte quand elle apparaît», estime auprès de l'AFP Anne Cissé, une des co-réalisatrices (avec Diam's et Houda Benyamina).

La deuxième partie du film correspond à la conversion de Diam's et à sa fondation dédiée à des orphelins au Mali (même si, comme elle le dit au Parisien de vendredi, elle vit aux Emirats arabes unis).

Diam's en profite pour déminer toute accusation de prosélytisme. L'ancienne chanteuse souligne que sa conversion a résonné avec un choix «de vie» plutôt que d'en finir, comme d'autres artistes au bout du rouleau, par arme à feu ou seringue.

«Généralement, les artistes ne sont plus là pour nous raconter pourquoi ils sont tombés dans les addictions, comme Amy Winehouse, pourquoi ils se sont tiré une balle dans la tête, comme Kurt Cobain», glisse-t-elle dans Le Parisien.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.

 


Spike Lee présidera le jury du Festival international du film de la mer Rouge

Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
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  • Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge
  • La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad

DUBAÏ: Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge.

La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad.

La compétition Red Sea: Features présentera les plus grandes réalisations d'un large éventail de cinéastes de la région arabe, d'Asie et d'Afrique. Seize longs métrages ont été sélectionnés pour présenter les œuvres les plus convaincantes, uniques et impressionnantes de l'année écoulée. Les gagnants seront sélectionnés par Lee et le reste du jury pour recevoir les très convoités Yusr Awards.

En 2023, le Yusr d'or du meilleur long métrage a été décerné à "In Flames", réalisé par Zarrar Khan.

Lee participera également au volet In Conversation du festival, qui accueille des sommités du secteur venues du monde entier pour partager leurs points de vue et avoir des discussions constructives sur leurs pratiques, leurs passions et leurs histoires.

Jomana Al Rashid, présidente de la Red Sea Film Foundation, a déclaré dans un communiqué: "En vue de notre quatrième édition, nous sommes honorés d'accueillir le légendaire Spike Lee en tant que président du jury du festival cette année. Spike est un réalisateur pionnier dont l'œuvre emblématique a eu un impact durable sur le cinéma en tant que média et sur la culture en général. Son énergie, sa perspicacité et son engagement sincère en faveur de la créativité et des nouvelles voix font de lui le candidat idéal pour diriger notre jury cette année - nous avons hâte qu'il s'engage avec les talents naissants de notre compétition".
 
Lee a ajouté: "Ayant eu la chance d'expérimenter directement l'incroyable réalisation de films, l'atmosphère et la créativité du Festival international du film de la mer Rouge en 2022, c'est un privilège de revenir cette année en tant que président du jury. En plus de créer un creuset où les cultures se rassemblent pour célébrer notre importante forme d'art, il est vital de continuer à mettre en avant les jeunes cinéastes émergents qui trouvent leur voix dans l'industrie, et il est passionnant de voir des réalisateurs débutants de toute la région arabe, d'Asie et d'Afrique dans le cadre de la compétition de cette année. J'ai hâte de me plonger dans le programme et de prendre des décisions qui, j'en suis sûr, seront très difficiles à prendre aux côtés des éminents membres du jury".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La marque de luxe égyptienne Okhtein ouvre une boutique à Dubaï en prévision de son ouverture en Arabie saoudite

Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
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  • La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025

DUBAÏ: La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025.

Fondée par les sœurs Aya et Mounaz Abdel Raouf, Okhtein allie l'art du Moyen-Orient à l'attrait de la mode mondiale.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Aya a expliqué à Arab News la décision d'ouvrir à Dubaï: "Dubaï est la plaque tournante de la mode au Moyen-Orient et est facilement accessible aux clients internationaux. C'est une ville clé de la scène de la mode dans la région du CCG et elle occupe une place particulière pour nous".

Mounaz a déclaré que les éléments de conception caractéristiques d'Okhtein, tels que le placage d'or, les cristaux et les embellissements Swarovski, correspondent à la préférence de la clientèle du Golfe pour les pièces détaillées et opulentes. Cet élément "bling" est quelque chose que nos clients apprécient vraiment", a-t-elle déclaré.

Après l'ouverture de la boutique de Dubaï, Okhtein prévoit de poursuivre son expansion en ouvrant une boutique dans le Kingdom Mall de Riyad, prévue pour le début de l'année 2025. Mounaz a décrit le marché saoudien comme une "étape naturelle".

"Le marché du luxe en Arabie saoudite représente une énorme opportunité. Il s'agit d'un marché important et en pleine croissance, avec une clientèle qui connaît bien notre marque. De nombreux clients saoudiens achètent déjà chez nous lorsqu'ils visitent l'Égypte, nous sommes donc convaincues que nous serons accueillies à bras ouverts", a déclaré Mounaz.

Aya s'est exprimée sur la présence internationale croissante d'Okhtein: "Nous sommes honorées de cette reconnaissance internationale, qui nous fait pousser la marque encore plus loin. C'est à la fois un sentiment de joie et d'humilité".

"Nous nous sommes engagées à montrer au monde le rêve du luxe arabe, et bien que nous ayons parcouru un long chemin, il reste encore beaucoup à faire", a-t-elle ajouté.

L'un des moments les plus marquants pour les sœurs a été lorsque la mannequin américaine Gigi Hadid a montré les sacs Okhtein sur les réseaux sociaux.

"Elle a stylisé trois de nos sacs d'une manière très cool et inattendue. Gigi est la fusion parfaite des influences arabes et internationales, et son style et sa personnalité ont rendu ce moment encore plus spécial pour nous. Voir nos sacs sur elle était vraiment excitant", a déclaré Mounaz.

La marque a également collaboré avec la marque de luxe française Balmain pour sa collection printemps/été 2023, créant un bustier à partir de résine usée.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com