Riyad accueille la deuxième édition d'un événement présentant des bijoux de luxe

Une variété de marques de bijoux exposées lors de la deuxième édition de la Semaine internationale du luxe de Riyad qui se tiendra jusqu'à samedi. (Photo AN de Saleh AlGhannam)
Une variété de marques de bijoux exposées lors de la deuxième édition de la Semaine internationale du luxe de Riyad qui se tiendra jusqu'à samedi. (Photo AN de Saleh AlGhannam)
Une variété de montres de marque exposées lors de la Semaine internationale du luxe de Riyad. (Photo AN de Saleh AlGhannam)
Une variété de montres de marque exposées lors de la Semaine internationale du luxe de Riyad. (Photo AN de Saleh AlGhannam)
Short Url
Publié le Jeudi 26 mai 2022

Riyad accueille la deuxième édition d'un événement présentant des bijoux de luxe

  • Dans un hall luxueux, au centre de la capitale saoudienne, les visiteurs se déplacent entre les pavillons qui présentent les dernières créations de joaillerie
  • Parmi les montres exposées, citons la montre AlUla, en édition limitée, de Christophe Claret, spécialement conçue pour l'Arabie saoudite

RIYAD: Le Prince Sultan Hall de l'hôtel Al-Faisaliah de Riyad accueille la deuxième édition de la Riyadh International Luxury Week (Semaine internationale du luxe de Riyad) qui présente certains des noms les plus connus du monde de la joaillerie.

Krayem al-Enazi, président du Comité national pour les métaux précieux et les pierres précieuses, a officiellement inauguré la Riyadh International Luxury Week le mardi 24 mai. Invité d'honneur, le prince Bandar ben Abdallah ben Abdalaziz ben Msaad ben Galaw al-Saoud s’est également rendu à cet événement le jour de l'ouverture.

La Riyadh International Luxury Week, qui se tiendra jusqu'au samedi 28 mai, est un événement présentant des créations de marques internationales de montres et de bijoux, visant à conforter la position de l'Arabie saoudite en tant que marché clé du luxe au Moyen-Orient.

«Nous sommes fiers d'avoir inauguré la deuxième Riyadh International Luxury Week et souhaitons la bienvenue à tous les exposants. C'est un plaisir pour nous que de réunir une gamme aussi variée de marques, toutes sous un même toit en Arabie saoudite», a déclaré Abdulrahman al-Zeer, PDG de la Riyadh International Luxury Week.

«Le nombre de personnes collectionnant les montres et les bijoux augmente en Arabie saoudite, sachant que l'attirance vers les produits de luxe y est en nette augmentation. Il est donc stimulant d'offrir aux marques la possibilité d’être en contact personnel avec les personnes passionnées par ces créations», a ajouté Al-Zeer.

Les montres présentées incluent la montre AlUla, en édition limitée, de Christophe Claret, spécialement conçue pour l'Arabie saoudite, ainsi que la Kanister Silver de Reservoir, qui rend hommage à l'esprit de liberté et de vitesse des années 50, et la nouvelle montre néo-vintage Timeless, inspirée des codes du design d'hier et de demain.

Parmi les marques de bijoux qui montrent leurs créations figurent Daniel K, qui présente sa ligne Dani de bijoux accessibles pour les femmes qui veulent une variété de modèles polyvalents leur permettant de passer de la tenue du jour à celle du soir, et Nsouli Jewelry, qui marie des pierres précieuses exceptionnelles à des bijoux à l’esthétique unique, pour créer ses pièces intemporelles. La marque italienne de luxe FerrariFirenze, reconnue pour son savoir-faire minutieux, présente également une collection de ses nouvelles créations les plus vendues.

L'événement comprenait un séminaire, le 25 mai, avec le soutien de Sotheby's et du Comité national pour les métaux précieux et les pierres précieuse. Un autre séminaire, sur l'horlogerie et les collections, a lieu le jeudi 26 mai.

Misk Jewelry, créée à Dubaï au début de 2020, a également présenté ses joyaux lors de l'événement, présentant «des bijoux contemporains s’inspirant des motifs émiratis traditionnels [...] chaque pièce étant fabriquée à la main par des experts aux Émirats arabes unis», selon son fondateur et PDG Maher Khansaheb.

Khansaheb a confié à Arab News: «Après avoir été d’abord connus grâce à notre boutique en ligne et à notre clientèle enthousiaste sur notre propre marché du Conseil de coopération du Golfe, nous étions impatients de commencer à explorer des marchés en dehors des EAU, où nous pourrions assurer à nos clients une présence physique. L'Arabie saoudite est l'un de nos premiers sites internationaux à y répondre.» 

Khansaheb, qui a quinze ans d'expérience dans la création de bijoux, a affirmé que «les clients d'Arabie saoudite étaient particulièrement enthousiasmés par les designs modernes de nos collections, inspirés de notre patrimoine, qui leur confèrent une touche de leurs couleurs préférées à travers les pierres précieuses qui ornent chaque pièce.

«Les clients saoudiens choisissent Misk pour la qualité des articles qu'ils aimeraient acheter et garder précieusement pendant des années», a-t-il ajouté.

Abeer al-Saeed, directrice exécutive de Dalal Jewelry, expose également ses bijoux dans un petit stand à l'exposition.

Dalal Jewelry est une marque saoudienne dont la création cherche à raconter des histoires sur la culture et le patrimoine saoudiens d'une manière moderne et exaltante qui ambitionne d’«augmenter la valeur de cette marque saoudienne dans le domaine de la joaillerie», selon Al-Saeed.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Short Url
  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
Short Url
  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
Short Url
  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com