DUBAÏ: Les Émirats arabes unis et le Bahreïn ont tous deux accueilli, avec enthousiasme, le retrait du Soudan de la liste des États parrains du terrorisme, après la déclaration faite lundi par le président américain Donald Trump de retirer le Soudan de cette liste. Cette décision de Washington intervient dans la foulée de l’accord donné par Khartoum de verser des indemnités aux victimes américaines d’attaques terroristes.
Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale des Émirats arabes unis a déclaré qu'il soutient tous les efforts visant à retirer le Soudan de la liste, et tout ce qui «contribue à renforcer la sécurité, la stabilité et la prospérité du Soudan».
Pour sa part, le ministère des Affaires étrangères de Bahreïn a également déclaré qu'il fait bon accueil à cette décision, la qualifiant d’étape positive.
La banque centrale du Soudan a annoncé mardi avoir transféré 335 millions de dollars de compensation aux États-Unis.
L'argent est destiné aux victimes des attentats à la bombe de 1998 contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie, menés par Al-Qaïda lors du séjour d’Oussama Ben Laden au Soudan.
Le Soudan est dirigé par un gouvernement de transition, nommé après la chute du président Omar Al-Bashir l'année dernière.
Le retrait de la liste noire lui permettra d'accéder à des aides et prêts internationaux pour relancer son économie.
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com