Menart Art 2022: Elmarsa Gallery expose les œuvres de quatre artistes 

Lilia ben Salah Elmarsa Gallery (Photo fournie).
Lilia ben Salah Elmarsa Gallery (Photo fournie).
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Publié le Mercredi 25 mai 2022

Menart Art 2022: Elmarsa Gallery expose les œuvres de quatre artistes 

  • Spécialisée dans l’art moderne et contemporain, la galerie représente des artistes établis et des jeunes talents
  • Fondée en 1994 à Tunis, puis installée à Dubaï depuis 2015, la galerie Elmarsa développe son activité à l’international

PARIS: Fondée en 1994 à Tunis, puis installée à Dubaï depuis 2015, la galerie Elmarsa développe son activité à l’international. Spécialisée dans l’art moderne et contemporain, la galerie représente des artistes établis et des jeunes talents qui contribuent au développement de l’art dans la région Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (Mena). Elmarsa Gallery contribue à l’expansion des scènes artistiques de la région et offre de la visibilité aux œuvres des artistes, notamment via la participation régulière aux foires d’art internationales comme à Dubaï, Abu Dhabi, Paris, Londres, Marrakech, Miami et New York. 

Elmarsa Gallery participe au Menart Art 2022 en exposant les œuvres de quatre artistes 

Khaled ben Slimane, peintre, céramiste et sculpteur de renommée internationale, diplômé de l’École des Beaux-arts de Tunis en 1977 et de l’Escuela Massana de Barcelone (1979), membre de l’Académie internationale de la céramique à Genève. Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections privées et publiques, comme le British Museum, les musées de Melbourne et Rotterdam, le musée de la céramique de Barcelone ou encore la Smithsonian Institution à Washington. L’artiste a reçu de nombreux prix en Tunisie et à l’étranger (États-Unis, Écosse, Grèce, Italie…) 

Baya Mahieddine (1931-1998), artiste algérienne autodidacte. Elle a été exposée à Paris grâce au légendaire galeriste Aimé Maeght et à l’écrivain André Breton en 1947. Elle avait 16 ans. Le mélange coloré d’images surréalistes et enfantines de Baya, riche en symboles et ornements de ses origines arabo-berbères, a attiré l’attention d’Henri Matisse et de Pablo Picasso, qu’elle a côtoyé dans son célèbre atelier de céramique à Vallauris en 1948-1949. Son travail est largement exposé dans divers musées et galeries comme la Grey Art Gallery de l’université de New York (2018). Ses œuvres font partie de nombreuses collections publiques et privées dans le monde entier. 

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Oeuvres de Baya Mahieddine (Photo, Fournie).

Saddam Joumaily. Les œuvres de l’artiste irakien se caractérisent par leur profondeur et leur nature philosophique. Son travail dépeint le chaos continu que les gens vivent dans cette région ces deux dernières décennies. Forcé à l’exil, il vit et travaille à Helsinki (Finlande). Son travail a été présenté à Londres, Dubaï, Abu Dhabi et Beyrouth

Nabil Saouabi, docteur en sciences et arts techniques à l’Institut des Beaux-arts de Tunis, l’artiste explore le dessin, la peinture et la gravure. Son travail étonne par la mise en scène satirique de diverses situations et personnages politiques. Son approche picturale montre une certaine urgence d’expression associée à sa critique acerbe de nos sociétés contemporaines. L’artiste a participé à de nombreuses expositions: à Elmarsa, dans des biennales en Égypte, à Pékin, en France, en Allemagne et Émirats arabes unis. 

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Nabil Saouabi, Le Tambour (Photo, Fournie).


 


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.

 


Spike Lee présidera le jury du Festival international du film de la mer Rouge

Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
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  • Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge
  • La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad

DUBAÏ: Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge.

La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad.

La compétition Red Sea: Features présentera les plus grandes réalisations d'un large éventail de cinéastes de la région arabe, d'Asie et d'Afrique. Seize longs métrages ont été sélectionnés pour présenter les œuvres les plus convaincantes, uniques et impressionnantes de l'année écoulée. Les gagnants seront sélectionnés par Lee et le reste du jury pour recevoir les très convoités Yusr Awards.

En 2023, le Yusr d'or du meilleur long métrage a été décerné à "In Flames", réalisé par Zarrar Khan.

Lee participera également au volet In Conversation du festival, qui accueille des sommités du secteur venues du monde entier pour partager leurs points de vue et avoir des discussions constructives sur leurs pratiques, leurs passions et leurs histoires.

Jomana Al Rashid, présidente de la Red Sea Film Foundation, a déclaré dans un communiqué: "En vue de notre quatrième édition, nous sommes honorés d'accueillir le légendaire Spike Lee en tant que président du jury du festival cette année. Spike est un réalisateur pionnier dont l'œuvre emblématique a eu un impact durable sur le cinéma en tant que média et sur la culture en général. Son énergie, sa perspicacité et son engagement sincère en faveur de la créativité et des nouvelles voix font de lui le candidat idéal pour diriger notre jury cette année - nous avons hâte qu'il s'engage avec les talents naissants de notre compétition".
 
Lee a ajouté: "Ayant eu la chance d'expérimenter directement l'incroyable réalisation de films, l'atmosphère et la créativité du Festival international du film de la mer Rouge en 2022, c'est un privilège de revenir cette année en tant que président du jury. En plus de créer un creuset où les cultures se rassemblent pour célébrer notre importante forme d'art, il est vital de continuer à mettre en avant les jeunes cinéastes émergents qui trouvent leur voix dans l'industrie, et il est passionnant de voir des réalisateurs débutants de toute la région arabe, d'Asie et d'Afrique dans le cadre de la compétition de cette année. J'ai hâte de me plonger dans le programme et de prendre des décisions qui, j'en suis sûr, seront très difficiles à prendre aux côtés des éminents membres du jury".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com