Qui est Rima Abdul-Malak, la nouvelle ministre de la Culture?

Rima Abdul-Malak, nouvelle ministre de la culture. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 20 mai 2022

Qui est Rima Abdul-Malak, la nouvelle ministre de la Culture?

  • Nombreux sont ceux qui estiment que l’ex-conseillère culture et communication de l’Élysée faisait déjà de l’ombre à la «vraie» ministre, Roselyne Bachelot
  • Ceux qui la connaissent savent dès 2010 qu’elle jouit d’une influence importante grâce à son excellente connaissance du secteur

PARIS: Alors que son nom circulait depuis un moment comme la potentielle nouvelle ministre de la Culture en France, Rima Abdul-Malak est déjà connue en France comme étant «l’autre ministre de la Culture». C’est ainsi que la décrit un article de L’Obs du 21 janvier 2021. Nombreux sont ceux qui estiment que l’ex-conseillère culture et communication de l’Élysée faisait déjà de l’ombre à la «vraie» ministre, Roselyne Bachelot.

 

Quelle est la mission du ministre de la Culture?

Le ministre de la culture a pour mission de rendre accessibles au plus grand nombre les œuvres capitales de l'humanité «et d'abord de la France», comme c’est écrit sur le site officiel du ministère.

Le ministre définit et coordonne la politique du gouvernement relative aux arts du spectacle vivant et aux arts plastiques. Il définit et met en œuvre, conjointement avec les autres ministres intéressés, les actions de l’État destinées à assurer le rayonnement dans le monde de la langue, de la culture et de la création artistique françaises. Il contribue également à la définition et à la mise en œuvre de l'action culturelle extérieure de la France et aux actions relatives aux implantations culturelles françaises à l'étranger.

Il contribue, conjointement avec les autres ministres intéressés, à la définition et à la mise en œuvre de la politique d'éducation artistique et culturelle des enfants et des jeunes adultes tout au long de leurs cycles de formation. 

Il contribue au développement des nouvelles technologies de diffusion de la création et du patrimoine culturels. 

Il veille également au développement et à la valorisation des contenus et services culturels numériques.

Mais avant de se plonger dans la vie culturelle, Abdul-Malak est passée par l’humanitaire. 

Diplômée entre autres de Science Po Lyon, elle est également spécialiste du monde arabe contemporain. Une spécialisation confortée par son origine libanaise. Celle qui est née au Liban en 1978 y a en effet passé son enfance avant de déménager à Lyon. 

Sur le plan professionnel, et sans doute grâce à son multiculturalisme et son ouverture, elle réussit aussi bien dans l’humanitaire – secteur qu’elle intègre au début des années 2000 – que dans la politique culturelle. Son aventure avec la culture commence en 2007 lorsqu’elle est nommée à la tête du pôle «musiques actuelles» de l’Institut français à Paris. L’année suivante, Rima Abdul-Malak arrive à la mairie de Paris où elle va exercer différents postes pendant six ans. En 2014, elle rejoint le service culturel de l’ambassade de France à New York en tant qu’attachée culturelle.

Organisation du ministère de la Culture

L'organigramme du ministère de la Culture est composé d'une administration centrale, et dispose de trois types d'établissements et services déconcentrés pour mener à bien son action: les directions régionales des affaires culturelles (Drac), les établissements publics (EP) et les services à compétence nationale (SCN).

Depuis décembre 2019, elle est la conseillère culture et communication de l’Élysée, où elle a succédé à Claudia Ferrazzi. Depuis, elle est souvent désignée comme «l’autre ministre de la Culture» faisant de l’ombre à Roselyne Bachelot. Ceux qui la connaissent savent dès 2010 qu’elle jouit d’une influence importante grâce à son excellente connaissance du secteur. Ainsi, un élu parisien la qualifie de «jeune femme extrêmement compétente, connaissant les dossiers et sortant beaucoup, aussi bien dans les grands théâtres que dans les salles plus confidentielles». «Culturellement, politiquement, elle était bien positionnée», ajoute-t-il, lorsqu’elle occupait le poste de directrice de cabinet de Christophe Girard, adjoint à la culture du maire de Paris, entre 2010 et 2012.


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.