LE CAIRE: Le ministère égyptien des Affaires étrangères a déclaré mercredi qu'il suivait avec «inquiétude» les événements à Tripoli après les violents affrontements qui ont éclaté dans la nuit dans la capitale libyenne.
Des factions armées rivales se sont affrontées après que le Premier ministre nommé par le Parlement, Fathi Bachagha, a tenté de prendre le pouvoir, mais a été contraint de se retirer par le gouvernement d'unité nationale dirigé par Abdel Hamid Dabaiba et face à l'opposition de l'armée libyenne.
L'Égypte a appelé au calme à la suite de ces affrontements, qui surviennent après des semaines de conflit autour du poste de Premier ministre libyen.
«Nous soulignons une fois de plus la nécessité de maintenir le calme en Libye, et de préserver les vies, les biens et les capacités du peuple libyen», a déclaré le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Hafez.
L'Égypte a exhorté toutes les parties libyennes à faire preuve de retenue et à s'abstenir de prendre toute mesure susceptible d'alimenter la violence.
Le ministère égyptien des Affaires étrangères a souligné «le caractère incontournable du dialogue afin de parvenir à la tenue d'élections présidentielles et législatives en Libye simultanément et sans délai».
Il a mis en garde contre «l'importance du dialogue sur la voie constitutionnelle qui se déroule actuellement au Caire, de manière à concrétiser les aspirations et les espoirs du peuple libyen frère pour avancer vers l'avenir à un rythme régulier».
Selon des rapports libyens, les affrontements ont éclaté dans les quartiers de Mansoura et Souk al-Thalath, dans le centre de Tripoli, quelques heures après l'arrivée de Bachagha dans la ville pour commencer le travail de son gouvernement mandaté par la Chambre des représentants libyenne installée dans l'est du pays.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com