RIYAD: L'Arabie saoudite aspire à renforcer sa position de centre logistique mondial reliant trois continents, à améliorer les services et à accroître l'intégration entre les systèmes logistiques et les moyens de transport modernes.
Abdelaziz al-Sugair, directeur général de l'Institut polytechnique saoudien des chemins de fer, et Munir Jolamyehiya, directeur général du groupe britannique X-Rail, ont signé un accord de formation pour former des Saoudiens dans l'industrie ferroviaire du Royaume.
L'accord a été signé en présence du président du Comité économique saoudo-britannique, le Dr Majed al-Qasabi; du ministre saoudien des Transports, Saleh al-Jasser; de la ministre britannique des Transports, Wendy Morton; du président de l'Autorité des transports publics et de l'Institut polytechnique des chemins de fer saoudiens, le Dr Rumaih al-Rumaih; et du vice-ministre saoudien des Transports et des Services logistiques, Badr Abdallah al-Dalami.
EN BREF
L'accord a été signé en présence du président du Comité économique saoudo-britannique, le Dr Majed al-Qasabi; du ministre saoudien des Transports, Saleh al-Jasser; de la ministre britannique des Transports, Wendy Morton; du président de l'Autorité des transports publics et de l'Institut polytechnique des chemins de fer saoudiens, le Dr Rumaih al-Rumaih; et du vice-ministre saoudien des Transports et des Services logistiques, Badr Abdallah al-Dalami.
M. Al-Sugair a déclaré que la collaboration avec le groupe X-Rail constitue une nouvelle étape vers le développement des compétences nationales dans le domaine des transports, en particulier des services de transport ferroviaire. Il a indiqué que l'accord vise à former et à habiliter des diplômés de l'enseignement secondaire ainsi qu’à leur donner les moyens de travailler dans divers secteurs. Il s'agit notamment des systèmes de signalisation, de communication et de contrôle ferroviaire, afin de soutenir le marché du travail dans le secteur des transports et de répondre à la demande croissante de cadres spécialisés dans ce domaine.
La formation durera dix-huit mois, dont douze mois à l'Institut et six mois sur le terrain dans les installations de l'entreprise, ou sur des projets qu'elle exécute, exploite et entretient.
Plus de quatre cents diplômés ont pu travailler dans diverses disciplines de l'activité de transport ferroviaire depuis 2021, selon l'Institut.
Parmi les objectifs de la Stratégie nationale pour les services de transport et de logistique figure l'augmentation de la longueur totale des futurs chemins de fer à 8 080 km, notamment le projet de «pont terrestre» long de plus de 1 300 km, qui aura une capacité de plus de trois millions de passagers et de plus de cinquante millions de tonnes de fret par an.
D'autres objectifs comprennent la connexion des ports du Royaume sur la côte du golfe Arabique avec les ports de la côte de la mer Rouge. Cette ligne offrira de nouvelles possibilités intéressantes, car elle traversera des centres logistiques modernes, des centres d'activité économique, des villes industrielles et des exploitations minières, améliorant ainsi l'indice de performance logistique du Royaume pour qu'il figure parmi les dix premiers au monde.
«La formation joue un rôle important dans le recrutement des demandeurs d'emploi», estime Awwad al-Dhafeeri, PDG de l'institut de formation Shabakat Abad.
M. Al-Dhafeeri explique à Arab News que les emplois qui exigent des compétences spécifiques nécessitent une formation plus poussée pour la maîtrise technique du travail, soulignant les changements profonds qui ont eu lieu dans les métiers en raison du développement technologique.
Au cours des précédentes décennies, le recrutement était basé sur des compétences simples, et les employés acquéraient d'autres compétences nécessaires avec l'expérience. Cependant, la plupart des emplois sont désormais concentrés dans le secteur privé, qui préfère que les employés aient déjà les compétences requises, le taux de recrutement étant beaucoup plus élevé pour ceux qui ont une formation dans des domaines de pointe que pour ceux qui n'en ont pas.
Awwad al-Dhafeeri, qui a passé une quinzaine d'années dans la gestion de centres de formation, conseille aux jeunes de ne pas se fier entièrement à leurs résultats scolaires pendant leurs années d'études pour obtenir un emploi, mais plutôt d'acquérir la formation appropriée, y compris à l'université, afin de pouvoir être compétitifs après l'obtention de leur diplôme.
Étant donné que «nous vivons à l'ère de la transformation numérique et de l'utilisation de la technologie dans divers domaines de la vie, où la machine a remplacé l'humain», et que de nombreuses possibilités d'emploi ont été perdues, indique-t-il, les jeunes doivent se perfectionner grâce à des formations en matière de compétences technologiques, en fonction de leurs domaines de spécialité.
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com