De retour sur scène et sur TF1, Louane rayonne

Cette photo d'archive prise le 3 avril 2022 montre la chanteuse et actrice française Louane posant pour une séance photo lors de la 5e édition du Festival international des séries de Cannes (Canneseries) à Cannes, dans le sud de la France (Photo, AFP).
Cette photo d'archive prise le 3 avril 2022 montre la chanteuse et actrice française Louane posant pour une séance photo lors de la 5e édition du Festival international des séries de Cannes (Canneseries) à Cannes, dans le sud de la France (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 14 mai 2022

De retour sur scène et sur TF1, Louane rayonne

  • La chaîne TF1 avait révélé Louane Emera (Anne Peichert, de son vrai nom) avec son télécrochet
  • Elle la remettra à la une dès lundi soir dans un polar paranormal efficace de six épisodes

PARIS: Louane, coqueluche de la variété française découverte en 2013 dans "The Voice", césarisée pour "La Famille Bélier", entre dans le monde des séries avec "Visions", tout en remontant sur scène après quatre ans d'absence.

La chaîne TF1 avait révélé Louane Emera (Anne Peichert, de son vrai nom) avec son télécrochet. Elle la remettra à la une dès lundi soir dans un polar paranormal efficace de six épisodes.

En parallèle la chanteuse poursuit une tournée démarrée à Nîmes le 6 mai.

À l'écran elle incarne Sarah, pédopsychiatre qui s'attache à Diego (Léon Durieux), un garçon de 8 ans. Il voit des morts depuis la disparition d'une fillette dans le sud de la France.

L'expérience s'est révélée "plus agréable" qu'un tournage de cinéma. "Il y a vachement moins d'attente", avait expliqué l'héroïne du film "Les Affamés" (2018) lors d'une conférence de presse en avril. 

C'est après avoir lu le scénario de "Visions" que la comédienne de 25 ans s'est aventurée devant la caméra d'Akim Isker, dont elle avait adoré le téléfilm "L'Enfant de personne".

"J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps", confie-t-elle à l'AFP au sujet de cette adaptation de l'histoire de Lyes Louffok, ancien enfant placé.

Le côté "mystique" de la mini-série, allié au plaisir de "bosser" avec un bambin, a également séduit la jeune femme, mère depuis 2020 d'une petite Esmée.

Et un "vrai lien" s'est créé "à la seconde" où elle a rencontré Léon, son partenaire de jeu, un "soleil" qu'elle appelle "toutes les semaines".

Louane tâche de rayonner aussi, malgré la mort de son père à 16 ans et de sa mère un an plus tard. "Je suis quelqu'un de positif", répond-elle à ceux qu'impressionne sa "Joie de vivre" (le titre de son troisième album, en 2020).

Chanter «tout le temps»

"J'aime ce que je fais. C'est génial de se réveiller le matin et de se dire: je vais kiffer ma journée", même si la peine revient parfois comme une "claque" à la faveur "d'une date, d'un parfum ou d'un souvenir. Je suis très bien entourée", insiste cette membre d'une fratrie recomposée de six, dont le nom de scène est une contraction de son prénom, Anne, et de celui de sa petite sœur Louise.

Retour sur scène, écriture d'un quatrième album, tournage d'un long-métrage de Jean-Pierre Améris aux côtés de Michel Blanc, collaboration en vue avec son "pote" Ed Sheeran... Les projets "cool" ne manquent pas. 

Difficile d'envisager un rôle récurrent dans une série: sa "passion" reste la musique. "C'est un peu égocentrique mais j'aime chanter devant les gens. Je chante pour ma fille, mes potes, dans les taxis, tout le temps, c'est presque chiant", plaisante-t-elle.

C'est sa nourrice, Monique, sa "deuxième mère", qui avait découvert le don de cette native d'Hénin-Beaumont, fief de Marine Le Pen où elle a eu "une tendre enfance" même s'il n"'y fait pas bon vivre politiquement".

Eliminée en demi-finale de "The Voice", l'adolescente hyperactive connaît la gloire en jouant la fille entendante d'une famille sourde dans "La Famille Bélier". Le rôle lui vaut le César du meilleur espoir féminin en 2015.

La même année, son premier opus, "Chambre 12", domine les ventes, avant de lui rapporter une Victoire de la musique en 2016 et de s'écouler à plus d'un million d'exemplaires. 

Certifié diamant (équivalent à 500 000 ventes), le deuxième album, "Louane" (2017), marche mieux que son successeur, disque de platine (100 000), où elle cosigne le titre "Aimer à mort" avec son compagnon, le musicien Florian Rossi.

Qu'importe, elle se réjouit de retrouver son "amour" de public, et de voir la "longue vie" de "La Famille Bélier". Le remake américain "Coda" a obtenu l'Oscar du meilleur film en mars. 

Prochainement, elle sera à nouveau à l'antenne de TF1 comme coach dans "The Voice Kids", aux côtés de Julien Doré, Kendji Girac et Patrick Fiori. De quoi assurer "pour demain l'avenir".


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com