L'ouverture du carnaval du parc de Djeddah marque le début d'une saison de festivités

L'un des tableaux de l'artiste saoudienne Meead Anwar Abulata représente une femme dans une robe aux teintes bleues (photo AN de Huda Bashatah).
L'un des tableaux de l'artiste saoudienne Meead Anwar Abulata représente une femme dans une robe aux teintes bleues (photo AN de Huda Bashatah).
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Publié le Samedi 14 mai 2022

L'ouverture du carnaval du parc de Djeddah marque le début d'une saison de festivités

  • Le parc, d'une superficie de 140 000 mètres carrés, a coûté près de 80 millions de riyals (21 millions de dollars) et peut accueillir 54 000 personnes
  • Le festival Jeddah Season fait partie de l'initiative Saudi Seasons, lancée pour enrichir la vie des habitants du Royaume et promouvoir le pays en tant qu’importante destination touristique mondiale

DJEDDAH : Un défilé aux allures de carnaval a marqué mercredi l'ouverture d'un parc de Djeddah aux visiteurs, dans le cadre du festival annuel d'activités de la ville portuaire de la mer Rouge.

Des artistes aux costumes colorés ont mené un cortège comprenant des échassiers et des monocyclistes lors d'une cérémonie d'inauguration du parc du Prince Majid à laquelle a assisté le gouverneur de Djeddah, le Prince Saoud ben Abdallah ben Jalawi.

Plusieurs événements artistiques, culturels et récréatifs ont été prévus pour divertir les foules du festival Jeddah Season 2022.

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Le parc du Prince Majid, situé dans le quartier d'Al-Rabwah, est l'une des principales attractions de la ville et accueille gratuitement les visiteurs. Parmi les activités proposées, sont prévus des spectacles en direct, des manifestations culturelles folkloriques, des activités récréatives pour les enfants, des stands de vente, une zone réservée aux défis et aux jeux, une maison hantée et une semaine de célébration culturelle.

EN BREF

 

Le parc du Prince Majid, situé dans le quartier d'Al-Rabwah, est l'une des principales attractions de la ville et accueillera gratuitement les visiteurs. Parmi les activités proposées, sont prévus des spectacles en direct, des manifestations culturelles folkloriques, des activités récréatives pour les enfants, des stands de vente, une zone réservée aux défis et aux jeux, une maison hantée et une semaine de célébrations culturelles.

Couvrant une superficie de 140 000 mètres carrés, le parc, dont la construction a coûté près de 80 millions de riyals (21 millions de dollars), peut recevoir 54 000 personnes. Les visiteurs sont accueillis par une fontaine interactive de 30 mètres de haut qui danse et se balance au son de la musique. Le parc comprend également une aire de jeux pour enfants de 9 730 mètres carrés.

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Les voies piétonnes de 900 mètres de long et les 1 800 mètres de voies pour les cyclistes et les scooters sont bordées de 918 arbres et de 382 palmiers, dans le cadre des efforts déployés pour atteindre l'un des objectifs de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, à savoir augmenter le nombre d'espaces verts et récréatifs.

Faisal Al-Shaalan, fondateur de la boutique Gharsa, a installé un stand pédagogique et agricole dans le parc pour initier les enfants à la plantation.

« J'en ai fait un projet d'entreprise culturelle pour diffuser le concept de l'importance de l'agriculture et de son impact sur l'environnement interne et externe », a-t-il déclaré à Arab News.

« Il est nécessaire de faire en sorte que les enfants canalisent leurs énergies dans quelque chose qui profite à l'environnement et à eux. Ils doivent fournir un effort physique et intellectuel. Les parents doivent leur trouver des passe-temps utiles, notamment l'agriculture », a ajouté Al-Shaalan.

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Selon lui, ce passe-temps forge le caractère : « Ce qui distingue la plantation, c'est qu'elle oblige l'enfant à suivre, à arroser les plantes et à en prendre soin, ce qui développe son sens des responsabilités. »

Le parc dispose d'un théâtre ouvert pouvant accueillir plus de 1 000 spectateurs, et d'une zone d'événements couvrant 5 624 mètres carrés.

Pour sa part, l'artiste saoudienne Meead Anwar Abulata, a affirmé : « Je suis ravie de participer au festival Jeddah Season aux côtés d'autres peintres saoudiens afin d'offrir aux visiteurs du parc un spectacle d'art vivant captivant. »

L'un des tableaux réalisés en direct par Abulata représente une dame dans une robe aux tons bleus. « Dans la peinture, j'imite les nuances des eaux bleues profondes sur la robe de la ballerine pour transmettre la relation entre la mer profonde et la profondeur et la fluidité des émotions des femmes », a-t-elle ajouté.

« Elle exprime également le fait que la mer est profonde et qu'elle contient des secrets et des surprises, comme le potentiel et l'ambition infinis des femmes et ce qu'elles apportent à l'Arabie saoudite d'aujourd'hui », a-t-elle ajouté.

Le parc accueillera également un marché international proposant des accessoires et des produits reflétant les cultures de différents pays, ainsi que des aires de service, des restaurants et des cafés.

Le festival Jeddah Season fait partie de l'initiative Saudi Seasons, lancée pour enrichir la vie des habitants du Royaume et promouvoir le pays en tant qu’importante destination touristique mondiale.

Le festival annuel vise à mettre en valeur le riche patrimoine et la culture de la ville à travers un total de 2 800 activités réparties dans neuf zones pendant la durée de l'événement.

Organisée sous le titre « Our Lovely Days », la deuxième édition du festival Jeddah Season fait suite au succès de Riyadh Season, qui a enregistré plus de 15 millions de visites en cinq mois.

Le festival de Djeddah propose 70 expériences interactives, plus de 60 activités récréatives, sept pièces de théâtre arabes et deux pièces internationales, des événements marins, un cirque, quatre expositions internationales et une multitude d'autres services pour les familles.

Ses neuf zones organiseront des événements liés à l'aspect historique et culturel de leur emplacement et de leur fonction. Les billets sont disponibles sur https://jeddahseason.sa/index.html.

 


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

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  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".

 


Incursion israélienne au Liban-Sud et frappes aériennes sur la banlieue sud de Beyrouth

 Le feu fait rage à l'intérieur des bâtiments touchés par une frappe aérienne israélienne qui a ciblé le quartier de Haret Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth, le 21 novembre 2024, dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AFP)
Le feu fait rage à l'intérieur des bâtiments touchés par une frappe aérienne israélienne qui a ciblé le quartier de Haret Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth, le 21 novembre 2024, dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AFP)
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  •  Le bilan total depuis le début des affrontements s'élève à plus de 3 520 morts et 14 940 blessés
  •  Les avions de guerre israéliens ont mené des frappes aériennes destructrices par étapes sur la banlieue sud de Beyrouth jeudi matin

BEYROUTH: Des combats acharnés entre l'armée israélienne et le Hezbollah ont éclaté dans la ville de Khiam et à la périphérie de la ville de Biyyadah au Liban jeudi.

Les Israéliens ont repris leurs frappes aériennes intenses dans la matinée sur la banlieue sud de Beyrouth et les villages du gouvernorat de Baalbeck-Hermel, après une pause qui a coïncidé avec la visite de 48 heures de l'envoyé américain Amos Hochstein à Beyrouth avant de se rendre à Tel-Aviv.

Le Hezbollah a poursuivi ses attaques contre le nord d'Israël, des roquettes atteignant Nahariya. Selon les médecins du Magen David Adom, ces attaques ont «tué un homme de 30 ans à cause des tirs de roquettes».

Le Liban fait l'objet d'attaques israéliennes de grande envergure depuis le 23 septembre.

Israël a pris pour cible les quartiers généraux du Hezbollah, les maisons civiles dans les villages du sud, poursuivant les personnes déplacées vers leurs nouveaux lieux de résidence et détruisant des quartiers entiers dans la banlieue sud de Beyrouth, la région de la frontière sud, les villes du sud et les villages de Baalbeck-Hermel.

Les frappes israéliennes ont également ciblé Beyrouth à plusieurs reprises. Le bilan total depuis le début des affrontements s'élève à plus de 3 520 morts et 14 940 blessés.

Les affrontements dans le sud se sont concentrés entre la ville de Chamaa et la ville côtière de Biyyadah, à la suite de la prise de Chamaa.

Le Hezbollah a déclaré que ses membres «ont repoussé une nouvelle tentative de progression des forces israéliennes à la périphérie sud de Chamaa en direction de Biyyadah».

Une bataille féroce a également fait rage à Khiam, alors que des rapports suggéraient mercredi soir que la ville était tombée aux mains de l'armée israélienne. Cependant, le Hezbollah a fait état de «batailles continues sur quatre fronts, utilisant tous les types d'armes».

Les rapports de sécurité indiquent que l'armée israélienne «procède à des démolitions à grande échelle à Khiam, faisant exploser des maisons et des bâtiments résidentiels au cours de son incursion dans la ville».

Le contrôle de Khiam est important, car il s'agit d'une ville stratégique située au sommet de la colline Al-Hamames, à 500 mètres au-dessus du niveau de la mer. Khiam est également l'une des plus grandes villes du Liban-Sud en termes de superficie, ce qui permet à l'armée israélienne de surveiller le nord d'Israël d'un côté et le plateau du Golan de l'autre.

Un raid israélien sur la route de Khardali, qui relie Nabatieh à Marjaayoun et est considérée comme une route d'approvisionnement du Hezbollah, l'a complètement bloquée.

Pendant ce temps, les avions de guerre israéliens ont mené des frappes aériennes destructrices par étapes sur la banlieue sud de Beyrouth jeudi matin.

Ces frappes ont été précédées d'une série d'ordres d'évacuation adressés aux habitants de Ghobeiri, Hadath, Haret Hreik, Bir Abed et Kafaat.

Les raids ont détruit un nombre important de bâtiments résidentiels et de magasins. Ils ont également atteint un bâtiment adjacent à une école spécialisée à Kafaat.

L'armée israélienne a affirmé avoir «ciblé le quartier général et les infrastructures du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth».

Les raids menés à Younin, dans le nord de la Békaa, ont tué au moins quatre personnes après avoir visé une maison habitée sans avertissement préalable.

Les raids israéliens ont touché Brital, Makneh, Nahleh, Chaat dans les montagnes de l'Anti-Liban, et Bouday dans la chaîne de montagnes de l'Ouest.

Mercredi soir, des dizaines de citoyens ont reçu des appels mystérieux leur demandant d'évacuer leurs maisons dans les quartiers de Beyrouth et du Mont-Liban, notamment à Mazraat Yachouh, dans le Metn, où le Hezbollah n'est pas présent.

Ces appels ont semé la confusion, les habitants de quartiers entiers attendant dans les rues la confirmation des autorités. Ces appels ont été perçus comme «faisant partie d'une guerre psychologique».

À la veille du 81e Jour de l'indépendance du Liban, le chef de l'armée, Joseph Aoun, a déclaré que «le Liban se révoltera toujours contre ses ennemis et ceux qui portent atteinte à sa sécurité et à sa souveraineté, notamment l'ennemi israélien».

M. Aoun a précisé que cette commémoration intervenait dans le contexte d'une guerre destructrice et brutale menée par l'ennemi israélien depuis plus d'un an, qui a fait des milliers de blessés et entraîné le déplacement de populations de leurs villages et villes dans le sud, dans la Békaa et à Beyrouth.

«Alors que l'ennemi persiste dans ses violations et agressions quotidiennes, les efforts s'intensifient pour parvenir à un cessez-le-feu qui rétablirait le calme dans notre pays, ouvrant la voie au retour de notre peuple dans le sud sur ses terres et au retour des autres personnes déplacées dans leurs foyers.

M. Aoun a déclaré que l'armée était «toujours déployée dans le sud, où les soldats sacrifient leur vie pour le Liban. Nous ne l'abandonnerons pas car elle fait partie intégrante de la souveraineté nationale et opère en coordination avec la Finul dans le cadre de la résolution 1701. L'armée est également aux côtés de son peuple et de ses citoyens, remplissant son devoir national et poursuivant ses missions malgré les défis et les dangers».

Il a ajouté qu'«il n'y a pas de retour en arrière ni de crainte pour l'armée, qui restera inébranlable aux côtés des Libanais en toutes circonstances, protégeant le Liban et défendant sa sécurité, sa stabilité et sa souveraineté. L'armée continuera de rassembler tous les Libanais de différentes origines, se tenant équitablement aux côtés de chacun».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com