L’Arabie saoudite inaugure son pavillon à la Regeneron International Science and Engineering Fair

Dans le cadre de leur participation à l’édition 2022 de la Regeneron International Science and Engineering Fair, les étudiants saoudiens ont installé des affiches de projet au sein de l’exposition, participé à des ateliers de préparation des tournées d’arbitrage et formé l’étudiante saoudienne qui a remporté les Broadcom Masters. (Photo fournie)
Dans le cadre de leur participation à l’édition 2022 de la Regeneron International Science and Engineering Fair, les étudiants saoudiens ont installé des affiches de projet au sein de l’exposition, participé à des ateliers de préparation des tournées d’arbitrage et formé l’étudiante saoudienne qui a remporté les Broadcom Masters. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Jeudi 12 mai 2022

L’Arabie saoudite inaugure son pavillon à la Regeneron International Science and Engineering Fair

  • Le Pavillon saoudien a attiré plus de trois cents visiteurs dans la première heure qui a suivi le lancement
  • Les membres de l’équipe saoudienne représentent le Royaume, le monde et eux-mêmes à travers ce projet

LA MECQUE: L’Arabie saoudite, représentée par la Fondation du roi Abdelaziz et de ses compagnons pour l’encouragement du talent et de la créativité (Mawhiba) et le ministère de l’Éducation, participe à l’édition 2022 de l’exposition Regeneron International Science and Engineering Fair, à Atlanta, en Géorgie, du 7 au 13 mai.
Le Pavillon saoudien, organisé sur deux jours et inauguré par le secrétaire général de Mawhiba, Saoud ben Saïd al-Mathami, a attiré plus de trois cents visiteurs dans l’heure qui a suivi son lancement.
M. Al-Mathami a déclaré à Arab News: «Nous attendons avec impatience le résultat de la créativité de nos étudiants, qui proposent un véritable modèle de connaissances, de richesse et d’excellence scientifique dans toutes les activités culturelles, ce qui se reflète dans leur participation à l’exposition d’Atlanta.»
Il leur a souhaité de réussir, d’atteindre l’excellence et de figurer en tête de classement.
Il a exprimé l’espoir que le talent, les idées et la créativité des étudiants contribuent à l’extraordinaire renaissance dont l’Arabie saoudite est témoin au cours de cette période propice.
En outre, il a souligné que le Royaume était fier de ses étudiants et s’est félicité que le pays ait exploité son immense potentiel pour les doter des compétences nécessaires afin qu’ils puissent concourir efficacement dans les forums internationaux et que l’Arabie saoudite occupe une place importante dans le monde.
«Le prince héritier a affirmé que la force des Saoudiens était inébranlable comme les montagnes Tuwaiq. Mawhiba a vu dans ses propos une feuille de route pour ses initiatives.»
«Nos talentueux étudiants constituent la vraie richesse de l’Arabie saoudite et les éléments solides qui constituent notre société. Ils représentent véritablement l’avenir que nous attendons avec impatience. Leurs connaissances dans l’ensemble des disciplines et des spécialisations feront progresser l’initiative Vision 2030.»
«Les étudiants talentueux excellent dans toutes les disciplines liées à l’énergie, aux changements climatiques, à la médecine, aux biosciences, à l’espace, à l’ingénierie médicale et environnementale, à l’industrie des matériaux organiques, à la technologie, à l’innovation, à l’ingénierie de l’information et à l’intelligence artificielle. Ils ont suivi une formation approfondie pendant de longues heures et ont passé des tests rigoureux sous la supervision de comités compétents pour faire honneur à l’Arabie saoudite dans les forums internationaux.»
M. Al-Mathami a souligné que les étudiants de Mawhiba étaient au cœur de la future économie saoudienne et que leur talent confirmait la force de présence de l’identité saoudienne dans tous les domaines.
Il a ajouté que leur confiance et leurs connaissances étaient à l’origine de leur succès.
Le secrétaire général a exhorté les membres de l’équipe saoudienne à respecter les arbitres. Il leur a conseillé de ne pas se disputer avec eux, mais d’engager plutôt une discussion sur les résultats de leurs études et recherches en tirant parti de leurs compétences grâce à une communication efficace pour exprimer leurs idées.
Il a insisté sur le fait que tous les membres de l’équipe saoudienne représentent le Royaume, le monde et eux-mêmes à travers ce projet dans la mesure où la Regeneron International Science and Engineering Fair est une plate-forme internationale où tous les pays se trouvent en compétition.
«Chacun d’entre eux est désormais un ambassadeur dans le monde grâce au projet au moyen duquel il participe à la Regeneron International Science and Engineering Fair.»
M. Al-Mathami a affirmé que les représentants de la fondation et lui étaient enthousiastes à l’idée de participer à l’exposition d’Atlanta en raison des exploits de l’Arabie saoudite cette année. Dans cet événement, les étudiants saoudiens sont les plus représentés après les américains et les chinois.
«Cela [leur] permettra de recevoir des récompenses, qu’il s’agisse de prix prestigieux ou spéciaux.»
Dans le cadre de leur participation à l’édition 2022 de la Regeneron International Science and Engineering Fair, les étudiants saoudiens ont installé des affiches de leurs projets au sein de l’exposition; ils ont participé à des ateliers de préparation des tournées d’arbitrage et ont formé l’étudiante saoudienne qui a remporté les Broadcom Masters.
Ils ont également assisté à la cérémonie d’échange de brochures avec les autres étudiants internationaux.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Manipulation médiatique et instrumentalisation de Forbes France au service de la propagande royale du Maroc

Le bâtiment des galeries du magazine Forbes. 62, 5th avenue, Manhattan, New York, NYC, USA. (Photo par : -/VW Pics/Universal Images Group via Getty Images)
Le bâtiment des galeries du magazine Forbes. 62, 5th avenue, Manhattan, New York, NYC, USA. (Photo par : -/VW Pics/Universal Images Group via Getty Images)
Short Url
  • Les chiffres sont accablants : sur 49 articles publiés par Forbes France sur le Maroc, près de la moitié sont des contenus payants étiquetés « Brandvoice », financés directement ou indirectement par des proches du régime marocain.
  • Dominique Busso, le PDG de l’édition française, ne cache pas que ces transactions douteuses sont monnaie courante.

RIYAD : L’enquête explosive menée par Marianne, complétée par les révélations incisives d’Africa Intelligence, lève le voile sur un système d’influence sophistiqué dans lequel le Maroc, sous couvert de soft power, orchestre une propagande méthodique via des relais médiatiques internationaux.

Forbes France, autrefois symbole d’excellence journalistique, apparaît aujourd’hui comme un instrument docile entre les mains des autorités marocaines.

Les chiffres sont accablants : sur 49 articles publiés par Forbes France sur le Maroc, près de la moitié sont des contenus payants étiquetés « Brandvoice », financés directement ou indirectement par des proches du régime de Mohammed VI.

Ces textes déguisés en journalisme peignent un portrait idyllique du royaume, occultant sciemment la répression des libertés individuelles, les inégalités criantes et les réalités économiques sombres du pays. Il s'agit d'une véritable mascarade qui sape l’intégrité journalistique et trompe délibérément les lecteurs.

Forbes France : un média au service de la propagande royale

Plus qu’un simple complice passif, le magazine semble s’être vendu au plus offrant, troquant son indépendance contre des millions d’euros provenant des cercles de pouvoir marocains.

Dominique Busso, le PDG de l’édition française, ne cache pas que ces transactions douteuses sont monnaie courante. Pire, selon des sources internes, le Maroc achète régulièrement des articles pour redorer l’image de son régime monarchique, tout en évitant toute transparence sur les financements réels.

Abdelmalek Alaoui, présenté comme un analyste ou un économiste, mais qui n'est en réalité qu'un agent de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), est identifié comme un rouage clé de cette machinerie propagandiste.

Des courriels internes obtenus par Marianne montrent comment Alaoui et d’autres agents influencent directement la ligne éditoriale de ces articles en faveur de la monarchie marocaine. Forbes France ne serait rien d’autre qu’un outil au service de cette désinformation orchestrée depuis Rabat.

Un documentaire sous influence : glorification du règne de Mohammed VI

Les tentacules de cette stratégie de manipulation s’étendent bien au-delà de la presse écrite. Africa Intelligence révèle qu’un documentaire diffusé sur Public Sénat à l’approche d’une visite officielle d’Emmanuel Macron au Maroc a été conçu comme une véritable opération de communication. 

Réalisé par des proches de l’élite politique marocaine et française, ce film, présenté comme un travail journalistique, n’est rien d’autre qu’une glorification du roi Mohammed VI.

Tout en vantant les prétendus succès du roi, notamment en matière de condition féminine et de développement économique, le documentaire escamote les critiques concernant les inégalités sociales et la répression des libertés. Il s'agit là d'une manipulation éhontée, à peine voilée, où les consignes éditoriales semblent avoir été dictées par Rabat pour protéger l’image royale.

Le Maroc : un État stratège du mensonge médiatique

Ce qui se dévoile ici est bien plus qu’un simple scandale médiatique. Il s’agit d’une stratégie délibérée et agressive de soft power, dans laquelle le Maroc utilise des moyens financiers considérables pour infiltrer et manipuler les récits médiatiques internationaux.

En contrôlant la narration sur des plateformes influentes telles que Forbes France, le royaume impose une version réécrite et aseptisée de la réalité, tout en muselant les voix dissidentes.

Ces pratiques immorales révèlent la complicité choquante de médias qui, en échange d'avantages financiers, renoncent à leur devoir d'informer honnêtement. Ce brouillage systématique de la frontière entre journalisme et propagande constitue une attaque directe contre l’intégrité de l’information.

Un appel urgent à l’éthique journalistique

Les révélations de Marianne et d’Africa Intelligence mettent en lumière le manque de diligence de la part d'acteurs tels que Forbes France.

Il est désormais impératif de mener une enquête indépendante sur ces pratiques. En effet, tant que des médias accepteront de se vendre au plus offrant, les citoyens continueront à être trompés par des récits soigneusement fabriqués pour servir des intérêts politiques. 

L’intégrité de la presse n’est pas à vendre, il est temps de le rappeler.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Short Url
  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Short Url
  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).