Le directeur de l’Irsem en Arabie saoudite afin de renforcer les échanges en matière de recherche

Le directeur de l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (Irsem), organisme français, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, a visité ce mercredi l'Arabie saoudite, accompagné de sa délégation. (Twitter : @ludovic_pouille)
Le directeur de l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (Irsem), organisme français, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, a visité ce mercredi l'Arabie saoudite, accompagné de sa délégation. (Twitter : @ludovic_pouille)
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Publié le Mercredi 11 mai 2022

Le directeur de l’Irsem en Arabie saoudite afin de renforcer les échanges en matière de recherche

Le directeur de l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (Irsem), organisme français, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, a visité ce mercredi l'Arabie saoudite, accompagné de sa délégation. (Twitter : @ludovic_pouille)
  • Jean-Baptiste Jeangène Vilmer a visité l'Université de la défense nationale et le Centre d'études et de recherche sur la défense du prince Sultan
  • L'ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille a souligné une «très riche et très dense visite»

PARIS: Le directeur de l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (Irsem), organisme français, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, a visité ce mercredi l'Arabie saoudite, accompagné de sa délégation, afin de renforcer les échanges en matière de recherche entre ces deux pays. 

 Jean-Baptiste Jeangène Vilmer et Fatiha Dazi-Héni, chercheuse sur la sécurité du Golfe et les questions politiques à l'Irsem, se sont rendus au ministère saoudien de la Défense, où ils ont rencontré le sous-secrétaire aux affaires stratégiques, Ahmed ben Ali Asiri, et le directeur général de la politique et de la stratégie, Al-Hassan ben Ibrahim al-Hafizi.

Vilmer a ensuite visité l'Université de la défense nationale et le Centre d'études et de recherche sur la défense du prince Sultan, «mais aussi des groupes de réflexion dont le King Faisal Center for Research and Islamic Studies, le Rasanah International Institute for Iranian Studies et le Gulf Research Center», a-t-il indiqué sur son compte twitter.

De son côté, l'ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille  a souligné une «très riche et très dense visite», qui consolide significativement les relations en matière de défense entre les deux pays.  

 


À l'occasion du « Jour de la fondation », les missions étrangères saoudiennes organisent des célébrations

Visual presentations on the history of the Saudi state and art performances were featured at the Saudi Embassy in Cairo, Egypt. (SPA)
Visual presentations on the history of the Saudi state and art performances were featured at the Saudi Embassy in Cairo, Egypt. (SPA)
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  • Les missions d'Égypte, du Kirghizistan et du Royaume-Uni célèbrent la culture et l'histoire du pays.

RIYADH : Les missions du Royaume à l'étranger ont accueilli des citoyens et des visiteurs ce week-end pour célébrer le jour de la fondation de la nation, selon l'agence de presse saoudienne.

À l'ambassade saoudienne du Caire, des présentations sur l'histoire de l'État et des représentations artistiques ont été organisées sous la direction de l'ambassadeur Saleh Al-Husseini.

L'ambassade saoudienne au Kirghizistan a organisé des célébrations au musée d'histoire du Kirghizistan, en présence de l'ambassadeur du Royaume, Ibrahim bin Radi Al-Radi. Étaient également présents plusieurs responsables kirghizes, des chefs de missions diplomatiques, des représentants des médias et des membres du personnel de la mission.

Au cours de la cérémonie, une exposition de photos, un film et un pavillon mettant en valeur la calligraphie arabe, les faucons, le café saoudien, la mode et la cuisine traditionnelle ont été présentés.

À Londres, l'attaché culturel de l'ambassade saoudienne a organisé une célébration intitulée « Le jour où nous avons commencé ».

Des étudiants de tout le Royaume-Uni ont participé à l'événement, qui comprenait une exposition sur le patrimoine historique et culturel de l'Arabie saoudite. L'exposition comprenait des peintures et des objets d'artisanat traditionnel, a rapporté la SPA.

Une section présentait des objets traditionnels accompagnés d'explications sur les coutumes locales et les vêtements des différentes régions d'Arabie saoudite.

Une présentation sur le café saoudien ainsi que d'autres activités et concours pour les enfants ont également été organisés.

L'Arabie saoudite a déclaré que le 22 février était le jour de sa fondation. Le premier État a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Mohammad bin Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'UE doit condamner les atrocités israéliennes lors d'une réunion au plus haut niveau , selon Human Rights Watch

Plus de 100 organisations de la société civile, dont HRW, ont demandé à l'UE, dans une lettre, d'entamer des discussions avec Saar sur la suspension potentielle de l'accord. (FILE/AFP)
Plus de 100 organisations de la société civile, dont HRW, ont demandé à l'UE, dans une lettre, d'entamer des discussions avec Saar sur la suspension potentielle de l'accord. (FILE/AFP)
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  • « Il ne peut y avoir de statu quo avec un gouvernement responsable de crimes contre l'humanité et de génocide. »
  • Si l'UE ne change pas radicalement de cap, elle donnera carte blanche à de nouvelles exactions.

LONDRES : Human Rights Watch demande aux fonctionnaires de l'UE de condamner les atrocités et les violations du droit international commises par Israël lors de la réunion du Conseil d'association UE-Israël qui se tiendra lundi.

La réunion sera dirigée par la Haute représentante de l'UE, Kaja Kallas, et le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar.

Mme Kallas sera rejointe par les ministres des Affaires étrangères de l'UE. Ensemble, ils devraient « signifier la fin de la réticence de l'Union à reconnaître et à sanctionner les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité, y compris l'apartheid, et les actes de génocide perpétrés par Israël », a déclaré HRW.

En février dernier, l'Espagne et l'Irlande ont demandé la suspension de l'accord d'association UE-Israël en raison des graves violations par Israël de ses obligations en matière de droits de l'homme. L'UE n'a pas encore répondu à cette demande.

Le Conseil d'association est la réunion bilatérale de haut niveau entre l'UE et Israël, organisée dans le cadre de l'accord.

La dernière réunion a eu lieu en octobre 2022, après une pause de dix ans initiée par Israël en raison du mécontentement suscité par la condamnation par l'UE de la construction de colonies dans les territoires occupés.

Claudio Francavilla, directeur associé pour l'UE à HRW, a déclaré : « Il ne peut y avoir de statu quo avec un gouvernement responsable de crimes contre l'humanité, y compris d'apartheid et de génocide, et dont le premier ministre en exercice est recherché pour crimes de guerre par la Cour pénale internationale.

« Le seul objectif de cette réunion du Conseil d'association devrait être de dénoncer ces crimes et d'annoncer des mesures qui auraient dû être prises depuis longtemps pour y répondre. 

Plus de 100 organisations de la société civile, dont Human Rights Watch, ont demandé à l'UE d'entamer des discussions avec Saar concernant la suspension potentielle de l'accord.

L'article 2 désigne les droits de l'homme et les principes démocratiques comme des « éléments essentiels » qui, s'ils sont violés, peuvent entraîner la suspension du traité.

HRW a documenté de nombreux abus commis par Israël durant le conflit à Gaza, notamment des crimes de guerre, des nettoyages ethniques, des crimes contre l'humanité et des actes de génocide.  

L'UE n'a encore adopté aucune mesure concrète pour faire pression sur les autorités israéliennes afin qu'elles mettent fin à ces abus, a averti HRW. Toute mesure prise par l'Union européenne doit en effet être approuvée à l'unanimité par ses 27 membres.

Plusieurs ministres des Affaires étrangères de l'UE ont critiqué la délivrance de mandats d'arrêt par la Cour pénale internationale à l'encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.

L'UE a approuvé deux séries de sanctions contre les colons israéliens ayant commis des abus en Cisjordanie, mais n'est pas parvenue à punir les autorités ayant permis ces abus, selon HRW.

Les États membres de l'UE continuent également d'exporter des armes vers Israël, malgré le risque de complicité dans des crimes de guerre.

Dans le cadre d'une campagne de dénigrement menée par Israël, l'UE et ses États membres ont également suspendu, et dans certains cas totalement supprimé, leur soutien à l'Office de secours et de travaux des Nations unies, qui fournit des services vitaux aux réfugiés palestiniens.

M. Francavilla a déclaré : « La réticence de l'Europe à condamner et à sanctionner les atrocités commises par Israël a alimenté ces accusations de double standard.

« Si l'UE ne change pas radicalement de cap, elle donnera un blanc-seing à de nouveaux abus et continuera à saper l'engagement déclaré de l'UE en faveur des droits de l'homme et de l'ordre international fondé sur des règles.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Joseph Aoun à la délégation iranienne: «Le Liban n'est pas le terrain de la guerre des autres» 

 Le président Joseph Aoun (4e à droite) rencontre une délégation comprenant le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi (3e à droite) et le président du Parlement Mohammad Bagher Ghalibaf (au centre) au palais présidentiel de Baabda, le 23 février 2025. (AFP)
Le président Joseph Aoun (4e à droite) rencontre une délégation comprenant le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi (3e à droite) et le président du Parlement Mohammad Bagher Ghalibaf (au centre) au palais présidentiel de Baabda, le 23 février 2025. (AFP)
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  •  Le président Aoun a déclaré que «le Liban a payé un lourd tribut en défendant la question palestinienne», espérant une «solution juste»
  • Des centaines de milliers de partisans du Hezbollah et de ses alliés ont participé aux funérailles retardées de Nasrallah et de Safieddine

BEYROUTH: Le Liban «n'en peut plus d'être le terrain de la guerre des autres», a déclaré son président Joseph Aoun devant une délégation iranienne à Beyrouth dimanche.

La délégation était au Liban pour assister aux funérailles des chefs du Hezbollah Hassan Nasrallah et Hachem Safieddine.

Les deux dirigeants ont été tués il y a environ cinq mois lors de frappes aériennes israéliennes dévastatrices visant le groupe.

Dimanche, des centaines de milliers de partisans du Hezbollah et de ses alliés, ainsi que des délégations d'Iran, d'Irak, du Yémen et d'autres pays, ont participé aux funérailles retardées de Nasrallah et de Safieddine.

La cérémonie funéraire s'est déroulée de 13 heures à 16 heures.

Le président du Parlement iranien, Mohammed Bagher Ghalibaf, et le ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, y ont assisté, de même qu'une délégation iranienne arrivée à Beyrouth dans la matinée à bord d'un avion privé iranien.

Avant les funérailles, la délégation iranienne a rencontré M. Aoun au palais présidentiel.

M. Aoun a déclaré lors de cette rencontre: «Je suis d'accord avec vous. Les pays ne doivent pas se mêler des affaires intérieures des autres pays et la meilleure façon de faire face à toute perte ou agression est de s'appuyer sur l'unité des Libanais.»

Selon le bureau des médias de la présidence, M. Aoun a fait référence à la constitution iranienne, dont l'article 9 stipule que la liberté, l'indépendance, l'intégrité territoriale et la sécurité d'un pays sont inviolables.

Il a ajouté: «La constitution affirme que le gouvernement et tous les citoyens ont la responsabilité de les préserver, et qu'aucun individu, groupe ou fonctionnaire n'a le droit de porter atteinte à l'indépendance politique, culturelle, économique ou militaire du pays, ni de saper l'unité territoriale de la nation sous le prétexte d'exercer la liberté.»

M. Aoun a attiré l'attention sur les résultats du récent sommet de Riyad auquel l'Iran a participé, en particulier sur «la nécessité de la solution à deux États concernant la question palestinienne et sur le fait que l'Autorité palestinienne est le représentant légitime des Palestiniens».

Il a déclaré que «le Liban a payé un lourd tribut en défendant la question palestinienne», espérant une «solution juste».

M. Ghalibaf a insisté sur «l'unité du territoire libanais, son intégrité et la souveraineté de l'État sur ce territoire», exprimant la «volonté de son pays de collaborer avec les nations arabes et islamiques à la reconstruction de ce qui a été détruit par l'agression israélienne contre le Liban».

Il a souligné le «désir de son pays de voir le Liban devenir un pays stable, sûr et prospère», notant que l'Iran «soutient toute décision prise par le Liban loin de toute ingérence extérieure dans ses affaires».

La cérémonie funéraire s'est déroulée à la Cité des sports, près de l'entrée sud de Beyrouth.

Nasrallah a été enterré dans un sanctuaire construit pour lui sur un vaste terrain acheté par le Hezbollah sur l'ancienne route de l'aéroport, parallèlement à la banlieue sud de Beyrouth.

Ce terrain avait appartenu à l'American Life Insurance Co. avant la guerre civile au Liban dans les années 1970. Safieddine sera enterré lundi dans sa ville natale, dans le sud du Liban.

Après sa mort le 27 septembre, Nasrallah a été temporairement enterré à côté de son fils Hadi dans un cimetière de la banlieue sud de Beyrouth.

Hadi a également été tué lors d'une confrontation avec l'armée israélienne en 1997.

Des violations de la souveraineté libanaise ont accompagné l'événement dimanche: des avions de guerre israéliens ont mené de multiples frappes aériennes dans le sud et la Békaa et ont survolé à deux reprises à très basse altitude les personnes endeuillées, réunies dans l'enceinte de la Cité des sports.

Dans la matinée et pendant les funérailles de Nasrallah, des avions israéliens ont effectué une série de frappes aériennes à la périphérie de Hermel et de Bouday dans le nord de la Békaa et sur des villages du sud dans le district de Tyr, blessant une jeune fille syrienne.

Ils ont également visé Jabal al-Rayhan à Jezzine, tandis que des avions de reconnaissance ont survolé Beyrouth et sa banlieue sud tout au long de la journée.

L'armée israélienne a affirmé avoir visé «des sites militaires contenant des roquettes et des armes à Baalbeck et dans le sud du Liban, où des activités du Hezbollah ont été détectées».

Elle a indiqué que les opérations du Hezbollah «constituent une violation de l'accord de cessez-le-feu et une menace pour Israël et ses citoyens. Nous continuerons à travailler pour éliminer toute menace».

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré que les survols de ces avions de guerre «envoient un message clair: quiconque menace et attaque Israël scellera son destin».

Le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, qui est apparu à l'écran et n'a pas assisté aux funérailles en personne, a déclaré: «Aujourd'hui, nous sommes confrontés à une occupation et à une agression. Soyez assurés que la résistance est présente et forte en nombre, en ressources et en soutien populaire.»

«Nous ne permettrons pas aux États-Unis de dominer notre pays. Nous nous sommes réorganisés et nos combattants héroïques ont tenu bon le long des frontières.»

Kassem a ajouté: «Nous avons accepté le cessez-le-feu (avec Israël) en raison de l'absence de perspectives politiques.»

«Aujourd'hui, nous entrons dans une nouvelle phase avec des outils, des méthodes et des approches différents.»

«Nous participerons à la construction d'un État fort et juste dans le cadre de l'accord de Taëf, en nous appuyant sur trois piliers: la mise en œuvre rapide du plan de sauvetage, la garantie que l'État assume la responsabilité de libérer la terre et le suivi des mesures prises par l'État pour expulser l'occupation par des moyens diplomatiques, puis l'exploitation des résultats en conséquence.»

«Nous discutons de la stratégie de défense, car nous croyons au rôle crucial de l'armée dans la défense du Liban.»

M. Kassem a souligné le rôle de l'État dans «la libération des prisonniers et la reconstruction de ce qui a été détruit».

Il a déclaré: «Pour nous, le Liban est une patrie définitive pour tous ses enfants, et nous sommes ses enfants.»

«Au Liban, il n'y a ni vainqueur ni vaincu. Concourons pour le bien de notre peuple.»

Dès l'aube, les personnes en deuil ont afflué vers le stade par une température glaciale de moins de 7 degrés Celsius. Dès 6 heures du matin, les gradins étaient déjà remplis, alors que les funérailles étaient prévues à 13 heures.

Malgré la capacité du stade de 60 000 places, la foule a débordé du stade sportif et des hommes, des femmes et des enfants ont envahi les places environnantes, où 50 000 chaises supplémentaires ont été installées.

La foule s'est étendue aux autoroutes reliant la banlieue sud de Beyrouth à l'aéroport de la ville.

Lors de cet événement, le Hezbollah a rassuré ses partisans quant à la force du parti et à son refus d'accepter l'occupation, et s'est adressé aux partenaires nationaux sur la nécessité de reconstruire l'État.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com