L'ONU salue le succès de la plate-forme saoudienne d'apprentissage en ligne

La conférence et l'exposition internationales pour l’éducation se tiennent à Riyad. (Photo AN par Hebshi Alshasmmari)
La conférence et l'exposition internationales pour l’éducation se tiennent à Riyad. (Photo AN par Hebshi Alshasmmari)
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Publié le Mardi 10 mai 2022

L'ONU salue le succès de la plate-forme saoudienne d'apprentissage en ligne

  • Les délégués réunis à Riyad ont constaté l’excellence de l'initiative saoudienne d'éducation en ligne face à la pandémie de coronavirus
  • «Cet événement reflète tout de ce dont nous avons besoin aujourd'hui», a affirmé Mme Giannini, directrice générale adjointe pour l'éducation à l’Unesco

RIYAD: La plate-forme nationale d'apprentissage en ligne Madrasati lancée par le ministère saoudien de l'Éducation a été saluée lundi dernier par un haut fonctionnaire des Nations unies qui l’a décrite comme un brillant exemple pour le monde de programme d'apprentissage à distance réussi.

S'exprimant à l'occasion de la Conférence et de l'exposition internationales pour l'éducation 2022, la professeure Stefania Giannini, directrice générale adjointe pour l'éducation à l’Unesco, a fait l'éloge de cette initiative et l'a qualifiée d’«importante» – tant pour les étudiants que pour les enseignants – dans le développement des possibilités d'apprentissage numérique.

Au cours de la séance de lundi, qui se tient au Riyadh International Convention and Exhibition Center, les délégués ont évoqué l’usage de la technologie dans l'éducation, en mettant l’accent sur l'intelligence artificielle (IA), et son rôle vital dans le développement du secteur de l'éducation à l’avenir.

FAITS MARQUANTS

Les délégués réunis à Riyad ont constaté l’excellence de l'initiative saoudienne d'éducation en ligne face à la pandémie de coronavirus.
Le ministre émirien exhorte le monde arabe à s'unir sur le plan de l’éducation pour rester en phase avec les évolutions technologiques.

Mme Giannini a affirmé: «Cet événement reflète tout de ce dont nous avons besoin aujourd'hui en matière d’éducation pour relever les nombreux défis et saisir les opportunités.»

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Le Dr Fengchun Miao, chef d'unité pour la technologie et l'intelligence artificielle dans l'éducation au sein de l’Unesco, s'exprime sur le rôle de l'IA en tant que bien commun pour l'éducation et pour l'humanité lors de la Conférence et l’exposition internationales pour l'éducation. (Photo AN par Hebshi Alshammari)

Elle a souligné que la pandémie de coronavirus a déclenché une explosion d'innovations sans précédent, ce qui a conduit à de nouvelles alliances pour assurer la continuité de l'apprentissage.

«Notre mission consiste désormais à réinventer ensemble notre avenir en forgeant un nouveau contrat social pour l'éducation qui ne laisse personne sur la touche et qui dote chaque enfant, chaque jeune et chaque adulte des connaissances et des compétences nécessaires pour s'épanouir tout au long de la vie et créer un monde plus pacifique, plus prospère et plus durable pour tous», a-t-elle ajouté.

Le professeur Steve Smith, qui a pris la parole à l’occasion de cette rencontre de quatre jours, est le représentant spécial du Premier ministre britannique en Arabie saoudite pour l'éducation. Il a souligné que la technologie était un élément essentiel de la solution.

Pour sa part, le ministre émirien de l'Éducation, Hussain al-Hammadi, a fait savoir que le moment était venu pour le monde arabe d'envisager un système d'éducation national susceptible de suivre le rythme de la technologie et de répondre aux besoins d'une économie fondée sur la connaissance.

Le ministre égyptien de l'Éducation, le Dr Tarek Shawki, a insisté sur le rôle central qu’a joué la technologie au cours de la pandémie, tandis que le superviseur général de l'apprentissage en ligne du ministère saoudien de l'Éducation, la Dr Auhood Alfaries, a mis en évidence des solutions innovantes dans une perspective internationale.

Cette dernière a déclaré que les récentes tendances mondiales révélaient le besoin urgent d'accélérer l'adoption de l'apprentissage en ligne pour soutenir la durabilité numérique dans l'éducation publique.

La professeure Hend al-Khalifa, du département des technologies de l'information de l'université du roi Saoud, a souligné quant à elle l'importance de l’IA dans l'éducation et son utilisation croissante dans la vie quotidienne.

Quant au professeur Wendy Purcell, de l'université de Harvard, elle a évoqué la transformation numérique, l'innovation dans l'enseignement sur Internet et la façon dont la pandémie a accéléré le passage à l'apprentissage en ligne ainsi qu’aux méthodes d'enseignement numériques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.