La galerie Efie de Dubaï expose l’art contemporain ghanéen chez Christie’s à Londres

El-Anatsui, TT, 2021, aluminium et fil de cuivre, 300 x 620,6 cm. (Photo fournie)
El-Anatsui, TT, 2021, aluminium et fil de cuivre, 300 x 620,6 cm. (Photo fournie)
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Publié le Lundi 09 mai 2022

La galerie Efie de Dubaï expose l’art contemporain ghanéen chez Christie’s à Londres

  • L’exposition Material Earth, une collaboration entre la galerie Efie et Christie’s, marque la poursuite de l’engagement de la maison de vente aux enchères dans l’art contemporain d’Afrique
  • Cependant, il existe toujours des obstacles majeurs au progrès sur le continent, tels que l’éducation artistique limitée et le développement d’une base de collectionneurs plus importante

DUBAÏ: Les œuvres de trois des plus grands artistes pionniers du Ghana seront présentées lors d’une exposition-vente à la maison Christie’s de Londres, en collaboration avec la galerie Efie basée à Dubaï.

 

Intitulée Material Earth, l’exposition présente dix œuvres d’El-Anatsui, l’un des artistes contemporains vivants les plus célèbres d’Afrique, aux côtés de deux étoiles montantes – Yaw Owusu et Isshaq Ismail – jusqu’au 13 mai chez Christie’s, à Londres, au 8 King Street à Mayfair.

 

Les artistes El-Anatsui et Owusu transforment les objets du quotidien en formes d’une beauté complexe avec un message sociopolitique. Le peintre Ismail, quant à lui, expose des portraits grotesques et captivants d’individus anonymes inspirés par ceux qu’il voit tous les jours dans sa ville natale d’Accra, au Ghana.

 

El-Anatsui, Silent one, aluminium et fil de cuivre, 320 x 310 cm. (Photo fournie)
El-Anatsui, Silent one, aluminium et fil de cuivre, 320 x 310 cm. (Photo fournie)

 

Présentée pour la première fois en Europe, une nouvelle série de sculptures en bois d’El-Anatsui fourmille de formes abstraites captivantes aux couleurs vibrantes.

 

L’exposition se tient au moment où la demande internationale en matière d’art africain connaît un essor remarquable. Au cours des dernières années, l’art du continent a fait l’objet de guerres d’enchères chez Bonhams, Piasa, Christie’s, Sotheby’s, Strauss et Phillips. Au premier semestre de 2019, les ventes internationales d’art en provenance d'Afrique ont généré un total de 25,3 millions de dollars (1 dollar = 0,95 euro). Selon le site Statista, l’art du continent a contribué à hauteur de treize milliards de dollars au marché mondial de l’art en 2018 et devrait atteindre quinze milliards de dollars d’ici à 2023.

 

L’art contemporain ghanéen est particulièrement demandé, notamment depuis que l’œuvre The Lemon Bathing Suit (2019) d’Amoako Boafo s’est vendue à 675 000livres sterling (1 livre sterling = 1,17 euro) contre une estimation de 30 000 à 50 000 livres lors de la vente d’art contemporain de Philips en février 2020. Il y avait déjà un boom de jeunes artistes dans la nation ouest-africaine avant la vente remarquable de M. Boafo. Son succès a une fois de plus inspiré une nouvelle génération d’artistes ghanéens désireux de marquer l’Histoire et la culture contemporaines de leur pays et d’en tirer profit.

Isshaq Ismail, Sentiments 17, 2021, Acrylique sur toile, 152 x 127 cm. (Photo fournie)
Isshaq Ismail, Sentiments 17, 2021, Acrylique sur toile, 152 x 127 cm. (Photo fournie)

Les œuvres de I’artiste Ismail ont récemment dépassé largement leurs estimations maximales aux enchères. Lors de la vente d’art contemporain et moderne africain de Sotheby’s à Londres le 22 mars, trois œuvres de l’artiste ont enregistré des records de ventes. L’œuvre Nkabom 2, acrylique sur toile représentant deux têtes, a été adjugée pour 277 000 livres, bien au-dessus de son estimation maximale de 50 000 livres.

 

«La demande internationale croissante a doté l’art africain d’une nouvelle forme de prestige», déclarent les artistes Kwame et Kobi Mintah dans un entretien accordé à Arab News. «Certes, les artistes et les œuvres d’art en provenance d’Afrique étaient négligés dans le passé, mais ils ne peuvent désormais plus être tenus à l’écart.»

 

L’exposition Material Earth, une collaboration entre la galerie Efie – qui a ouvert ses portes fin mars 2022 avec une exposition personnelle à succès du grand El-Anatsui – et Christie’s, marque la poursuite de l’engagement de la maison de vente aux enchères dans l’art contemporain africain. Plus récemment, la maison s’est associée à 1-54 Contemporary African Art Fair, organisant les dernières éditions du salon à son adresse parisienne et au moyen d’une vente aux enchères en ligne en octobre 2021 qui présentait des œuvres du Nigérian Osinachi, marquant le premier jeton non fongible (NFT) d’un artiste contemporain africain offert par Christie’s en Europe.

Yaw Owusu, New Paths on a Bare land, 2022, Acier inoxydable, cuivre, pièces de monnaie américaine, pesewas du Ghana, bois, 152 x 160 x 7,5 cm. (Photo fournie)
Yaw Owusu, New Paths on a Bare land, 2022, Acier inoxydable, cuivre, pièces de monnaie américaine, pesewas du Ghana, bois, 152 x 160 x 7,5 cm. (Photo fournie)

Toujours en octobre 2021, la maison Christie’s à Dubaï a organisé une exposition, intitulée [West] African Renaissance, en collaboration avec Gallery 1957, une galerie basée à Accra et à Londres. L’exposition présentait une sélection d’œuvres sur toile de certains des artistes les plus célèbres d’Afrique de l’Ouest.

 

«Nous sommes fiers que la galerie Efie ait choisi Christie’s pour collaborer à cette incroyable exposition», déclare Isabelle de La Bruyère, directrice du bureau du président de Christie’s, à Arab News. «Le talent et la symbiose entre les trois artistes représentés, et même entre nos deux marques, font de ce salon un moment passionnant et révélateur pour le marché de l’art contemporain africain et ont une incidence sur la portée internationale que peuvent créer de telles alliances.»

 

L’exposition incite au dialogue mondial actuel sur les changements climatiques, la durabilité et les déchets. L’artiste Owusu, récemment diplômé du Pratt Institute de New York, incorpore des matériaux quotidiens sans valeur, comme les pièces de monnaie qu’il utilise rituellement et qu’il recycle pour créer des objets esthétiques auxquels il redonne vie.

 

«Favoriser les échanges interculturels est primordial pour la mission de la galerie Efie. Nos débuts européens, au moyen d’une collaboration unique avec le siège de Christie’s à Londres, nous permettent de poursuivre notre mission et facilitent les échanges dans une région qui est nouvelle pour nous», soulignent les artistes Kwame et Kobi Mintah, cofondateurs de la galerie Efie, à Arab News.

Isshaq Ismail, Kwabena, 2021, Acrylique sur toile, 152 x 127 cm. (Photo fournie)
Isshaq Ismail, Kwabena, 2021, Acrylique sur toile, 152 x 127 cm. (Photo fournie)

 

«Le spectateur est invité à considérer les matériaux qui contribuent à la beauté complexe imaginée dans le travail des artistes El-Anatsui et Owusu», expliquent MM. Kwame et Kobi Mintah. «Lorsqu’ils sont placés dans un certain contexte, les matériaux inaltérés dans les assemblages de capsules de bouteilles d’El-Anatsui révèlent l’ignorance de l’homme quant aux déchets excessifs que l’on trouve à travers le monde.»

 

D’autre part, face à l’œuvre de M. Ismail, précisent les frères Mintah, «les sujets sont encore visiblement humains, mais la perte d’humanité se traduit par la difformité de ces figures grotesques qui, à leur tour, sont notre propre reflet».

Alors que des expositions comme Material Earth témoignent de l’intérêt croissant pour l’art africain à l’échelle internationale, il existe encore des obstacles majeurs au progrès sur le continent, tels que l’éducation artistique limitée et le développement d’une base de collectionneurs plus importante.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Saudi French Business Council collabore avec CCI France UAE pour accueillir une délégation française

Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
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  • Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS
  • Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires

RIYAD: Le Conseil d'affaires franco-saoudien collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française.

Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS.

Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires.


Les secteurs industriel et minier saoudiens offrent des opportunités lucratives aux entrepreneurs

Bandar ben Ibrahim Alkhorayef s'exprimant lors du Misk Global Forum 2024. (SPA)
Bandar ben Ibrahim Alkhorayef s'exprimant lors du Misk Global Forum 2024. (SPA)
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  • Les secteurs industriel et minier de l'Arabie saoudite recèlent des opportunités prometteuses pour les jeunes et les entrepreneurs, a insisté le ministre de l'industrie du Royaume
  • S'exprimant lors du Misk Global Forum 2024 à Riyad, Bandar ben Ibrahim Alkhorayef a déclaré que ces opportunités vont au-delà de l'investissement direct et comprennent le développement d'idées innovantes

DJEDDAH: Les secteurs industriel et minier de l'Arabie saoudite recèlent des opportunités prometteuses pour les jeunes et les entrepreneurs, a insisté le ministre de l'industrie du Royaume.

S'exprimant lors du Misk Global Forum 2024 à Riyad, Bandar ben Ibrahim Alkhorayef a déclaré que ces opportunités vont au-delà de l'investissement direct et comprennent le développement d'idées innovantes pour améliorer l'efficacité de la production, la qualité de la fabrication et la conservation de l'énergie dans les installations industrielles.

Il a expliqué que les institutions travaillant dans le domaine des ressources industrielles et minérales ont mis en place une série d'outils et d'initiatives pour soutenir la croissance des entreprises et faciliter l'investissement pour les jeunes innovateurs dans les deux secteurs, selon l'Agence de presse saoudienne.

Le Royaume a été classé troisième dans le rapport Global Entrepreneurship Monitor pour 2023-2024 - une étude qui évalue les écosystèmes des pays du monde entier.

L'Arabie saoudite a montré des progrès significatifs, avec son score de l'indice du contexte national de l'entrepreneuriat passant de 5 en 2019 à 6,3 en 2022 et 2023.

L'analyse souligne que cela reflète les efforts fructueux du pays pour diversifier son économie et favoriser un climat propice aux propriétaires d'entreprises. Le rapport met également l'accent sur l'entrepreneuriat féminin, avec huit femmes créant de nouvelles entreprises pour dix hommes en 2023.

Alkhorayef a ajouté que les programmes introduits comprennent des solutions financières, notamment le programme 1K Miles, conçu pour aider les entrepreneurs à transformer leurs idées en projets, et l'Industrial Hackathon, qui permet aux jeunes innovateurs de présenter des solutions créatives aux défis auxquels sont confrontées les installations industrielles.

Le ministre a également souligné que le Royaume est devenu un centre mondial pour les entrepreneurs, leur offrant la possibilité de présenter des idées innovantes et de tester leur succès. Il a souligné que le soutien indéfectible du gouvernement aux jeunes crée de vastes opportunités pour la réussite de leurs projets.

Il a souligné que l'Arabie saoudite s'est récemment concentrée sur l'exploitation de ses atouts stratégiques pour développer son secteur industriel et stimuler sa compétitivité. Il s'agit notamment d'utiliser ses ressources naturelles et ses avancées technologiques pour être compétitif au niveau mondial dans les industries émergentes et s'imposer comme un acteur clé dans les chaînes d'approvisionnement internationales.

Au cours de l'événement de la veille, le coprésident de la Fondation Bill et Melinda Gates, Bill Gates, a souligné le rôle crucial de l'innovation pour relever les défis du développement mondial et améliorer la qualité de vie des populations vulnérables.

Gates a insisté sur l'importance d'investir dans la technologie et l'éducation comme fondement d'un avenir durable, soulignant que de tels investissements permettent aux générations futures d'avoir un impact positif sur leurs communautés.

Il a salué le leadership de l'Arabie saoudite en matière d'autonomisation des jeunes, mettant en avant des initiatives telles que le MGF 2024, qui se concentre sur le développement des compétences des jeunes et la promotion de l'innovation et de l'esprit d'entreprise. Il a qualifié le forum de modèle mondial digne d'être imité.

Gates a également appelé au renforcement de la coopération internationale afin de développer des solutions communes pour relever les défis actuels.

Le coprésident a souligné l'importance d'encourager la créativité, le travail d'équipe et la réflexion collective pour construire un avenir plus durable, en insistant sur le fait que la collaboration mondiale pouvait conduire à des avancées transformatrices qui améliorent la vie de millions de personnes.

Le MGF 2024 a annoncé le lancement de l'initiative "Misk Grand Challenges" en partenariat avec la Fondation Gates, visant à inspirer les jeunes à proposer des solutions innovantes aux problèmes mondiaux d'éducation et de citoyenneté, en encourageant la créativité et en engageant des esprits brillants à relever les défis urgents du développement.

Lors d'une table ronde organisée dans le cadre du forum, Abdallah Al-Saleem, PDG et cofondateur de Mushtari, a donné des indications précieuses sur le moment et la manière dont les entrepreneurs devraient chercher des conseils pour leurs entreprises.

"C'est toujours le bon moment pour demander de l'aide", a déclaré Al-Saleem, soulignant l'importance de l'apprentissage continu et de la consultation dans le développement d'une entreprise.

Il a préconisé une approche à deux volets pour la recherche de conseils, en faisant la distinction entre les consultants généraux en affaires et les experts spécifiques à un secteur.

"Il y a deux personnes auprès desquelles il faut chercher de l'aide: les personnes qui ont une connaissance générale du secteur et les personnes qui ont une connaissance spécifique du secteur", a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


COP29: le montant du financement climatique sera plutôt dévoilé à la fin des négociations, selon la France

La ministre française de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, Agnès Pannier-Runacher, quitte le Palais présidentiel de l'Élysée après la réunion hebdomadaire du cabinet, le 13 novembre 2024. (AFP)
La ministre française de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, Agnès Pannier-Runacher, quitte le Palais présidentiel de l'Élysée après la réunion hebdomadaire du cabinet, le 13 novembre 2024. (AFP)
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  • Le montant du financement climatique, principal point de négociation à la COP29, "n'a pas vocation à être positionné tout de suite" mais plutôt à la fin des débats, a indiqué mercredi la ministre française de la Transition écologique
  • A Bakou, à deux jours de la fin des négociations, les pays en développement ont à nouveau dit mercredi "avoir besoin d'un chiffre" et déploré le "silence radio" des pays développés

PARIS: Le montant du financement climatique, principal point de négociation à la COP29, "n'a pas vocation à être positionné tout de suite" mais plutôt à la fin des débats, a indiqué mercredi la ministre française de la Transition écologique.

A Bakou, à deux jours de la fin des négociations, les pays en développement ont à nouveau dit mercredi "avoir besoin d'un chiffre" et déploré le "silence radio" des pays développés, particulièrement de l'Union européenne. Ils ont réaffirmé leur besoin de 1.300 milliards de dollars annuels pour financer leur transition et faire face aux conséquences du dérèglement climatique.

"Au delà d'un chiffre qui n'a pas vocation à être positionné tout de suite", l'objectif est de trouver "un chemin qui montre une ambition réelle", avec la volonté de trouver un accord sur l'élargissement de la base des contributeurs, laissant sa place aux financements innovants comme de nouvelles taxations internationales, a déclaré Agnès Pannier-Runacher lors d'un point téléphonique avec des journalistes.

"La France veut que la COP29 réussisse" a-t-elle souligné, rappelant que même si elle-même n'est pas sur place, à la suite des tensions diplomatiques entre la France et l'Azerbaidjan, elle "échange à distance" aussi bien avec les négociateurs français à Bakou ainsi qu'avec des ministres présents à Bakou.

Mais, a rappelé une source au cabinet de la ministre, "le chiffre, on n'y est pas encore". Il sera "lâché en toute fin de négociations" et doit être associé à d'autres objectifs "importants" comme la réaffirmation d'une sortie progressive des énergies fossiles ou le financement de l'adaptation, a-t-il souligné.

Ce qui est certain, c'est que les 1.000 milliards qui sont réclamés, "ce ne sera pas 1.000 milliards de finances publiques des pays du nord", a ajouté cette source, demandant que les banques multilatérales de développement et le secteur privé participent aussi au financement.

"Economiquement, passer de 100 milliards (chiffre actuel de l'aide climatique, atteint péniblement en 2022) à 1.000 milliards est impossible sur la base des donateurs existants", a affirmé cette source, rappelant le contexte de finances publiques amoindries de nombre d'économies européennes.

"Sur l'élargissement de la base des contributeurs, il y a des signes d'ouverture, en particulier de la Chine (...) mais nous n'y sommes pas encore. Nous sommes en train de proposer des pistes de compromis pour obtenir cette avancée", a déclaré Mme Pannier-Runnacher, reconnaissant que les négociations "patinent".

Un projet d'accord est censé être publié dans la nuit. Ce ne "sera probablement pas le dernier" mais "on place un certain espoir sur le fait qu'on ait une bonne base de travail demain" a indiqué la ministre française.

Cela pourra "nous donner le sens du chemin restant à parcourir" et "nous dire si on a raison d'être un peu plus optimiste ou si effectivement il faut rester très précautionneux".

"Sur la baisse des émissions et la sortie progressive des énergies fossiles, (...), nous n'y sommes pas" et nous allons "continuer à pousser sur ce sujet", a assuré Mme Pannier-Runnacher, se déclarant aussi mobilisée sur les questions de genre et de droits de l'homme "dans un pays dont on sait que la présidence n'est pas exemplaire en la matière".