Nouvelles évacuations à Marioupol, l'ONU pour une «solution pacifique»

50 civils supplémentaires ont été évacués de Marioupol (Photo, Reuters).
50 civils supplémentaires ont été évacués de Marioupol (Photo, Reuters).
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Publié le Samedi 07 mai 2022

Nouvelles évacuations à Marioupol, l'ONU pour une «solution pacifique»

  • Vendredi cinquante civils de plus ont pu quitter grâce à un nouveau convoi l'immense aciérie Azovstal
  • La Russie a rendu publique une liste de marchandises dont l'importation sans l'accord des détenteurs est autorisée

ZAPORIJJIA: Le Conseil de sécurité de l'ONU a apporté à l'unanimité vendredi son "ferme soutien" à "la recherche d'une solution pacifique" en Ukraine, dans une première manifestation d'unité depuis le début de l'invasion russe de ce pays, où 50 civils supplémentaires ont été évacués de Marioupol, une cité portuaire assiégée.

Dans la déclaration rédigée par la Norvège et le Mexique qu'il a adoptée, le Conseil de sécurité, dont la Russie est membre permanent, rappelle que "tous les Etats membres se sont engagés, en vertu de la Charte des Nations unies, à l'obligation de régler leurs différends internationaux par des moyens pacifiques".

La principale instance de l'ONU, qui exprime en outre sa "profonde préoccupation concernant le maintien de la paix et de la sécurité en Ukraine", apporte à cet égard un "ferme soutien" au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, "dans la recherche d'une solution pacifique" à ce conflit.

Vendredi également, cinquante civils de plus ont pu quitter grâce à un nouveau convoi l'immense aciérie Azovstal, la dernière poche de résistance des forces ukrainiennes à Marioupol, ont annoncé la vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk, et le ministère russe de la Défense.

Il s'agit de femmes, d'enfants et de personnes âgées, a-t-elle précisé, ajoutant que les évacuations se poursuivraient samedi, ce qu'a par la suite confirmé Moscou.

Ces opérations, qui se déroulent sous l'égide de l'ONU et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), ont commencé le week-end dernier et ont permis, selon Kiev, à près de 500 civils de fuir.

Visioconférence des dirigeants du G7 dimanche avec participation de Zelensky

"Le 8 mai est une date historique marquant la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe qui a occasionné la terreur, la destruction et la mort en Europe", a déclaré la porte-parole Christiane Hoffmann lors d'une conférence de presse régulière, estimant qu'avec l'actuelle guerre en Ukraine, "la cohésion du G7 est plus importante que jamais".

L'Allemagne assure la présidence du G7 cette année.

Cette réunion, la troisième depuis le début de l'année, sera consacrée "en particulier à la situation en Ukraine", a indiqué Mme Hoffmann sans plus de détails.

Marioupol complètement détruite

A Marioupol, "les gens sont évacués autant que nous le pouvons", s'est exclamé au cours d'une intervention par visioconférence organisée par le cercle de réflexion Chatham House à Londres le président ukrainien Volodymyr Zelensky. 

"Il faut comprendre que Marioupol ne tombera jamais (...), elle est déjà dévastée, il n'y a plus aucune structure, tout a été complètement détruit", a-t-il encore dit.

"L'ennemi cherche à achever les défenseurs d'Azovstal, il essaie de faire cela avant le 9 mai pour faire un cadeau à Vladimir Poutine", a affirmé Oleksiï Arestovytch, un des conseillers de M. Zelensky. 

Iryna Verechtchouk a déploré vendredi que les forces russes aient "violé constamment" le cessez-le-feu décrété par Moscou le temps des évacuations.

Le régiment Azov, qui défend l'aciérie, a accusé les militaires russes d'avoir visé "avec un missile guidé antichar" une de ses voitures impliquées dans l'opération d'évacuation de civils, tuant un soldat et faisant six blessés

Dans la matinée, le ministère ukrainien de la Défense avait assuré que les unités russes avaient, "dans certaines zones, avec le soutien de l'aviation, repris les opérations visant à prendre le contrôle de l'usine" Azovstal, où vivent retranchés dans d'immenses galeries souterraines civils et combattants.

La conquête totale de Marioupol, une cité du sud-est qui comptait près de 500.000 habitants avant la guerre et qui a été dévastée par deux mois de siège et de bombardements russes, serait importante pour la Russie à l'approche du 9 mai, jour où elle célèbre par un impressionnant défilé militaire sur la Place Rouge à Moscou sa victoire sur l'Allemagne nazie en 1945.

Nouvelle aide militaire américaine de 150 millions de dollars à l'Ukraine

Joe Biden a annoncé vendredi une nouvelle aide militaire à l'Ukraine pour combattre l'invasion russe, composée notamment de munitions d'artillerie et de radars mais a prévenu que les fonds alloués aux armes pour Kiev étaient désormais "pratiquement épuisés".

Un responsable américain a précisé que cette aide représentait 150 millions de dollars, bien en-deçà des précédents envois d'armes américaines. Elle comprend notamment 25.000 obus de 155 mm, des radars de contrebatterie pour repérer les tirs d'artillerie russes et des appareils de brouillage des communications, a-t-il ajouté.

Frappes russes

Moscou n'a jusqu'à présent pu revendiquer le contrôle complet que d'une ville d'importance, Kherson.

Celle-ci est située dans le sud, où, a lancé un haut responsable parlementaire russe, Andreï Tourtchak, la Russie restera "pour toujours".

Dans l'est, Severodonetsk, l'une des principales cités du Donbass encore aux mains des Ukrainiens, est "quasiment encerclée", a reconnu vendredi son maire.

L’aviation russe a frappé dans la journée 27 sites militaires, parmi lesquels trois dépôts de munitions près de Kouzminovka, Zvanovka et Seversk dans la région de Donetsk, a noté dans la soirée le ministère russe de la Défense. 

"Des bombardements tous les jours, tous les jours, le matin, l'après-midi et le soir. Il n'y a pas eu un jour sans bombardements, pas un jour", a raconté à l'AFP Olga Babitch après avoir quitté son village et atteint Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine.

Parallèlement, 41 personnes, dont onze femmes, ont été libérées dans le cadre d'un nouvel échange de prisonniers avec la Russie, a révélé Kiev vendredi, sans donner le nombre des Russes remis à leur pays.

Sur le front des sanctions occidentales, la Hongrie persévérait vendredi dans son blocage du projet d'embargo européen sur l'importation de pétrole russe et de difficiles négociations étaient en cours entre les 27 Etats membres de l'UE pour trouver un accord ce week-end, ont dit à l'AFP plusieurs sources diplomatiques.

Par ailleurs, l'Allemagne, qui va fournir sept obusiers blindés aux Ukrainiens, a annoncé que les dirigeants des grandes puissances du G7 allaient avoir dimanche une réunion virtuelle consacrée à la guerre en Ukraine à laquelle participera le président Zelensky. 

"Le 8 mai est une date historique marquant la fin de la Deuxième guerre mondiale en Europe qui a occasionné la terreur, la destruction et la mort" sur ce continent, a souligné une porte-parole du chancelier allemand Olaf Scholz, jugeant qu'avec l'actuelle offensive russe en Ukraine "la cohésion du G7 est plus importante que jamais".

Assurer la sécurité alimentaire mondiale

La Russie a rendu publique une liste d'une centaine de catégories de marchandises dont l'importation sans l'accord des détenteurs de la propriété intellectuelle est autorisée afin de contourner les restrictions décidées depuis le début de son intervention militaire.

le PAM demande la réouverture des ports d'Odessa

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a demandé vendredi la réouverture des ports de la région d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine, afin que les denrées alimentaires produites dans ce pays puissent circuler librement vers le reste du monde.

"A l'heure actuelle, les silos à grains de l'Ukraine sont pleins. Dans le même temps, 44 millions de personnes dans le monde se dirigent vers la famine. Nous devons ouvrir ces ports pour que la nourriture puisse (...) sortir d'Ukraine", a déclaré le patron de cette agence onusienne, David Beasley, cité dans un communiqué. 

"Le monde l'exige car des centaines de millions de personnes dans le monde dépendent de ces approvisionnements", a-t-il assuré.

Et ce à un moment où de grandes puissances agricoles, dont l'Union européenne, les Etats-Unis, le Canada et l'Australie, se sont engagées à assurer la sécurité alimentaire de la planète en dépit des chocs provoqués par la situation en Ukraine.


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.