RIYAD: Selon un récent rapport de Capital Economics, l’économie saoudienne devrait croître d’environ 10% en 2022, soit bien plus que les prévisions consensuelles actuelles de 6,3%.
Le cabinet de conseil en recherche économique attribue cette future croissance à la hausse attendue de la production du secteur pétrolier et à la probabilité que l’économie saoudienne adopte une politique fiscale plus souple.
L’économie saoudienne connaît son taux de croissance le plus élevé en dix ans
L’économie saoudienne a connu une croissance robuste de 2,2% en glissement trimestriel au premier trimestre, ce qui se traduit par une croissance de 9,6% en glissement annuel, le taux le plus élevé depuis 2011, selon le rapport.
Cette croissance est le fruit d’une hausse de la production dans tous les secteurs, mais elle est principalement due à une forte augmentation dans le secteur pétrolier, qui a progressé de 2,9% au cours des trimestres, selon l’Autorité générale des statistiques.
L'Arabie saoudite a continué à accroître sa production de pétrole conformément à l’accord de l’Opep+. La réduction de la production d’un million de barils par jour (bpj) l’année dernière a créé des conditions favorables qui ont conduit à une augmentation de la production de 20,4%.
La production de pétrole en Arabie saoudite s’est élevée à 10,3 millions de bpj en mars, soit une croissance de 26,7% en glissement annuel. Il s’agit également du taux le plus élevé enregistré depuis 2003, indique Capital Economics dans un autre rapport publié en avril.
Le secteur non pétrolier joue un rôle central dans l’économie saoudienne
Le secteur non pétrolier a enregistré une croissance de 2,5%, l’économie continuant à progresser vers une réouverture complète après la pandémie de Covid-19.
Un précédent rapport de Capital Economics note également que le secteur non pétrolier s’est fortement redressé depuis la fin de la vague omicron en janvier 2022.
Le bond de l’année dernière au quatrième trimestre a par ailleurs incité Capital Economics à prévoir un taux de croissance robuste pour cette année. Il est intéressant de noter que la croissance du quatrième trimestre de 2021 a été largement tirée par le secteur non pétrolier qui a affiché une hausse de 4,9%.
Les transactions au point de vente sont passées de 2,1% en glissement trimestriel en mars à 5,0% au cours de la première moitié d’avril. En outre, la mobilité n’a que légèrement diminué dans le pays depuis le début du mois sacré de ramadan.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com